Alors que l’administration locale avait interdit l’ouverture de la Permanence du parti Sahwanya- Frodebu de la colline Butembe en commune Mpanda dans la nouvelle province de Bujumbura, ce local a été détruit deux jours après. Le Frodebu dénonce une énième intolérance politique. La Ceni appelle au respect mutuel en vue d’une compétition électorale loyale.
Depuis quelques jours, les militants du Parti de l’aigle sillonnent les collines et les quartiers de tout le pays en exigeant des cotisations pour leur campagne électorale de 2025. Les lamentations fusent de partout chez les militants des autres formations politiques. Ils dénoncent des contributions forcées et estiment que, normalement, c’est une affaire entre les membres du parti au pouvoir. Pour certains politiques et activistes de la société civile, cette collecte de fonds orchestrée par le CNDD-FDD est illégale. Ils fustigent le silence du ministre de l’Intérieur.
Après plusieurs mois de négociation, dans le contexte d’une guerre civile, l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi a été signé par les protagonistes au conflit. Plusieurs observateurs de la scène politique burundaise estiment que cet Accord avait insufflé un « nouvel élan au Burundi ». Que reste-il de cet Accord, vingt-quatre ans près ? Le point avec certains signataires et politiques burundais.
Lors du lancement de la semaine dédiée à la propreté dans la zone Musaga, le président Evariste Ndayishimiye a annoncé que trois navires transportant du carburant affrétés par le Burundi étaient en route. Deux semaines après, des questions se posent. Qu’est-ce qui s’est passé avec les trois bateaux ?
Alors que le processus du recensement général arrive à sa phase de dénombrement principal, les discours de certains officiels suscitent des interrogations. Selon eux, les résultats du recensement prouveront que le Burundi n’est pas pauvre. Pourquoi un pays organise-t-il un recensement général ? Quel est le regard des experts sur ce processus ? Iwacu vous invite à plonger dans ce débat.
Entre 1970 et 2018, le Burundi a perdu environ 6 milliards de dollars à cause de la fuite des capitaux. Ces données proviennent d’une étude menée par le Pr Léonce Ndikumana, co-auteur du livre « La fuite des capitaux d’Afrique : les pilleurs et les facilitateurs ». Révélées lors d’une conférence-débat sur cet ouvrage, ces informations démontrent à quel point ce fléau affecte l’économie burundaise. Trêve de paroles, scandent certains politiques et activistes de la société civile.
Lundi 12 août 2024, le président Ndayishimiye a livré sa perception de la valeur de la monnaie burundaise. Pour lui, contrairement à ce que suggère une certaine opinion, la valeur de la monnaie burundaise n’a jamais perdu de sa superbe. Il cite d’ailleurs quelques signes d’une « ascension sociale efficace. » Une sortie qui a provoqué de nombreuses réactions.
Après plus de 720 jours de prison, la journaliste Floriane Irangabiye vient de bénéficier d’une grâce présidentielle. Selon le décret sorti ce 14 août 2024, la journaliste de la radio en ligne « Igicaniro » bénéficie de la remise totale (…)
À deux reprises, la permanence du parti Sahwanya-Frodebu dans la zone Mitakataka de la nouvelle commune de Bubanza a été vandalisée. Certains militants de ce parti sont en cavale, tandis que d’autres vivent dans la peur à cause des menaces. Manassé Nzobonimpa et le chef de zone Mitakataka sont accusés d’être derrière cette situation. Certains politiques dénoncent une « intolérance politique » à la veille des élections.
Alors que la formation des candidats agents recenseurs se poursuit à travers tout le pays, du 25 juillet au 11 août 2024, ces derniers dénoncent les « mauvaises conditions de traitement » et appellent au changement pour ne pas discréditer le dénombrement principal prochain.
Alors que le processus électoral avance à grands pas, l’absence des membres de l’Église catholique dans les structures de gestion électorale récemment mises en place fait débat. Que reste-t-il de son engagement électoral? Plusieurs observateurs estiment qu’il s’agit d’un « désengagement progressif de l’Église ». La CECAB avance ses raisons. Des réactions fusent déjà.
Les polémiques et critiques concernant les démembrements provinciaux de la CENI ne cessent de monter depuis la présentation de leurs membres par la CENI, du 8 au 12 juillet 2024. Au moment où la CENI rassure que la mise en place de ces démembrements « est équilibrée », certains politiques dénoncent « une surreprésentation du parti au pouvoir et de ses acolytes », tandis que d’autres se disent « satisfaits ».