Mardi 19 mars 2024

Économie

L’Api redonne espoir aux jeunes licenciés chômeurs

50 jeunes licenciés ont terminé cinq jours de formation en business plan, organisée par l’Agence de Promotion des Investissements (Api), ce vendredi 28 novembre.

Les jeunes  exhibent les certificats obtenus après la formation. L’avant plan : les officiels de l’Api ©Iwacu
Les jeunes exhibent les certificats obtenus après la formation. L’avant plan : les officiels de l’Api ©Iwacu

« Je compte ouvrir dans cinq ans un centre de santé », indique Emmanuel Nkurunziza (28 ans), licencié en Sciences et Techniques paramédicales. A la question s’il n’est pas trop ambitieux, très enthousiaste, le jeune répond qu’il compte gagner suffisamment d’argent avec son commerce d’habits pour se lancer dans son futur projet.

Nadia Ndayishimiye (25 ans), licenciée en Commerce International, dit qu’elle est prêtre à partir du petit commerce de beignets pour se lancer un jour dans le commerce transfrontalier.

Thierry Nkengurutse (30 ans), licencié en droit, indique qu’il va bientôt se lancer dans l’exploitation de la propriété familiale avec comme objectif ultime de devenir un grand fermier.

Les jeunes disent que les formateurs les ont mis en garde sur l’erreur souvent commise par les lauréats des universités de vouloir devenir entrepreneurs du jour au lendemain. « Nous avons eu des témoignages de grands entrepreneurs qui sont partis presque de rien. Nous allons suivre leurs traces ».

Antoine Kabura, directeur de l’Api, dit que son institution fera le suivi de la formation. Il espère que les jeunes formés arriveront à créer leurs entreprises. « Nous les y aiderons, s’ils en font la demande. »

API

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Stan Siyomana

    ET OU EST L’APPUI FINANCIER DE L’ETAT BURUNDAIS POUR CES JEUNES ENTREPRENEURS ?
    Avec un budget annuel de 500 millions de dollars que l’Etat d’Israel consacre chaque annee, rien qu’a la recherche et developpement (R&D) (= l’un des plus grands pourcentages de R&D par rapport au produit interieur brut (PIB), avec un « Office of Israel’s Chief Scientist » (dirige par Avi Hasson) et avec la participation des « venture capitalists » (investisseurs qui veulent prendre leur risque dans les toutes nouvelles compagnies), l’Etat d’Israel est connu comme « START-UP NATION » et il a le SILICON WADI (= partie de la cote israelienne ou sont concentrees les industries de haute technologie) pour le prouver.
    (Voir 1. BBC: « Entrepreneurs: how to pick a winner » http://www.bbc.co.uk, 18 November 2014);
    2. « Israel’s Chief Scientist bringing innovation economy to Israeli Arabs WITH 200 HOURS START-UP CONSULTING, 85% R&d FUNDING (interview), http://www.algemeiner.com, 11 May 2014).
    Merci.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le bonbon ou le bâillon

« Mangosuthu Buthelezi, Tshisekedi wa Mulumba, John Fru Ndi,… » A tort ou à raison, les détracteurs de l’« ancien » président du Congrès national pour la liberté ( CNL), Agathon Rwasa, le comparent à ces chefs charismatiques de l’opposition en Afrique qui ont (…)

Online Users

Total 1 391 users online