Des toilettes suffocantes, des douches non torchonnées, …, voilà l’image qu’offrent certains endroits des homes de l’Université du Burundi. Une situation très prononcée au niveau des Tropicanas et des Pavillons au campus Mutanga. Même d’autres campus ne sont pas épargnés. Les étudiants craignent pour leur santé.
Campus Mutanga. Il est 11 h. Des étudiants font des va-et-vient, d’un home à un autre. D’autres sortent fraîchement des cours. Tout semble normal. Néanmoins, quelque chose ne marche pas. Une odeur nauséabonde pollue l’atmosphère qui, jadis, à cette heure, était aromatisée par l’odeur des frites et du riz. « Cette mauvaise odeur vient des toilettes. Elles ne sont plus bien entretenues. Les systèmes de chasse d’eau sont souvent en panne », confie I.K, un étudiant rencontré non loin de l’ex-restaurant universitaire. Il souligne aussi que « la propreté est défectueuse. L’insalubrité s’observe notamment dans les résidences ainsi que dans les toilettes auxquelles les étudiants ont recours pendant les cours. »
KAC souligne quant à lui que « le personnel chargé de l’entretien ne remplit pas ses fonctions de manière satisfaisante. La propreté de tous les endroits n’est pas assurée de façon régulière et adéquate ».
Les toilettes ne s’en trouvent pas mieux non plus. I.L fait en effet savoir que « les toilettes situées tout près des auditoires sont dans un état déplorable. Elles dégagent des odeurs pestilentielles, les matières fécales restent visibles. Les chargés de la propreté ne semblent pas accorder une attention particulière à ces installations. Ils les laissent dans un état de délabrement. Actuellement, on observe même la présence de larves circulant au-dessus des cuvettes des toilettes ».
Plusieurs étudiants soulignent qu’au campus Mutanga, les pavillons 12 et 13 ainsi que Tropicana sont les plus sales par rapport aux autres logements. Les agents chargés de l’entretien peuvent passer deux à trois jours sans assurer le nettoyage. Les savons détergents fournis pour le nettoyage ne sont pas utilisés comme il se doit. Ce qui entraîne parfois une insalubrité extrême dans les douches et les toilettes. On y trouve des eaux stagnantes qui peuvent représenter un risque de glissades, en particulier dans les logements où les douches sont communes et situées à l’extérieur des chambres.
Les filles sont exposées aux risques d’infections
Des étudiantes vivant au campus Mutanga témoignent que de nombreuses filles sont déjà affectées par des infections liées à l’insalubrité qui y règne. « Nous avons contracté des infections urinaires. Quand nous nous sommes rendues à l’hôpital pour nous faire soigner, les médecins nous ont dit que nous souffrons d’infections causées par des microbes provenant des toilettes sales. Ils nous ont donné des médicaments. »
Malheureusement, le problème persiste même après le traitement. Et pour cause, elles sont contraintes de retourner utiliser les mêmes toilettes qui contiennent les mêmes bactéries pathogènes.
Des mesures rigoureuses
Ces étudiants demandent instamment aux autorités chargées de la gestion des campus de prendre des mesures d’hygiène rigoureuses au sein des homes universitaires afin de les protéger contre les maladies résultant d’une hygiène insuffisante. Une attention particulière doit être portée surtout sur les douches et les toilettes. Ils réclament de maintenir une propreté impeccable dans tous les campus afin que ceux-ci puissent servir de modèles.
En tant que flambeau du savoir, l’Université du Burundi doit être un exemple en garantissant un environnement sain et propice à l’apprentissage.







Esque que quelqu’un pense à nous?
Jewe ubwana bwarapfutse umunwa pe . Kubona ahantu twize ingene hari hameze mu myaka ya 1983-1988 hakaba hasa gutryo , birababaza mu mutima .
Ewe Mukama agaciwe karuma.
Erega ubukene buri mu gihugu, bushika ku mice yose y’ubuzima. ntivyontangaza nk’isabuni yari itegekanirijwe kwoza ubwo bwiherero itwawe n’umukozi, kuko umuco wo kunyotora uri hose. burya ni wa mwera uva ibukuru ugakwira hose. bagaca batera amashurwe kuri Mwezi gisabo ariko muri campus mutanga hajaga ( quelle ironie?)