A part 3 députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l’Assemblée nationale seront occupés par le ’’parti de l’Aigle. Il s’agit de 108 sièges sur 111 que comptera cette nouvelle Assemblée nationale. En ordre dispersé, l’opposition fulmine et parle d’irrégularités flagrantes et rejette ces résultats.
Ces résultats provisoires ont été proclamés par la CENI, la Commission électorale nationale indépendante, ce mercredi 11 juin, devant plusieurs invités dont le corps diplomatique, des hauts dignitaires et d’autres cadres du pays.
Les principaux protagonistes de ces élections législatives du 5 juin notamment l’UPRONA, le CNL et la Coalition Burundi Bwa Bose n’étaient pas là. Ils avaient quelques délégués très discrets.
Quelques indépendants dont le rappeur Mkombozi et prédicateur Dieudonné Nahimana, étaient présents à ces cérémonies de même que quelques représentants des partis politiques comme le président de l’UPD-Zigamibanga, le président de l’APDR, Gabriel Banzawitonde, initiateur d’une campagne électorale de proximité qu’il a baptisée ’’Cengetos’’, une sorte de porte-à-porte réinventé, il y avait également le président du parti CDP, Anicet Niyonkuru.
Ces derniers sont repartis, furieux, tête baissée, ils n’ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives.
« C’est une honte, la Ceni vient de proclamer de faux résultats donnant les pleins pouvoirs au CNDD-FDD de régner sur toutes les institutions du pays. Il nous faut contester ces chiffres émanant d’un simulacre d’élections, elles sont à refaire », a-t-il lancé sur son compte X.
Le parti au pouvoir s’est largement imposé haut la main, raflant la totalité des sièges. Selon le président de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye, le CNDD-FDD a eu 96,51 % des suffrages exprimés, l’Uprona n’a obtenu que 1,38%, le CNL n’a eu que 0, 58%.
« Un multipartisme de nom »
Bien avant la proclamation de ces résultats, le parti UPRONA les avait déjà contestés arguant que ces législatives ont été entachées d’irrégularités. Selon son président, le double scrutin a été un rendez-vous manqué.
« Nous constatons amèrement que la CENI et ses démembrements ont failli à leur devoir de neutralité donc à leur mission d’arbitrage ». L’UPRONA rejette en bloc ces résultats, parle de mascarade électorale, de résultats fantaisistes, de fraudes massives et demande à la CENI d’invalider ces résultats tout en appelant le Chef de l’Etat à ’’préserver la démocratie aujourd’hui en péril’’.
S’exprimant comme observateur issu de la société civile, Aimé-Pascal Nduwimana, représentant légal du Ministère Africain pour la Compassion, Mac-Burundi, qui affirma avoir déployé plusieurs observateurs à travers tout le pays, a fait savoir que les résultats proclamés confirment les observations faites par ses envoyés sur le terrain le jour du scrutin. Selon lui, les contestations de ces résultats par certains partis ne sont qu’un jeu politique habituel.
Pour le Radebu, ces résultats remettent en question la démocratie et le multipartisme au Burundi. D’après Jean de Dieu Mutabazi, président de ce parti, « la démocratie au Burundi vient d’opérer un tournant de 180°, et le multipartisme n’existe que de nom ».
Signalons que président de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye a annoncé qu’il compte soumettre sans délai ces résultats des législatives à la Cour constitutionnelle pour validation.
Attention attention ! Les frustrations politiques ont déjà conduit notre pays dans les problèmes que nous subissons encore aujourd’hui. Ajouter un problème aux problèmes est irresponsable. Qui vivra verra.
Je me rappelle en souriant de ce professeur qui nous disait que les points sont des chiffres. il nous disait que quand bien meme il nous donnerait 100%, le probleme c’est ce que nous allons en faire. Le forum des partis politique devrait organiser des seances de renforcement des capacites pour la plupart de ses membres en y inserant un module sur la geopolitique.
le multipartisme n’existe pas au burundi…..et remporter des élections est vraiment très facile lorsque tous les partis d’opposition sont écartés juste avant le scrutin!!!!!!!!!!! est la Ceni trouve çà normal