Tout le monde était en place à la Cour d’Appel de Ngozi pour que l’Affaire de la journaliste Sandra Muhoza poursuivie pour « atteinte à l’intégrité du territoire national” et “aversion raciale » soit entendue au fond. Mais un émissaire de la présidente de la Cour d’Appel de Ngozi est venu annoncer que la séance est reportée pour mercredi 19 novembre.
Raisons invoquées : « La présidente de la Cour d’Appel de Ngozi qui entend prendre les choses en main dans cette affaire, n’est pas disponible parce qu’elle n’a pas encore bien parcouru ce dossier qui lui est parvenu avec retard ».
En date du 14 octobre 2025, le Tribunal de Grande Instance de Ngozi a pris la décision de maintenir en détention Sandra Muhoza. Cette mesure décriée par les avocats de cette journaliste et les organisations de défense de la liberté de la presse comme RSF.
Cette décision est tombée après son transfert de la Prison centrale de Mpimba à la Prison pour femmes de Ngozi et suite à l’audience du 7 octobre au TGI Ngozi où la défense de cette journaliste a relevé plusieurs irrégularités dans la procédure.
C’est notamment le fait que le procureur de la République à Ngozi n’a jamais auditionné Sandra Muhoza avant de la poursuivre alors que l’affaire porte un nouveau numéro.
Il y a également le fait que le dossier présente les mêmes accusations que celui déjà examiné par la Cour d’appel de Mukaza, qui s’est déclarée incompétente, l’infraction ayant été commise en dehors de sa juridiction.
Malgré cela, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ngozi, Franck Ngomanziza, a maintenu les chefs d’accusation portés contre la journaliste Sandra Muhoza, arrêtée le 13 avril 2024 par des agents du SNR, le Service national de renseignements.






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