Ces derniers jours, les autorités administratives des communes urbaines de la mairie de Bujumbura rivalisent dans la prise des mesures visant à garantir et à renforcer la sécurité dans leurs entités respectives. Après Ntahangwa, c’est maintenant le tour de Muha qui vient de prendre des mesures relatives justement à la sécurité. Des mesures qualifiées de draconiennes par certains résidents. La population est contrariée.
Depuis le mardi 14 mai 2024, les salles de cinéma, les vendeurs ambulants de Mukeke et de Ndagala ainsi que les boutiques proposant des boissons Brarudi et des boissons traditionnelles comme la bière de sorgho avec consommation sur place sont tous dans le viseur des autorités de la commune urbaine de Muha. Certains ont été formellement sommés d’arrêter leur travail.
« J’ai une salle de cinéma qui ouvre tous les jours à 15 h, sauf les week-ends. C’est mon gagne-pain. Je peine à réaliser en quoi une salle de cinéma nuit à la sécurité. », raconte un propriétaire d’une salle de cinéma.
« Nous ne demandons pas de la charité, mais seulement un droit de gagner notre vie dignement. Nous n’avons en aucun moment contribué à nuire à la sécurité. Nos clients viennent, achètent une bouteille de sorgho et la prennent tranquillement. Interdire la consommation sur place est un coup dans le dos venant des personnes qui sont censées nous soutenir. » Tels sont certains propos de la part des vendeurs de la bière de sorgho.
Les mêmes lamentations sont entendues auprès des vendeurs de boissons Brarudi qui qualifient ces mesures de discriminatoires puisqu’elles semblent être conçues pour frapper durement ceux qui sont déjà aux prises avec la précarité économique. « Nous priver de notre gagne-pain sans nous offrir des solutions alternatives viables est non seulement inhumain mais aussi destructeur », juge un vendeur de boissons de la Brarudi.
Un autre résident de la commune urbaine de Muha trouve que la vie à Bujumbura devient de plus en plus dure. Il fait savoir que les vendeuses de Ndagala et de Mukeke qui circulaient jusqu’à leurs domiciles leur faciliter les choses. « Désormais, nous sommes contraints de nous rendre à Gisyo ou à Kibenga pour les acheter », déplore-t-il.
Ces mesures de renforcement de la sécurité prises en commune urbaine de Muha interviennent une semaine après celles prises en commune urbaine de Ntahangwa qui limitent les heures de travail des agents de Lumicash et Ecocash à 18 h.
Burundi est mal organisé non seulement en sécurité mais aussi en ce qui est de deplacement et de nourriture.si on ne met pas en résolution ces menaces, la sécurité restera moindre. Ce qui est de la chômage je ne parle rien! Victimes sommes nous les citoyens!!!
🤣🤣🤣🤣🤣🤣 En quoi le divertissement et la nourriture pour le bien-être des gens sont devenus un danger pour??
Hasigaye yaho Abarundj bazovyuka basanga ako gahugu kanyitse vyooo
Ukugabanya ubwinshi bwamasengero vyabananiye pour la sécurité du peuple, mais ibindi vyo ngo ncyore😅Mpojeje Abarundi twese aho Turi hose!
Va-t-on aussi fermer tous les endroits fréquentés par beaucoup de monde? Eglises, marchés, magasins, aéroport, stades, frontières (celle de notre voisin du Nord l’est déjà) …
Non évidemment, car on n’est pas en état d’urgence, même s’il y a quelques grenades qui explosent et font des victimes ici et là. Des mesures policières devraient être déployées, mais non la fermetures de quelques lieux choisis au hasard (ou choisis selon le bon vouloir de l’autorité communale, ou alors selon les ordres qui venus d’en haut).
Au niveau où nous en sommes, la population a besoin d’être calmée, rassurée; il ne sert à rien de donner dans l’agitation qui amplifie la psychose et l’impression que l’ennemi est partout et nulle part.
le problème de la sécurité
Ce dernier est dans les mains de l autorité
pour tant de restrictions pour les habitants comme fermeture de cinéma , de débit de boissons
Si il y a des problèmes de sécurité, c est la faute de la police, renseignements.
ils sont des milliers a parcourir la ville
Mais incapables d arrêter cinq , six malfaiteurs quasi tous ensemble sur la place du marché…..
C est quoi comme surveillance ?
Nulle, mal formée, pas disciplinée, pas motivée….
C est du n importe quoi
1. Vous ecrivez:« Je peine à réaliser en quoi une salle de cinéma nuit à la sécurité. », raconte un propriétaire d’une salle de cinéma… »
2. Mon commentaire
Je suis quand meme surpris par une telle reaction.
C’est une réaction qui frise la complicité avec les malfaiteurs potentiels!
@H
Ibi vya cinema binyibukije aho naba Dodoma muri Tanzania mumyaka ya 1970/1980. Salle de cinema yari ihari yari iy’abahinde. Umusi umwe narinjiyeyo nsanga naguze ticket ya film indien, aho kugura iyiri mucongereza. Naciye nsohoka kandi amashilingi nari natanze yahereyeyo (mugabo ntiyari menshi).