La réponse donnée samedi 13 janvier par le ministre de l’Intérieur aux plaintes de la Confédération des syndicats du Burundi (Cosybu) est sans équivoque : «Nous comptons faire un dialogue avec les syndicalistes. Mais, qu’ils ne prétendent pas faire une entorse au processus de contribution».
Selon lui, «ce sont les Burundais, eux-mêmes qui ont proposé de pouvoir donner leurs contributions aux élections». Le ministre Barandagiye évoque le dialogue organisé à l’endroit de la population par la CNDI. Avant de soutenir que c’est un processus d’ailleurs habituel: « C’est un exercice qui a eu lieu par le passé».
En outre, poursuit-il, la Constitution demande à tout un chacun de soutenir la promotion de la démocratie. Il serait donc incompréhensible de s’y soustraire. Ceci au moment où « même les étrangers » contribuent pour les élections au Burundi. Il invite cependant ceux qui auraient un motif ’’pour se dérober à ce devoir citoyen’’ de le lui signaler par une correspondance.
Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, appelle au respect de la loi. En effet, souligne-t-il, la Constitution, la loi des finances publiques et la loi communale sont claires par rapport à de telles contributions. Il indique que la «contribution aux élections» est prévue dans les lois budgétaires depuis 2016.
Pour cet activiste de la société civile, la ’’collecte forcée’’ ne va pas atteindre de bons résultats. Il exhorte le gouvernement et les syndicats au dialogue social.
Pour rappel, les syndicats de la santé SNTS et le Synapa ont aussi sorti un communiqué conjoint mercredi 10 janvier. Ils dénoncent le caractère «obligatoire» de ces contributions et sollicitent un dialogue.
Il faudra essayer un minimum d honetêté quand les autorités parlent de ce que voudrait Le peuple…c’est elles même dont il s’agit!
Pourquoi les faux politiciens s’enferment toujours dans leurs bureaux et sortent des déclarations au nom du peuple? Qui peut m’éclairer c’est quoi le peuple dont parlent souvent les autorités burundaises?? Y a t-il des instituts de sondages au Burundi pour parler réellement de l’opinion du peuple???
@ Barandagiye: Selon lui, «ce sont les Burundais, eux-mêmes qui ont proposé de pouvoir donner leurs contributions aux élections».
Le ridicule ne tue pas. Tout est mis sur le dos du peuple qui souffre le martyr à cause d’un pouvoir qui n’a aucune vision pour la population burundaise à part changer la constitution pour se maintenir indéfiniment au pouvoir en n’y faisant rien, évidemment.
Dictature quand tu nous tiens. Mitterrand avant raison quand il disait que « un dictateur n’a rien de concurrent à sa taille tant que le peuple ne décide pas de relever le défi »
Ayo.matora barashaka bayareke kuko resultat yayo irazwi a l’avance pour epagner un peu d’argent. Kuko vous obligez les gens a contribuer a voter oui. Bon ou est la democratie dans tout ca? ?? vous vous moquez des barundis en particulier les hutus que peter est censer de sauver.
Iyo mugeze gutanga akazi
Musaba ikarata y ubu DD canke igiturire.
Wumva twebwe tutari aba DD dutangira iki?
Monsieur Barandagiye et ses subalternes exagèrent quand même.
◙ Dites-moi par exemple pour quelle raison un paysan rabougri de Kivuvu dans les hauteurs de Bugendana (il ne sait même pas que la campagne d’explication de la révision de la constitution a été lançé dans sa propre commune) devrait être associé dans la réféction du Stade de Gitega en raison de 200 BIF?
◙ Pourquoi les autorités de Gitega n’ont-ils pas pensé à faire payer une somme aux utilisateurs de ce stade afin de percevoir des sommes pour sa réféction au lieu de faire recours aux gens démunis? Pourtant tous les meetings importants se passent dans ces stades, sans parler d’autres rencontres.
◙ Pourquoi par exemple faire perdre du temps à nos braves parents pour faire construire des centres de santé qui ne seront jamais approvisionnés en médicaments et alors que quand la malaria frappe ils font recours à l’ « umubirizi » ?
Mr Barandagiye bwira aba dd baterere abandi utureke kuko muri politique ntagahato ni choix umuntu agira canke mutubwire kwari effort de guerre yabuyoya ou le fameux ikori ryumutwe de Micomibi