Déclaration du président Evariste Ndayishimiye, ce vendredi 26 décembre, à Muramvya, dans une émission publique en cours.
« Pour les impôts et taxes, il y a eu une augmentation de 300 milliards de BIF par rapport à l’année précédente », a annoncé le chef de l’État dans son mot introductif de cette émission publique. D’après lui, cela prouve que les gens ont bien travaillé, ont eu des bénéfices, que le Burundi est sur la bonne voie du développement. Il a souligné d’ailleurs que le Burundi est devenu un pays de « gens heureux » : « Des milliers de véhicules, de motos… ont été achetés par des Burundais. » Pour lui, il ne reste qu’à organiser la gestion et l’utilisation de ces taxes et impôts afin que cela soit bénéfique à la population, au pays.
En ce qui concerne l’électrification du pays, il a indiqué que depuis 2020, le taux d’électrification a augmenté de 3 %. Quid de l’adduction d’eau potable ? Là, le chef de l’État a signalé que le gouvernement est en train de faire de son mieux pour qu’aucune colline ne reste sans être alimentée en eau potable. Dans certains coins, nous avons décidé d’avoir recours au forage. « Parce que notre sous-sol est plein d’eau. »
L’augmentation de la production agricole tient à cœur au gouvernement. « Pour les semences, le gouvernement contribue à hauteur de 50 % tandis que pour les fertilisants, sa contribution est de 71 %. Je lance donc un appel aux investisseurs d’investir dans la transformation de la production agricole et son exportation. »
Toujours dans le cadre du développement, les minerais sont en train d’être exploités et exportés. « De juillet à décembre, nous avons déjà eu 14 millions de dollars américains et 1 800 jeunes ont eu de l’emploi. »
Des défis aussi
À cette occasion, le chef de l’État a reconnu que des défis n’ont pas manqué durant cette année. C’est entre autres la pression démographique, qui, selon lui, a un impact négatif sur l’économie du pays. Il y a aussi les mauvaises habitudes. Là, le président Ndayishimiye a évoqué le cas des cadres de l’État qui n’ont pas encore compris leurs missions. « Ils travaillent comme des mercenaires et pas dans l’intérêt général du pays et de la population. »
L’autre défi est lié au changement climatique. Ici, il a donné l’exemple de la province de Kirundo, qui, avec le déficit pluviométrique, va enregistrer une faible production du maïs. C’est le cas aussi des inondations de Gatumba qui ont obligé, selon lui, plusieurs familles à se déplacer.
Malgré ces défis, le chef de l’État a demandé aux Burundais de ne pas se décourager. « Le Burundi est en sécurité, il n’y a pas de maisons qui brûlent et les Burundais ont de quoi manger », a-t-il rassuré, notant que les forces de sécurité et de l’ordre sont là pour protéger le pays et son peuple.
À cette émission publique, le président de la République s’est fait accompagner par les membres de l’exécutif.







Charte des utilisateurs des forums d'Iwacu
Merci de prendre connaissances de nos règles d'usage avant de publier un commentaire.
Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, appelant à des divisions ethniques ou régionalistes, divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne, utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans mentionner la source.
Iwacu se réserve le droit de supprimer tout commentaire susceptible de contrevenir à la présente charte, ainsi que tout commentaire hors-sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier. Par ailleurs, tout commentaire écrit en lettres capitales sera supprimé d’office.