L’hôpital ’’Natwe Turashoboye’’ de Karusi a été le théâtre d’une scène bouleversante ce lundi 22 septembre. Une erreur d’identification des corps à la morgue a conduit deux familles à vivre une épreuve inédite : chacune croyant récupérer le corps de sa parenté, l’une d’elles s’est retrouvée à enterrer la défunte de l’autre.
Dès l’aube, la famille venue du chef-lieu de la commune Muyinga (province de Buhumuza) ce lundi 22 septembre, s’était rendue à Karusi pour rapatrier le corps de leur parenté décédée quelques jours plus tôt.
Mais après plusieurs heures d’attente, l’inattendu est tombé : la dépouille qu’ils réclamaient avait déjà été remise la veille à une autre famille de Kiremba, dans l’intérieur de Butanyerera.
L’émotion a été vive. Les pleurs des proches, déjà meurtris par la perte, ont redoublé. « On nous a annoncé que notre défunte avait été enterrée ailleurs, par d’autres gens. C’est une douleur qu’aucune famille ne devrait vivre », a lâché, la voix brisée, un membre de la famille venue de Muyinga.
Deux femmes, un même prénom
Selon les explications du personnel de la morgue, la confusion viendrait d’un détail troublant : les deux femmes décédées portaient le même prénom. Une homonymie qui a semé le désordre dans l’identification, accentuée par une différence d’âge l’une était âgée, l’autre plus jeune.
Ainsi, la famille de Kiremba, convaincue de récupérer le corps de sa parenté, a procédé aux obsèques, ignorant qu’il s’agissait d’une autre défunte.
Le lendemain matin, mardi 23 septembre, la famille de Muyinga, accompagnée des autorités locales et de la police, s’est rendue à Kiremba. Une exhumation a été autorisée afin de s’assurer de l’identité de la dépouille. Objectif : rapatrier le corps pour offrir à la défunte des funérailles dignes dans son village d’origine.
Sur place, la tension était palpable. Les familles, toutes deux bouleversées, ont exprimé leur incompréhension face à ce qu’elles ont qualifié de ’’drame évitable’’.
L’hôpital reconnaît l’erreur, mais appelle à la vigilance
Contactée à ce propos, la direction de l’hôpital « Natwe Turashoboye » de Karusi admet l’erreur, tout en pointant une responsabilité partagée : « La famille s’est trompée et a emporté un corps qui n’était pas le sien. Les deux patientes étaient des femmes et portaient le même prénom. Cela a entraîné une confusion ».
Désormais, l’hôpital appelle les familles à plus de prudence lors du retrait des corps à la morgue. « Il est nécessaire de vérifier minutieusement l’identité auprès du personnel, afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent », a ajouté la direction.
Un appel à mieux encadrer les morgues
Ce tragique incident soulève toutefois des questions plus larges sur la gestion des morgues dans la plupart des hôpitaux du pays. Plusieurs observateurs estiment qu’un protocole plus rigoureux notamment par l’apposition d’étiquettes d’identification claires et la vérification croisée avec la famille pourrait prévenir de tels incidents déplorables.
En attendant, les deux familles, déjà durement éprouvées par la perte d’un être cher, devront encore trouver la force de surmonter cette confusion macabre.






None iyo famille yatanguye gutora ikiziga ntiyigeze ibona ko itwaye ikitarico mugihe bariko barasezera? Abantu bamusezeye ntamuntu numwe qui lui etait proche pouvant constater les petits details sur le corps sans vie. Ivy’ibitaro ntaco ndabivugaka , gusa de telles erreurs renseignent sur la qualite des prestations. Que le Seigneur tout puissant aide les familles eprouvee afin de surmonter cette douleur.
C’est vraiment triste pour toutes les 2 familles
Et on appelle l’hopital » twese turashoboye » ? C’est une vraie honte de la part des responsables de l’hopital , le pire est que cet hopital n’assume pas totalement sa responsabilité . Je n’exclus nullement pas qu’il puisse exister des confusions des médications dans cet hopital! Ntaco bashoboye