Les parents d’élèves finalistes du post-fondamental en commune Rugombo saluent l’implication de l’ONG belge ENABEL dans l’encadrement des élèves de cette localité grâce à un programme d’exercices-types partagés entre cinq lycées de la région. Une initiative qui vise à améliorer les résultats aux examens d’État et à favoriser l’entraide pédagogique durable.
En commune Rugombo, les regards sont tournés vers les épreuves nationales. Les élèves finalistes du post-fondamental, issus de cinq établissements secondaires, bénéficient actuellement d’un encadrement pédagogique intensif grâce à l’appui d’ENABEL, l’Agence belge de développement.
Les écoles concernées sont le Lycée communal Cibitoke, le Lycée communal Rugeregere, le Lycée communal des Amis, le Lycée communal Karurama et le Lycée communal Murwi.
Sur l’initiative du ministère ayant l’éducation dans ses attributions, à travers son bureau provincial, le Lycée communal Cibitoke a été choisi comme centre de convergence pour les sessions de renforcement.
Mutualiser les compétences
Les élèves participent activement à des épreuves types, des simulations proches des examens nationaux. L’objectif est d’identifier les lacunes, mutualiser les compétences et augmenter les chances de réussite. « Ce programme permet aux élèves des différentes écoles d’échanger des savoirs et de mieux comprendre les matières difficiles », explique Danick Niyomwungere, élève participant à l’exercice.
Encadrés par des enseignants expérimentés, les élèves travaillent en petits groupes sur des matières clés, avec des corrections collectives et un soutien méthodologique. Marc Kubwimana, enseignant superviseur témoigne : « Autrefois, ce genre d’activités existaient mais elles manquaient de moyens. Grâce à ENABEL, nous disposons maintenant des supports pédagogiques nécessaires et même des frais de transport pour les élèves et les enseignants. »
Etendre le programme à travers tout le pays
Les parents se réjouissent de cette initiative. Ils estiment que ce cadre structuré de révision renforce la motivation des élèves et améliore leurs performances scolaires. Plusieurs souhaitent l’extension de ce programme dans tout le pays. « Si toutes les écoles du Burundi pouvaient bénéficier d’un tel accompagnement, les résultats aux examens d’État seraient nettement meilleurs », fait remarquer un parent rencontré au chef-lieu de la province de Cibitoke.
Dunia Minani, directeur du Lycée Cibitoke, se montre enthousiaste quant aux retombées positives du programme. Il voit dans cette initiative un moyen de positionner son établissement comme une école centrale. « Il faut que les enseignants s’engagent pleinement à corriger les épreuves-types et à guider les élèves. Nous avons reçu des formations pour cela. C’est maintenant à nous de faire notre part ».
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