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Politique

Crise de 1972 : Et si on racontait une autre version de l’histoire ?

26/10/2020 Commentaires fermés sur Crise de 1972 : Et si on racontait une autre version de l’histoire ?
Crise de 1972 : Et si on racontait une autre version de l’histoire ?
La CVR montre les ossements exhumés à Gikuzi en commune Vugizo de la province Makamba.

D’après le président de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), les « Mulélistes » qui ont massacré les Tutsi dans le sud étaient de toutes les ethnies. Les survivants Tutsi dénoncent une déformation de la réalité. De plus, ils trouvent que la CVR parle rarement de l’histoire des tueries des Tutsi du sud du pays.

« La CVR a déjà exhumé, jusqu’à la date du 14 octobre 2020, 2328 victimes de la crise de 1972 dans 170 fosses communes en provinces Rumonge et Makamba », a indiqué Pierre Claver Ndayicariye, président de la CVR, lors de la clôture provisoire des enquêtes et exhumations des fosses communes de la crise de 1972 dans les provinces Rumonge et Makamba. C’était le 16 octobre 2020. D’après lui, c’est un travail qui a duré 6 semaines. Selon la CVR, ses commissaires ont auditionné plus de 150 témoins et victimes de la crise de 1972. « Ils ont raconté des scènes ahurissantes de tueries : têtes coupées, personnes enterrées vivantes, membres découpés à la machettes, fusillades, utilisation de lances et autres instruments de guerre traditionnels, des Mulélistes habillés en feuilles d’arbres, utilisations de décoctions pour se rendre invulnérables aux balles, des familles décimées, etc. »

Des cadavres jonchent une route en 1972. ©Droits réservés

En plus, poursuit la CVR, des citoyens ont dénoncé un crime d’Etat qui n’a pas su protéger ses citoyens en danger de mort « alors qu’il avait suffisamment d’informations sur l’imminence des attaques des rebelles Mulélistes depuis leurs bases de Nyanza Lac, Gatete et Kigwena. » Selon cette commission, l’une des vérités apprise est que le début de la crise de 1972 est dans le sud du pays, que les Tutsi accusent les Mulélistes et les Hutu de les avoir décimés alors que les Hutu en veulent personnellement au président Micombero et à son régime. « La CVR maîtrise actuellement la géographie de la violence de 1972 et ses acteurs. Elle en sait davantage sur les présumés criminels, les victimes, les sauveteurs et leurs motivations, les rescapés les fosses communes, etc. Un rapport exhaustif sera produit et envoyé à qui de droit le moment venu, comme le prévoit la loi. »

« C’est une diversion très nuisible »

« Dans cette région de Bururi, Rumonge et Nyanza-Lac, nous sommes en train de faire des enquêtes sur ceux qu’on appelle « Mulélistes », a souligné Pierre Claver Ndayicariye. Est-ce qu’ils ont existé? Quand est-ce qu’ils sont arrivés? Sur quelles collines ont-ils commis des crimes? «Selon nos enquêtes, ils auraient massacré les gens pendant une semaine avant l’arrivée des forces de l’ordre. Nous pouvons déjà vous dire que nous avons, en sons et en images, des témoignages des personnes qui ont été utilisées comme « Mulélistes » dans la commune Nyanza-Lac. Il y avait des Hutu et des Tutsi. Aujourd’hui, ils vivent comme de simples citoyens ».

Des personnes arrêtées par les militaires en 1972. ©Droits réservés

Les survivants et orphelins Tutsi du sud le voient autrement. « C’est une aberration. Une diversion très nuisible. En fait, c’est l’approbation de l’hypothèse de quelques individus qui parlent d’un complot ourdi par le président Michel Micombero en connivence avec les Tutsi rwandais et les Mulélistes afin de décimer les Hutu », s’indignent certains survivants des provinces Makamba et Rumonge. « Pour lever toute équivoque, ils ne demandaient pas aux Tutsi de rejoindre leur combat, ils ne voulaient que les tuer surtout ceux de sexe masculin. »

Ils ne nient pas que les Hutu n’aient pas été tués. « Seulement, nous avons été choqués d’entendre le président de la CVR déclarer que ces Mayi-Mulélé étaient de toutes les ethnies et qu’ils avaient été utilisés». Pour eux, toute tentative de disculper les attaquants du 29 avril 1972 ne rendra service ni aux Hutu ni aux Tutsi. « Dire qu’ils étaient utilisés et que, par ailleurs il y avait des Tutsi parmi eux, nous semble être une tentative de valider l’hypothèse insensée comme quoi ces hordes de génocidaires étaient la création du gouvernement de l’époque. Ce gouvernement est responsable de ses exactions, mais pas des Hutu qui ont massacré les Tutsi en 1972. »


>>Témoignages

Témoin X de la CVR : « J’ai participé dans les réunions pour renverser Micombero. »

La CVR a révélé un témoignage « inédit » d’un homme qui prétend avoir participé aux réunions clandestines des Mayi-Mulélé en 1972. « Déjà depuis 1966, des arrestations en cascade visant de riches Hutu et des intellectuels ne cessaient guère. Ce fut le cas d’un ancien député nommé Biyorero qui fut enlevé et battu mais qui fut libéré par la suite. D’autres nombreuses arrestations étaient observées dans tout le pays, notamment dans les provinces de Ngozi et Gitega. C’est ainsi qu’un certain nombre de Hutu se décidèrent de s’organiser pour se libérer du joug et de renverser le régime divisionniste du président Micombero».

Selon lui, une réunion a eu lieu sur la colline Busebwa, zone Gatete de la commune et actuelle province Rumonge en 1969. « J’ai participé à cette réunion où il y avait aussi des gens proches du président Micombero. La réunion a vu aussi la participation d’un homme appelé Célius qui devait succéder au président Micombero. Il y avait aussi un officier de l’armée, le commandant Misigaro, ainsi qu’un certain Adolphe Nyandwi. Celui – ci était du même groupe sanguin que Micombero. C’était même son donneur de sang».

Ce témoin, qui se dit à l’époque pionnier du parti Uprona, parle de trois marabouts, dont deux tanzaniens et un congolais, recrutés en 1971 pour protéger les lances et les machettes des combattants et fournir des talismans anti-balles. « Le président devait être éliminé chez l’une de ses concubines. Tout le monde savait que le président Micombero adorait les femmes. La mission devait être exécutée par un nommé Adolphe Nyandwi».

D’après ce témoin, le président Micombero devait être assassiné le soir du 29 avril 1972 par des soldats para-commandos venus de Gitega et de Bujumbura. Adolphe Nyandwi, le confident de Micombero, devait se rendre à Bujumbura pour superviser ce programme.

La mission a échoué car, aux dires du témoin, le dénommé Nyandwi a pris le chemin de Minago pour se saouler avec des femmes. « La suite fut que les assaillants lancèrent quand même l’attaque, le soir du 29 avril, mais sans coordination. Ce fut l’occasion pour Micombero de mettre en pratique son plan d’extermination des Hutu en commençant par les mêmes soldats de Gitega qui avaient été chargés de le tuer».

En terminant, le témoin indique que la crise proprement dite a commencé au terrain de football de Rumonge. « Une grande foule de personnes chantant des louanges pour le président Micombero a été envahie par les Mayi-Mulélé. Mais le seul Muléliste dont je me souviens est le nommé Ryobogoye. C’est lui qui a coupé la tête de la première victime sur le terrain du stade de Rumonge. »

Joseph Bizimana, Tutsi, 61 ans : « J’ai vu mes proches mourir.»

« Lors de l’attaque de ces Mulélistes, je n’ai vu aucun Tutsi », confie Joseph Bizimana, survivant de 1972 de la zone Minago en province Rumonge. Selon lui, il n’y avait pas d’étrangers. « Ceux qui ont attaqué chez moi parlaient tous kirundi. »

Le 29 avril 1972, Joseph Bizimana était à la maison à Minago, près de la rivière Rugata, avec ses parents, ses frères et ses deux cousins. Il était en 5e année primaire et avait 12 ans. « Dans la soirée l’après-midi du 29 avril, nous avons entendu une camionnette qui klaxonnait. Elle transportait des gens avec des machettes et des lances. Ils étaient couverts de feuilles de palmier ainsi que d’herbes sur la tête. Ils criaient : Révolution, Révolution, Micombero Ziii, Micombero Ziiii», raconte-t-il. Ils ont continué vers Minago. « Une deuxième camionnette est arrivée et elle s’est garée sur la route. On vivait à 150 m de la route Bujumbura-Rumonge. Ces assaillants ont commencé à défoncer la porte de notre voisin Nagare. La sœur de ce dernier a crié. J’ai aussi entendu un enfant pleurer. Par après, silence absolu. Les assaillants sont partis».

Par après, une autre voiture est arrivée. Des gens en sont descendus. « Ils se sont dirigés vers chez nous. Leur chef était Zéfaniya que je connaissais bien à l’Eglise Pentecôte de Kwishanga». Ils ont versé une sorte de liquide, de l’essence peut-être, sur la clôture et la maison et ont mis le feu.

Avec une voix entrecoupée, il se remémore les événements : « A leur vue, j’ai pris mon frère pour fuir, mais ma mère me l’a arraché. Elle m’a dit de courir seul. Je me suis réfugié dans un manguier. Ma mère a tenté de se sauver, mais elle n’a pas pu aller loin. Ma mère a été tuée sous le manguier où j’étais caché et mon père dans l’enclos. Mon frère, 2 cousins et un autre enfant qui étaient à la maison ont été tués à la machette et jetés dans la maison en feu. Tétanisé, je regardais la scène. »

Selon lui, quelques mois avant, ils recevaient des menaces à l’école de la part des enseignants et d’autres élèves. « Ils nous disaient : Iyo mizuru yanyu tuzoyica (Nous allons sectionner vos nez) ». Ils répétaient cela à leurs parents mais ces derniers ne prenaient pas la menace au sérieux. «Je pense qu’ils n’étaient pas au courant de ce qui se tramait. S’ils avaient su, nous aurions déjà fui».

Le jeune Joseph s’est caché pendant plusieurs jours. Il a alors décidé de descendre sur Bujumbura. « Arrivé à Rutumo, j’ai rencontré des gens avec des machettes. Ils m’ont donné un coup sur la jambe. Un homme m’a reconnu et les a empêchés de m’achever». Joseph a continué son chemin jusqu’à rencontrer un prêtre du nom de Kamenya qui était avec des militaires. Joseph Bizimana raconte qu’il a vu de ses propres yeux, de Minago à Gitaza, des cadavres des Tutsi gisant sur les deux bords de la route. « Ils ont été enterrés dans des fosses communes, 6 jours après l’attaque, par les JRR. Les corps étaient déjà décomposés».

Nestor Ntunzwenimana, Tutsi, 61 ans : «Avant, il n’y avait pas de mauvais climat.»

« Les Hutu sont arrivés très tôt le matin du 1er mai 1972. Ils ont sommé mon père de les suivre et il s’est exécuté car il ne se souciait de rien. Ils étaient munis de machettes et étaient couverts d’herbes », témoigne ce survivant de la colline Gikuzi, commune Vugizo en province Makamba. «Ma mère a eu peur et elle nous a dit, mon frère et moi, de fuir. Ils sont revenus nous chercher, mais ils ne nous ont pas trouvés. On s’était réfugié chez un voisin Hutu qui nous a cachés sous une peau de vache. » Nestor n’a jamais revu ni son père, ni son autre frère.

Selon Nestor Ntunzwenimana, il connaissait la plupart des assaillants. Ils étaient leurs voisins. « Les massacres ont duré toute une semaine. Il n’y avait pas de mauvais climat entre les habitants de Gikuzi. La plupart de ceux qui étaient arrêtés ne revenaient plus ».

Eliazer Juma, Hutu, 68 ans : « Beaucoup de Hutu sont morts par après.»

Selon cet habitant de la zone Kayogoro, commune Mabanda de la province Makamba, la région était calme avant le 29 avril. « A cette date, nous avons entendu que les ‘’Mulélistes’’ ont attaqué en provenance de Nyanza-Lac. Les gens ont commencé à avoir peur. Quand ils sont arrivés dans la région, ils criaient ‘’UPRONA Zii, UPRONA Zii’’».

Comme la grande partie de la population était uproniste, elle s’est, dans un premier temps, désolidarisée de ces assaillants. « Ils brûlaient les permanences du parti. Ils ont commencé à enseigner leur idéologie de massacrer les Tutsi. Comme ils étaient Burundais, certains habitants les ont suivis. Les gens se sont divisés en Hutu et Tutsi. Sur notre colline, ils n’ont pas tué des Tutsi».

Ce témoin raconte que les militaires sont arrivés par après : « Ils ont tué certains assaillants, d’autres ont fui. Les militaires se sont alors associés à nos voisins Tutsi. Ils ont organisé un rassemblement au rond-point de la colline Karinzi dans la zone Kayogoro. Tout le monde s’y est rendu. Ce qui nous a surpris, c’est que les Tutsi ont donné une liste de 12 noms aux militaires. » Après la lecture des noms, les militaires ont sommé les autres d’aller traquer les ‘’Mulélistes’’ (Kuvijira). « Nous pensions qu’ils leur avaient trouvé du travail. Par la suite, nous avons su que les 12 personnes ont été tuées sur place. Pendant la nuit, la plupart des Hutu ont fui vers la Tanzanie. » Il cite l’agronome Gérard Nyandwi, le commerçant Gahori, le chauffeur Banyankanzi, Mpinduka, Rwiha, etc. «Beaucoup de Hutu sont morts, par après».

Anselme Bitamenyimana, Tutsi, 68 ans : « Parmi les assassins, il y avait nos voisins Hutu et ceux venus de Nyanza-Lac. »

« Nous avons été arrêtés, le 1 er mai, puis conduits à Vugizo par nos voisins Hutu et ceux venus de Nyanza-Lac. Le seul crime était que nous sommes Tutsi », confie Anselme Bitamenyimana, un survivant de la sous-colline Kabuye, colline Martyazo de la commune Vugizo. « A la commune, il y avait beaucoup de personnes. Mais aussi beaucoup de sang. Plusieurs Tutsi avaient été tués. Nous n’avons pas vu où ils ont été enterrés».

Selon lui, ils étaient incarcérés au chef-lieu de la commune. « Dans la cellule, nous étions au nombre de 11 Tutsi. Il y avait trop de sang». Il raconte qu’ils ont été sauvés par des Hutu, dont Jacob Ndamugoranye, Buraheteye, Raphaël Baricako et leur chef de colline Térence Baharirwa. « Ils ont dit à nos geôliers que Dieu leur a révélé qu’il faut nous relâcher. Mais qu’Il a autorisé l’assassinat d’un seul d’entre nous. Ils ont cité le nom de Zacharie Rurerekana. Le sang s’est retiré de son visage. Il est devenu noir, alors qu’il avait un teint clair. Il était derrière moi sur la ligne. Il a été mis devant une fosse et on lui a assené un coup de machette sur la tête. Il est tombé dans la fosse. Cette image est toujours gravée dans ma tête». La raison est qu’il avait fait de la politique depuis longtemps. « Cette fosse se trouve à l’endroit où se trouve actuellement le centre de santé de Vugizo».

Ce survivant affirme que les Tutsi ont été massacrés pendant une semaine. Les permanences du parti Uprona brûlaient. Notre administrateur communal, Frédéric Niyonizigiye, avait été tué à Nyanza-Lac en provenance de Rumonge.

M. Bitamenyimana ne croit pas aux Mulélistes : « On disait que ce sont de petits hommes poilus avec des queues, mais c’est faux. C’étaient des Hutu qui avaient reçu des enseignements afin de prendre le pouvoir. J’ai même vu leur drapeau flotter à la commune. »

Le témoin fait savoir qu’un hélicoptère est arrivé le samedi. Il a trouvé les assaillants en train de partager les viandes après avoir tué la vache d’un certain Aloys Mbonyingingo qui était le secrétaire communal. « L’avion a fait un carnage. Les survivants ont fui vers la Tanzanie. » Le dimanche, poursuit le témoin, des véhicules militaires en provenance de Gitega sont arrivés. « Ils ont menti qu’ils veulent récompenser les Hutu pour le travail qu’ils ont accompli. Tous les Hutu se sont rassemblés à l’endroit appelé Gasekere. Les militaires les ont fusillés. Les massacres des Tutsi se sont arrêtés, ce jour-là. Dès lundi, les tueries des Hutu ont commencé pendant plusieurs jours. » Et de souligner que certains Tutsi en ont profité pour se venger.

Le témoin assure que la plupart de ceux qui les ont arrêtés sont encore en vie. « Lorsque j’ai une fête, je les invite et vice-versa. Nous nous sommes pardonnés».


Autres temps, autre commission

Gélase Daniel Ndabirabe : « L’ONU n’était-elle pas encore existante en 1972? »

Lors de la clôture provisoire des enquêtes et exhumations des fosses communes de la crise de 1972 dans les provinces Rumonge et Makamba, le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, s’en est pris aux Nations unies et au patron de la Commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi, Doudou Diène. « Est-ce que, en 1972, le Burundi était une île au point de s’entretuer sans que personne n’intervienne ? L’ONU n’était-elle pas encore existante ? » Et d’ajouter : « Il y a quelqu’un qui s’est fait un champion des droits de l’Homme. Je vais le citer : c’est Doudou Diène. Il crie haut et fort que les droits de l’Homme ne sont pas respectés au Burundi. Mais, il n’est jamais venu pour voir ces ossements. Cela montre que tout ce qu’il raconte ne concerne pas les droits de l’Homme. C’est de la politique. Les Nations unies ont échoué donc elles n’ont rien à nous enseigner. Nous allons nous occuper nous-mêmes des droits de l’Homme. »Pour Me Gustave Niyonzima, les propos tenus par Gélase-Daniel Ndabirabe ne reflètent pas la réalité, si l’on s’en tient à la mission et au mandat de ladite commission. Selon lui, son mandat est, entres autres missions, de mener une enquête approfondie sur les violations des droits de l’Homme commises au Burundi depuis avril 2015, notamment pour en évaluer l’ampleur et déterminer s’il s’agit de crimes de droit international, afin de contribuer à la lutte contre l’impunité.

« Plutôt, les enquêtes pour 1972 cadrent avec les dispositions du premier protocole, deuxième chapitre, article 6 point 10 de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi. » Il est prévu la mise en place par le Conseil de Sécurité des Nations unies d’une Commission d’enquête judicaire internationale sur le génocide et autres crimes contre l’humanité. Elle aura, entre autres, pour mission d’enquêter et d’établir les faits couvrant la période allant de l’indépendance du Burundi en 1962 à la date de la signature de l’accord.

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