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Politique

Cibitoke : viol sur une fillette de 3 ans

18/02/2015 Commentaires fermés sur Cibitoke : viol sur une fillette de 3 ans

Une fillette a été violée par un homme marié. L’enfant, pour le moment, subie des soins intensifs et aurait eu des complications très graves. Les défenseurs des droits de l’Homme demandent à la justice de faire son travail.

Emmanuel Rwasa a été surpris en train de violer une fillette de 3 ans dans la localité de Musenyi située dans la commune de Rugombo à une vingtaine de km du chef-lieu de la province Cibitoke, ce dimanche 15 février vers 16 heures.

Cet homme d’une trentaine d’années, père de 2 enfants, a profité de l’absence des parents de la victime pour conduire cette dernière dans brousse. « Les voisins ont été alertés par les cris de souffrance que l’enfant ne cessait de pousser », indique avec colère une femme de l’entourage.
L’auteur a failli être lynché par l’entourage, n’eût été l’intervention des policiers. Ces derniers l’ont conduit au cachot de Rugombo où il est en train de subir un interrogatoire.

L’enfant a été immédiatement admis à l’hôpital de Cibitoke. « La victime est arrivée dans un état critique. Nous avons dû recourir à divers examens et opérations chirurgicales », précise un professionnel de santé rencontré sur place.

Les défenseurs des droits de l’Homme montent au créneau

Tous les défenseurs des droits de l’Homme dans cette province de l’ouest du pays exigent des poursuites judiciaires à l’endroit d’Emmanuel Rwasa. « On ne peut en aucune façon continuer à tolérer de tels actes », insiste l’un d’eux. Ce dernier n’exclut pas la possibilité de saisir d’autres juridictions régionales et internationales au cas où cet acte resterait impuni. « Nous sommes suffisamment outillés pour refuser des cas d’abus sexuel sur mineur », renchérit-il sous une fine pluie.

Au chef-lieu de la province Cibitoke, un magistrat du parquet, qui a requis l’anonymat, affirme qu’il aurait fallu que les juges siègent toutes affaires cessantes. « Le crime a été commis au grand jour et tous les indices de culpabilité sont remplis », insiste cet homme de loi.
Contacté à ce sujet, le procureur de la République à Cibitoke dit que le dossier est encore en instruction.

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