Des parents sont en colère après la confiscation et la destruction de chapelets appartenant aux élèves catholiques. L’incident s’est produit à l’école fondamentale de Cuzwe, zone Kiramira, commune Cibitoke, où le directeur aurait interdit le port de tout signe religieux autre que celui de l’Église protestante à laquelle appartient cet établissement.
Tout est parti des chapelets arrachés et des élèves renvoyés. Le mercredi 8 octobre, à l’école fondamentale de Cuzwe, dirigée par l’Église Méthodiste Libre, une vive tension a éclaté entre la direction et certains élèves catholiques.
Selon plusieurs témoins, le directeur de l’établissement, Désiré Barabesha, aurait procédé à une inspection des élèves avant de déchirer et confisquer les chapelets portés par plusieurs d’entre eux. Les élèves qui ont refusé d’obtempérer auraient été renvoyés de la salle de classe, provoquant la colère de nombreux parents et habitants du village.
Approchés, la plupart des parents d’élèves dénoncent une atteinte à la liberté de culte. Soutenus par le chef de colline, ils dénoncent un acte d’intolérance religieuse et demandent que leurs enfants puissent continuer à étudier sans discrimination fondée sur la religion.
« Depuis treize ans que cette école existe, il n’y a jamais eu de problèmes de ce genre », a déclaré un parent venu s’informer sur place.
Certains accusent la direction de vouloir imposer les pratiques de l’Église protestante aux enfants catholiques, dans une école pourtant publique d’accès mixte.
L’administration communale appelle au calme
Informé de la situation, le directeur communal de l’enseignement à Cibitoke, Jérémie Sibomana, a promis la tenue d’une réunion urgente pour apaiser les tensions et rappeler le cadre légal.
Il a précisé que les écoles confessionnelles doivent respecter la liberté de culte et que le port discret du chapelet sous la chemise ne contrevient à aucune règle.
M. Sibomana a en outre demandé au directeur de l’établissement concerné de laisser les élèves catholiques porter leurs chapelets à l’intérieur de leurs vêtements, dans le respect de la neutralité scolaire.
De nombreuses voix demandent qu’il y ait un rappel des règles dans les écoles sous convention. Les autorités éducatives locales envisagent de renforcer la sensibilisation des responsables d’écoles confessionnelles afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Cette affaire de Cuzwe met en lumière les défis persistants de la coexistence religieuse dans certaines institutions éducatives, alors que la Constitution du Burundi garantit pourtant la liberté de religion et de conscience pour tous les citoyens.







A moins que le chapelet fait partie de l’uniforme scolaire. Le port de quelque autre objet relève de l’extravagance dans la tenue vestimentaire. Seulement ce manquement ne méritait pas un renvoi.
le ZELE nayiheruka mubanye politique sinarinzi ko nomuvyimana umuntu agira ZELE muguhonyanga agateka kabagenzi we. Umuntu nk’uyo nta
kwiye kuba umuyobozi
« Umuntu nk’uyo nta
kwiye kuba umuyobozi »
Kuba umuvugabutumwa hoho n’ibara ku mutemere!