Jeudi 05 décembre 2024

Politique

Deux mois sans Jean

Jean Bigirimana
Jean Bigirimana

22 septembre -22 juillet. Deux mois, jour pour jour que notre collègue Jean Bigirimana a disparu. Iwacu a déposé une plainte devant le ministère public le 26 août.

Selon Sylvestre Nyandwi, procureur général de la République, le ministère public a ouvert un dossier d’information. Mais précise-t-il, il n’y a pas encore de dossier pénal qui ait été ouvert. Un dossier d’information sert à rassembler les dépositions de toute personne qui a quelque chose à dire en rapport avec le cas. Selon toujours M.Nyandwi, seule l’épouse de Jean Bigirimana a déjà fait sa déposition.

On retiendra que la dernière personne à avoir appelé Jean Bigirimana avant sa disparition est un certain Abel Ahishakiye. Le ministère public pourrait bien l’auditionner. Certainement qu’il livrerait beaucoup d’informations à la justice , comme en témoignent les différents articles parus dans Iwacu.

Pour rappel le groupe de presse Iwacu a mené plusieurs missions de recherche dans la province Muramvya où selon toute vraisemblance le journaliste Bigirimana aurait disparu. Elles ont abouti à la découverte de deux corps sans vie dans la rivière Mubarazi, dont un était décapité. La police a affirmé qu’aucun des corps n’était celui de Jean Bigirimana. Mais il n’y a pas eu de test ADN comme Iwacu le souhaitait.
Le mystère de la disparition de Jean Bigirimana reste toujours entier.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Yves

    La mauvaise volonté des services de police et de justice, et ce depuis le début de l’affaire, témoigne de l’implication de l’Etat burundais dans la disparition de Jean Bigirimana Il n’y a aucune autre explication objective qui tienne la route. Puisse-t-on un jour connaitre la vérité et punir les commanditaires de ce crime à la hauteur de cet acte lâche et ignoble

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Pitié

Avant que ne s’élèvent à l’unisson les voix des associations des parents et des organisations de promotion des droits des jeunes filles, des femmes, des minorités et des droits de la personne humaine en général, mobilisées suite au renvoi, pour (…)

Online Users

Total 1 235 users online