Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Gérard Niyungeko.
Les ambassadeurs de l’Union européenne au Burundi se disent horrifiés par l’attaque qui a fait 26 morts et 7 blessés dans la nuit de ce vendredi à samedi 12 mai à Ruhagarika, commune Buganda de la province Cibitoke. Ils déclarent (…)
Le manque d’équipements, l’absence de travaux pratiques, tels sont les défis auxquels sont confrontés certains CEM ayant ouvert la filière d’agri-élevage.
Le projet de Constitution accorde, en son article 289, un délai de 5 ans au Sénat pour évaluer la suppression ou la prorogation des quotas ethniques dans les institutions. Une disposition différemment interprétée par la classe politique burundaise.
Contrairement à la Constitution de 2005, le projet de Constitution prévoit, en son article 271, que la commune sera administrée par l’administrateur sous la supervision du conseil communal. Certains administrateurs parlent d’avancée significative.
Au moment où l’article 1 du projet constitutionnel réaffirme que le Burundi est une République, l’article 4 prévoit que la restauration de la monarchie doit faire l’objet d’un référendum. Une disposition différemment interprétée par la classe politique burundaise.
Le comité central du parti Cndd-Fdd a entériné, au cours de sa réunion du 9 au 10 mars à Ngozi, un pacte appelant chaque membre à consacrer chaque jeudi au jeûne et à la prière.