Officiellement opérationnel depuis le 4 mai, hommes d’affaires, sociétés spécialisées dans l’importation assurent n’avoir pas encore remarqué l’effet positif induit par ce Marché Interbancaire des Devises (MID). Au contraire, selon plusieurs d’entre eux, il mettrait à mal leurs activités économiques.
Le 3 mai, après que le CNO ait transmis aux fédérations la liste des athlètes en train de se préparer pour les JO 2024 de Paris, le président de la FAB et certains athlètes, parmi lesquels Francine Niyonsaba ont crié à l’injustice. Motif : ils accusent le CNO du manque de soutien et une opacité dans l’attribution des bourses de la solidarité olympique. De futiles querelles, fustige, l’ancien ministre des Sports, ancien Chef de délégation burundaise lors des JO de 1996.
Après son lancement en 2022, la Viva Basketball League (VBL) -nouveau format du championnat burundais de basketball- entre dans sa 2e année. Au-delà des aspects sportifs, les amoureux du ballon orange déplorent une gestion opaque des recettes par la Febabu. Iwacu s’est entretenu avec le président du comité exécutif de l’Association de Basketball de Ngozi.
Avec le budget général de l’Etat 2023-2024, le président de la République a fait savoir que dorénavant tous les ministères et autres institutions dites constitutionnelles devront avoir adopté la réforme du budget-programme. Depuis, la population ne cesse de se demander ce qu’une telle réforme implique, pourquoi a-t-elle été initiée, quelle est sa plus-value ? Eclairage d’un cadre du ministère des Finances.
Le Royaume-Uni et sa communauté résidant au Burundi ont désigné, ce jeudi 4 mai, le couronnement du nouveau roi du Royaume Uni, de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord, Charles III. Une occasion pour Omar Daair, ambassadeur du (…)
Depuis un certain temps, des départs à l’étranger des médecins burundais sont constamment rapportés. Fait nouveau : ce mouvement s’étendrait de plus en plus aux médecins spécialistes, pourtant « à l’abri » avec des carrières professionnelles relativement stables.
L’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha réhabilitables ? C’est la grande question autour de laquelle a planché une équipe de chercheurs, de politiques burundais et belges du 20-21 avril à l’Université libre de Bruxelles. Nous avons approché l’enseignant en droit public et chercheur en médiation pour savoir si, plus de 20 ans après sa signature, l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation, est toujours d’actualité.
Gitega et les services du Fonds monétaire international (FMI) sont parvenus à un accord ad-referendum sur un nouveau programme de 40 mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), pour une enveloppe d’environ 261,7 millions USD. Pour nombre d’économistes, c’est une bouffée d’oxygène, mais aussi un catalyseur pour les autres financements. Toutefois, ils préviennent que le programme du FMI sera très contraignant, mais que le Burundi n’a pas de choix compte tenu de l’ampleur de la crise financière.
Réunis à Bujumbura, le 17 mars, les gouverneurs des banques centrales des pays de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (CAE) ont accepté le principe selon lequel les pays membres puissent faire des achats dans les monnaies locales respectives. Avec la volatilité qui frappe le franc burundais, plus d’un doutent de sa faisabilité. Jean Prosper Niyoboke, économiste, explique les préalables.
Un décret portant nomination de certains membres de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (Cnidh) est tombé le 3 avril dernier. Coup de théâtre : la composition du bureau exécutif est différente de celle approuvée, le 9 janvier par l’Assemblée nationale. Erreur ou spéculation politique ?
Une banque a été dévalisée dans la soirée du 12 mars. Des gens ont été emprisonnés. Des boucs-émissaires ? Aucune communication depuis ce vol estimé à plusieurs milliards de BIF. D’aucuns se demandent pourquoi ce silence ? Qui a volé l’argent de la banque ? Une chose est sûre : le montant dérobé, francs BIF et devises cumulés, se chiffrerait en termes de dizaine de milliards de BIF. Des questions restent.
Inédit. Afritextile, une société privée spécialisée dans le secteur textile, accepte une commande du Congrès National pour la Liberté (CNL) pour la confection des pagnes en vue de la célébration du 4ème anniversaire du parti. La société empoche une quarantaine de millions de BIF. Mais, à la dernière minute, elle se rétracte et renonce à la commande ! Pour le CNL, c’est simplement un acte de sabotage.