Jeudi 25 avril 2024

Économie

La politique économique du Cndd-Fdd : « une utopie »

L’association Parcem bat en brèche la conviction du secrétaire général du parti au pouvoir selon laquelle la relance de l’économie burundaise est possible sans devoir recourir aux bailleurs de fonds traditionnels.

Faustin Ndikumana : « C’est utopique de projeter une relance économique dans le contexte actuel. »
Faustin Ndikumana : « C’est utopique de projeter une relance économique dans le contexte actuel. »

Faustin Ndikumana, directeur exécutif de l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et le Changement des Mentalités (Parcem), n’a pas la langue dans sa poche : « Nous ne sommes pas d’accord avec la déclaration fantaisiste qui ne se réfère à aucun élément chiffré ». Pour Parcem, le Burundi est dans la politique de survie que la vision économique du général Evariste Ndayishimiye, SG du parti au pouvoir, ne ferait que pérenniser.

Il s’inscrit en faux contre la conviction du SG comme quoi beaucoup de Burundais mangent sans produire et qu’il faudrait remettre au travail les bouches inutiles. « 35% de la population burundaise est sans terre », fait-il d’emblée remarquer. Bien plus, malgré la subvention à coup de milliards des intrants agricoles, le déficit alimentaire est de 30% de la production. L’indice de la faim est un des plus élevés au monde. Le pays est donc loin de l’autosuffisance alimentaire et, aujourd’hui plus que jamais, le secteur agricole a tant besoin des bailleurs de fonds traditionnels.

Autre remarque : le paiement régulier des salaires des fonctionnaires, malgré la crise. « On se targue de payer les fonctionnaires. Or, très peu de Burundais vivent du secteur structuré de la Fonction publique ou du secteur parapublic et privé. »

Quant aux fonctionnaires « qui ne travaillent que deux ou trois heures par jour », Parcem fait observer que les moyens pour mettre au travail les fonctionnaires manquent : véhicules, projets, etc. « Ils n’ont d’autres choix que de tourner les pouces. » Pire, les documents de référence, en l’occurrence le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), font défaut et la Vision 2025 n’est pas consultée. «Or, c’est le contenu de ces documents qui mettent les fonctionnaires au travail ». Et de conclure : « C’est utopique de projeter une relance économique dans le contexte actuel. Ce que fera la population, c’est la résignation. »

Quid sur le niveau de croissance actuel du Burundi ?

Selon Parcem, le Burundi part d’une situation où malgré les apports des bailleurs de fonds, la croissance a toujours été morose depuis les onze ans que le Cndd-Fdd vient de passer au pouvoir. « La croissance n’a jamais atteint les 7% exigés par les experts. La situation risque de s’empirer si le Burundi tournait le dos aux traditionnels bailleurs de fonds. »

Pour encore étayer son crédo que la relance est impossible sans l’appui des donateurs, M. Ndikumana évoque aussi le contexte de la déclaration de Paris. « Le Burundi était toujours classé parmi les pays fragiles qui devaient bénéficier des appuis publics au développement (APD) ». Et, selon un récent rapport de la Banque Mondiale, le Burundi est l’un des cinq premiers pays au monde qui dépendent de l’APD. Le directeur exécutif hausse alors le ton : « Aujourd’hui, on se demande alors l’alternative à l’assèchement de ces ressources de capitaux parce que dans le budget, l’investissement était à plus ou moins 95% financé par l’extérieur. »


« Pas d’investissement, pas de relance »

Parcem insiste sur le rôle incontournable de l’appui étranger notamment pour ce qui est des investissements, locomotive de la croissance économique.

Le poste frontalier de Kobero (frontière nord-est avec la Tanzanie) où passe l’essentiel des importations (900 millions de dollars) et des exportations (180 millions de dollars), selon Parcem.
Le poste frontalier de Kobero (frontière nord-est avec la Tanzanie) où passe l’essentiel des importations (900 millions de dollars) et des exportations (180 millions de dollars), selon Parcem.

M. Ndikumana balaie du revers de la main les propos du SG du Cndd-Fdd que malgré le retrait de la coopération occidentale les infrastructures se construisent comme les routes Mwaro, Gatumba, le centre-ville de Gitega. « Le pays construit ces routes sur les derniers appuis des bailleurs ». Et de faire observer qu’au niveau des infrastructures aucun barrage hydroélectrique, même celui de Mpanda, n’est terminé. Pire, le ministère de l’Energie et des Mines vient de déclarer qu’il ne sait pas quand ce barrage sera fonctionnel.

M. Ndikumana affirme aussi que tous les budgets des ministères, surtout les ministères économiques, ne couvrent que le fonctionnement et l’allocation des salaires. Et de se récrier : « Qui peut parler de relance économique sans investissement ? »

Très prolixe sur cette question , le directeur exécutif de Parcem souligne que selon le rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 2009 intitulé « Un plan d’action pour les infrastructures au Burundi », le pays a besoin d’un programme d’investissement des infrastructures de qualité estimé à 4,6 milliards de dollars, soit 8.000 milliards de Fbu. « C’est cela qui entraînerait la croissance de 7% souhaitée. »

« Où va-t-on les trouver sans l’APD ? »

Bien plus, quand un pays se lance dans une campagne d’investissement, il doit absolument augmenter les importations (matière premières, intrants industriels, etc.) Or, aujourd’hui, les besoins annuels en importation du Burundi tournent autour de 900 millions de dollars contre 180 millions de dollars pour les exportations. Il faut environ 720 millions de dollars additionnels pour couvrir les importations ordinaires. « Où va-t-on les trouver sans la contribution de l’APD ? »

Dans son analyse, le directeur exécutif de Parcem revient aussi sur l’investissement direct étranger (IDE). Pour lui, l’étiquette de pays en crise limite l’affluence des investisseurs étrangers. Elle est la moins élevée de la sous-région, comme en témoigne la crise de l’occupation des hôtels à Bujumbura. Pourtant, c’était un investissement soutenu par l’Agence de promotion des investissements (API). « Va-t-on recourir aux transferts de notre diaspora ?

Non, ses moyens sont dérisoires. Même en période de paix, le niveau des transferts de la diaspora était faible. »

La dernière solution envisageable est le recours au marché financier extérieur. Là aussi, Parcem est catégorique : « La performance et la croissance de notre économie ne permettent pas d’y accéder. La marge de manœuvre est très réduite. »

Comme dernier argument pour nuancer l’optimisme du SG du parti Cndd-Fdd, M. Ndikumana relève que le Burundi se heurte à un niveau de corruption élevé et à sa faible capacité de planification. Ces infirmités donnent une note en dessous de la moyenne dans la cotation régulière de la Banque Mondiale. Elles limitent l’accessibilité du Burundi aux crédits consistants. « Par exemple, la Banque Mondiale vient de donner 50 millions de dollars pour financer le secteur café et cela sur six ans. Ailleurs, comme au Rwanda, par exemple, la Banque Mondiale donne 200 millions ou même 300 millions annuellement. »

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Forum des lecteurs d'Iwacu

25 réactions
  1. Bakari

    @Orignal
    « Le ciel est un lieu bien précis oú Dieu habite.  »
    Vous avez l’air de bien connaître ce lieu.
    Auriez-vous déjà fait un tour par-là? Dans ce cas nous pourrions vous appeler un revenant! A une certaine époque dans le pays de Ntare Rushatsi on parlait de revenants; ils portaient le nom de « mizimu » = « esprits des ancêtres », si je ne me trompe!

  2. Inyankamugayo

    UUuuuuuhh, uwo mugabo wa Parcem yagarutse kutwumvisha ko tutabonye bakavamahanga tutobaho. Ngo « ..La situation risque de s’empirer si le Burundi tournait le dos aux traditionnels bailleurs de fonds. »

    Il avait dit que le gouvernement ne pourra pas payer les fonctionnaires si la Belgique et d’autres bailleurs fermerait leurs robinets; mais pourtant ils ont été payé!

    Les pays en voie de développement devrait se méfier de ces pays qui pensent qu’on ne peut pas vivre sans eux.

    Notre ennemi principal est toute personne qui gère mal le bien public, les corrompu, les voleurs,…

    Avec Dieu nous avançons.

  3. Ernest Ntibareha

    Mr Ndikumana devrait être écouté par les décideurs.

  4. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Le Gouvernement du CNDD-FDD ne pourra jamais développer le Burundi et je me demande même si ces gens vraiment sont là pour la population burundaise ou pour faire du business ? En 10 ans de règne sans partage ils ont fait du Burundi, le pays le plus pauvre du monde, un des plus corrompus mais un pays où règnent la faim, la terreur, le viol, la torture et les exécutions extrajudiciaires. Qui va oser investir dans cet enfer sur terre ? Cessons de rêver et il est temps que les Burundais se réveillent pour mettre en place un leadership politique clairvoyant et qui veut leur intérêt sinon, ce pays est mort et enterré et croyez-moi, je pèse mes mots car je ne vois aucune leur d’espoir à l’horizon avec ce Gouvernement qui se comporte de plus en plus en Etat mafieux avec raquette systématique de la population sans que la justice puisse faire quoi que ce soit car aux ordres du CNDD-FDD et du Service National de Renseignement qui font la pluie et le beau temps sans se soucier de rien…!

  5. Le Burundi a trois principaux problèmes: le manque de vision politique et le détournement de fonds ainsi que la corruption systémique. Le manque de vision est manifeste de par la position du Burundi sur l’échiquier international: dernier partout et sans espoir de quitter cette place. C’est parce qu’il n’y a pas pire que dernier, si non on aurait ce « pire ». Le détournement de fonds publique est manifeste dans les entreprises publiques et para publiques: aucun moyen d’entretenir le patrimoine national dans tous les sens sans parler de projet de développement. Pour ce qui est de la corruption systémique, le Burundi est dans la galère: des pseudoresponsables ont pillé le pays, ils corrompent non seulement les juges mais aussi les supérieurs hiérarchiques et quelques subordonnés pour garder les choses au secret mais on sait que même celui qui copule avec sa maman sous terre finit par être découvert. Si ce trio de problèmes n’est pas résolu, la Banque Mondiale pourra donner des milliards de dollars mais cela ne servira à rien. Quant au SG du CNDD-FDD, les questions macro ou microéconomiques ne veulent rien dire, il s’en branle. Mais l’Exécutif devrait les prendre à bras le corps si non bonjour la mendicité chez nos illustres politiciens.

  6. Yohani

    La Chine, La Russie et l´Iran vont payer pour dévélopper le Burundi de Nkurunziza.

    • Stan Siyomana

      @Yohani
      D’apres les indicateurs economiques, la Russie de Poutine traverse une periode difficile, peut-etre qu’elle n’en aurait pas du tout les moyens de venir en aide au Burundi.
      Voir Oleh Kombaiev: The Russian economy has reached bottom and won’t pick itself up.
      http://www.seekingalpha.com, 30 August 2016.

    • Yves

      Cela ne se produira jamais. La Chine se fiche bien de développer le Burundi, elle fera le service minimum en échange de l’extraction des matériaux dont ils ont besoin. Puis enlevez ensuite à ce très peu de choses des pertes liées à la corruption. Quant à la Russie et l’Iran, les deux nations sont plombées par la chute du pétrole et le coût de la guerre en Syrie dans laquelle ils sont chacun fort impliqués. La Russie va se contenter de parler mais n’a pas l’intention d’investir le moindre rouble au Burundi. Vous rêvez tout éveillé Yohani, mais il est parfois bon de redescendre sur terre…

  7. Ernest Ntibareha

    Mr est précis: une corruption effrontée et un manque de planification ne peuvent pas permettre une croissance.

  8. kagabo

    Ce monsieur je pense d’un cote (les chiffres), on dirais qu’il est honnôté, et d’un autre cote les mots qu’il prononce ne sont pas collé au chiffre, et il est plus alarmant en mots que dit les chiffres? Alors, qu’il dit vraie???

  9. Jereve

    La situation économique est catastrophique, tout le monde en est conscient. Les dirigeants doivent arrêter de spéculer sur d’hypothétiques sources de financements. En premier lieu, le Président légal ou illégal doit prendre son bâton de pèlerin pour aller lui-même voir ses homologues, amis ou ennemis supposés, pour amorcer ou relancer la coopération financière. Jusqu’aujourd’hui cette mission a été confiée aux subalternes, on voit bien que les résultats ne sont pas à la hauteur. Bien entendu que les bailleurs vont exposer leurs exigences. A un certain moment, il faut savoir plier pour le bien des millions de gens.

  10. Salvator

    Cette analyse lucide se passe de commentaires, tellement elle est claire. Les dirigeants et, en tête, les responsables du parti au pouvoir, devraient cesser de se voiler la face et de vivre dans une situation utopique et, une fois, oser regarder la vérité en face. Sinon, …. c’est la faillite totale et irreversible du pays du Prince Rwagasore!

    • KABADUGARITSE

      Tellement nos compatriotes qui vivent sur les collines sont éloignés des maux (ou plutôt les comprennent mal) qui rongent notre patrie et gobent tout car leurs capacités de discernement sont limitées.-

      • NSENGIMANA Eric

        Voilà pourquoi il faut relativiser la « democratie » occidentale en Afrique pour éviter les gouffres qui s’observent au Gabon , Congo Brazza , Congo Kinshasa etc …plus de 90% de nos concitoyens votent éthnie au lieu de voter programme et les « ONG » occidentales se frottent les mains en misant sur la misère Africaine qui leur permet de lever des fonds ….

    • DUKEBURANE

      Vraiment, merci à Mr Faustin du PARCEM pour son analyse. Comme lui, on ne peut pas relancer une économie d’un pays sans pouvoir investir. Ce dernier nécessite des moyens financiers énormes dont ne dispose pas le Burundi actuellement sans l’aide étrangère. Le bas peuple est déjà touché par la misère, petit à petit, même le premier du pays sera envahi si la situation continue comme elle l’est actuellement. Ne faisons pas bras de fer contre ces Europééns ou les Etas-Unis.

      • Bakari

        @DUKEBUR
        Il est vrai que cela serait difficile, pour une bonne partie de la population, de vouloir mener tout de suite un train de vie comparable à celui des pays nantis, mais aussi il ne faut pas trop croire au Père Noël.
        Pour dire, qu’il faudra beaucoup d’ingéniosité et de créativité pour proposer de vraies solutions et non de la démagogie (« akarimi » comme diraient certains).

        • SENYAMWIZA Jean Claude

          @BAKARI: Pour dire, qu’il faudra beaucoup d’ingéniosité et de créativité pour proposer de vraies solutions et non de la démagogie (« akarimi » comme diraient certains).

          Propositions concretes:
          Cessez de violer les droits de la personne humaine y compris les exécutions extrajudiciaires et autres crimes contre l’humanité comme le viol, la torture, la raquette de la population organisée par les organes de l’Etat, les enlèvements et disparitions forcées suivies souvent de demandes de rançons.
          Que Mr. NKURUNZIZA aille au dialogue inter-burundais en Tanzanie (au lieu de se terrer on ne sait où) pour négocier sans conditions préalables et qu’il se préparer à quitter le pouvoir sans conditions car il y est de façon, on ne peut plus illégale ayant manipulé les institutions et utilisé le mensonge pour briguer un 3è mandat de plus en plus sanglant et chaotique…
          Voilà des propositions concrètes qui nous permettraient de ramener la paix aux Burundi et au-delà les investissements directs étrangers et la reprise économique.
          Merci de porter ce message à Président Fondateur qui est devenu prisonnier dans son propre pays et ne dirige plus le Burundi, un pays qui n’a plus de système judicaire et ou la loi du plus fort est devenue la meilleure comme dans la jungle ; un pays où en rupture complète d’un Etat de droit comme le disait si bien le Haut-Commissaire des NU aux Droits de l’Homme récemment à Genève.

          • Tu peux continuer a cracher ton veneux sur les elus du peuple Burundais, mais, tu risques de confronter la volonte divine.

          • roger crettol

            Héhé – la colère divine, si elle devait se manifester, tomberait plutôt sur les chantres de la relance économiuqe « ex-nihilo ».

            De toute façons, le recours à Dieu me semble un aveu d’impuissance. Impuissance à saisir une situation de manière personnelle, et d’apporter une contribution personnelle à la solution d’un problème.

            Il est des problèmes complexes qu’on semble humainement incapable de résoudre. La crise Burundaise n’a ni cette envergure ni cette complexité. Ce n’est qu’un « petit » problème, que les Burundais de bonne volonté pourraient, pas à pas, résoudre.

            Amen.

          • Bakari

            @SENYAMWIZA Jean Claude
            Bravo pour la découverte de la violation des droits de l’homme, des exécutions extrajudiciaires et autres crimes contre l’humanité comme le viol, la torture, la raquette de la population organisée par les organes de l’Etat, les enlèvements et disparitions forcées suivies souvent de demandes de rançons.
            Mais les autres ont découvert tout cela avant vous car cela a débuté depuis l’indépendance.
            Le pouvoir judiciaire inféodé à l’exécutif date déjà des années 1960.
            Dommage que le cercle infernal continue son cycle qui n’en finit pas.
            Et quand vous parlez de ramener la paix, c’est comme si on l’a déjà eu un jour. Vous avez peut-être eu la paix pour vous tout (te) seul(e), mais vous feignez d’oublier qu’il y a de nombreuses personnes qui n’ont connu que la galère pendant tout ce temps.
            Vous dites « qu’il n’y a qu’à »; s’il ne suffisait que de cela, on n’aurait pas autant de misère dans le monde. Essayez de modérer votre nombrilisme!

      • Mitsi

        Pas de relance économique, sans investissements. Sinon ce serait synonyme de vouloir aller au ciel sans mourir!

        • Orignal

          Voilà un vrai incrédule ou probablement tu n’es pas enseigné !!!! Enoc et Elie sont allés au ciel sans passer par la mort .

          • Umurundi

            A mon avis, ils étaient aller sur une autre planète parce que la terre aussi est au ciel (dans l’espace).

          • Orignal

            Désolé mon frère !!!! Je crois que vous êtes totalement confus . Le ciel est différent de l’espace . Le ciel est un lieu bien précis oú Dieu habite. Il te faut un corps semblable à celui de Dieu pour pouvoir y habiter et voir les habitants célestes . Les astronautes vont souvent dans l’espace avec ce corps humain que nous avons , mais tu ne peux pas aller au ciel avec ce corps rempli de péchés . Il te faut un changement de corps pour y aller .

        • Synonyme de vouloir acceder au pouvoir sans passer par les urnes

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