Le 5 février 1991, par voie référendaire, les Burundais se sont prononcés en faveur de la Charte de l’Unité nationale. Quel était son esprit ? Est-ce que les initiateurs de cette politique de l’unité y croyaient réellement ? Qu’est devenue cette charte 33 ans après son adoption ? Iwacu a rencontré Adrien Sibomana, ancien Premier ministre sous Buyoya I pour faire le point.
Alors que les pays de la sous-région des Grands lacs font face à une détérioration de la situation sécuritaire et à la résurgence des tensions transfrontalières, les évêques catholiques membres du Comité permanent de l’ACEAC regroupant ceux du Burundi, de la RDC et du Rwanda, en ont exprimé leur inquiétude. Ils en appellent au dialogue.
Quelques semaines après la prestation de serment des membres de la Commission électorale nationale indépendante du Burundi, Iwacu a rencontré son porte-parole pour faire le point sur ses grandes priorités et les actions en cours ou à mener afin de bien conduire les élections à venir. Certains chefs de partis politiques interrogés plaident pour une « inclusivité du processus électoral »
Motivations de la création du Cadre d’action pour la réhabilitation de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi ; analyse de l’état de la démocratie au Burundi ; regard sur la nouvelle Commission électorale nationale indépendante, … Léonce Ngendakumana s’est entretenu avec Iwacu.
Regard sur la nouvelle brouille diplomatique entre Gitega et Kigali, état sur la reprise de l’aide financière directe au Burundi par l’Union Européenne, un message sur le processus électoral de 2025-2027, emprisonnement de Floriane Irangabiye…Le point avec la Directrice Afrique au Service Européen pour l’Action Extérieure.
Au Burundi, exercer simultanément certaines activités privées lucratives pour les mandataires publics électifs ou non et pour certaines hautes autorités publiques inquiète plus d’un. Alors que la loi interdit une telle pratique, il en découle des conséquences sur la gestion de la « res publica ».
Ce jeudi 11 janvier, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et du Développement communautaire a annoncé la fermeture des frontières entre le Burundi et le Rwanda. « Un recul diplomatique », déplorent les politiques. A Ruhwa, sur la frontière, c’est la désolation.
Lors de son discours à la Nation du 31 décembre 2023, le président Evariste Ndayishimiye a formellement accusé le Rwanda de soutenir le mouvement rebelle Red-Tabara. Il l’a accusé d’avoir perpétré une attaque où 19 civils et un policier ont été tués selon le bilan officiel. Il est aussi revenu sur la « Vision Burundi pays émergent en 2040, pays développé en 2060 ». D’aucuns déplorent le fait qu’il n’a fait aucune allusion aux problèmes du moment.
L’affaire qui a défrayé la chronique est la condamnation à la prison à vie de l’ancien Premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni. Entre temps, il y a eu un remaniement ministériel, nomination d’une nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suspension des activités du parti CNL, etc.
Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a déclaré au cours d’une émission publique animée à Cankuzo ce vendredi 29 décembre que le Rwanda soutient les rebelles du mouvement Red-Tabara. Selon lui, « ces groupes sont logés, ravitaillés et (…)
Le bilan officiel de l’attaque perpétrée, à Vugizo, dans la nuit du 23 décembre 2023, zone Gatumba, commune Mutimbuzi, province Bujumbura est lourd : 19 civils tués et un policier. Parmi eux, des enfants de moins de cinq, des femmes enceintes… Une tragédie fortement condamnée.
Parmi les grandes innovations de la loi budgétaire 2023-2024 figure le versement d’une taxe de bâtisse sur les comptes de l’Office burundais des recettes (OBR). Celui-ci vient de rappeler aux contribuables que le payement de cette taxe est de stricte application. Ce qui irrite les détenteurs des chantiers.