Deux mois après l’ultimatum du ministre de la Santé, les immondices sont toujours là. En zone Buyenzi, sur la 8e avenue, un tas d’ordures ménagères et d’autres déchets font une montagne d’immondices. L’endroit sent très mauvais. Des mouches pullulent sur (…)
Certaines innovations dans la réglementation des changes inquiètent les cambistes. Les bureaux de change devraient augmenter leur capital, les importateurs eux voient baisser leur enveloppe des devises. La BRB évoque le souci d’adaptation aux réalités.
« Le capital minimum exigé pour ouvrir un bureau de change passe de 50 à 100 millions de BIF », a annoncé Jean Ciza, gouverneur de la Banque de la République du Burundi(BRB). Lors d’un point de presse tenue ce mercredi (…)
La Banque mondiale a annulé six projets régionaux en cours de préparation au Burundi. Le ministère des Finances tranquillise, évoquant « une réaffectation des ressources ».
La suspension de certaines coopératives minières, des sites inexploités, la hausse du prix du matériel… font chuter la production à Mabayi, province Cibitoke. Les orpailleurs se lamentent.
Des cultivateurs ont planté du coton, des arachides, du maïs à Cabiza. Mais au moment de la récolte, l’accès aux champs leur a été interdit : la zone fait partie du parc de la Rukoko. L’administration dénonce une exploitation illégale. Beaucoup de cultivateurs sont ruinés.
Depuis plus d’une trentaine d’années, les capitaux se ruent illégalement dans les pays étrangers. C’est une véritable saignée, un manque à gagner inestimable pour l’économie burundaise. Deux éminents économistes burundais montrent comment juguler ce fléau.
Au cours de la 4e Conférence du réseau de recherches sur le Burundi tenue à Nairobi au début de juillet, Dr François-Xavier Mureha, professeur à l’Université du Lac Tanganyika a démontré que les conflits civils dans les pays des Grands lacs ont des effets sur leur croissance économique. Eclairage. .
Après avoir englouti plus de 13 milliards de francs, les travaux de construction du barrage hydroagricole de Kajeke sont à refaire. Désemparés, les agriculteurs se rabattent sur les motopompes pour l’irrigation. Ils broient du noir. Le gouvernement peine à redresser les torts.
Les commerçants de petit bétail déplorent de payer la taxe au détriment des vendeurs. Le marché n’est pas clôturé, se justifie le commissariat du marché, raison pour laquelle la taxe est payée à la sortie. Ce dernier déplore qu’une partie de recettes soit détournée par des commissionnaires.
Depuis le mois de juin, le trafic monte en flèche au port Kabonga. Les dockers gagnent plus. Les commerçants font des bénéfices sans précédents. Du côté de l’autorité maritime, les recettes sont multipliées par cinq.
Depuis 2017, le haricot et le soja sont plantés entre les pieds de caféiers replantés. Les caféiculteurs se réjouissent de cette nouvelle technique. Ils en tirent de l’argent et de la nourriture en attendant la production du café.