Jeudi 05 décembre 2024

Économie

Projet d’urgence sur la résilience urbaine : une résolution sur les conséquences du changement climatique

Projet d’urgence sur la résilience urbaine : une résolution sur les conséquences du changement climatique
Les différents participants lors du lancement de PRU

Un budget de 113 millions de dollars a été donné au ministère des Infrastructures, de l’Équipement et des Logements sociaux par la Banque mondiale pour assurer la protection et la réparation des infrastructures critiques, la protection des rives du lac, le nettoyage et la réhabilitation des zones inondées.

Environ 985.000 habitants des quartiers de Bujumbura seront concernés, en plus de l’amélioration des services d’hydrométrie et d’alerte précoce pour les habitants de Bujumbura et des environs pour plus ou moins un million de personnes.

Lors du lancement officiel des activités du projet d’urgence sur la résilience urbaine, le secrétaire permanent du ministère des Infrastructures, Egide Nijimbere a expliqué que ce projet vient apporter un soulagement à la population de la ville de Bujumbura et ses environs qui subissent les effets des inondations principalement liés à la montée des eaux du lac Tanganyika, les crues de la rivière Rusizi et d’autres. « Le projet a été conçu comme un projet d’urgence pour apporter des solutions aux situations urgentes ».

Selon le coordinateur du projet de résilience urbaine, ce dernier a pour objectif global de financer les interventions d’urgence pour récupérer des impacts des inondations de 2023-2024 et pour aider la ville à améliorer sa résilience afin de réduire les impacts de futures inondations.

« Le projet financera les interventions dans des zones où les inondations se produisent de manière récurrente. Le choix des zones nécessitant une intervention a été fait. Par exemple, les zones menacées par la montée des eaux du lac Tanganyika, le débordement des rivières. Là, on fait allusion à la zone de Gatumba qui est souvent sous les eaux pendant la saison pluvieuse, mais c’est un problème qui est relativement compliqué, cela va nécessiter des études relativement vastes ». Pour Mme Catalina Marulanda, chargée du projet de résilience urbaine à la Banque mondiale, les inondations figurent parmi les risques les plus élevés ; en plus, les changements climatiques augmentent l’intensité et la fréquence des événements qui provoquent ces inondations urbaines.

« En effet, depuis l’année 2020, la fréquence des inondations urbaines en Afrique a augmenté de 10 fois, entraînant des énormes coûts humains et des énormes impacts économiques ».
Mme Catalina Marulanda explique que Bujumbura fait face à quatre types d’inondations : des inondations pluviales, fluviales, côtières du lac et des crues subites. « Il nous faut alors travailler avec des interventions qui adressent les caractéristiques de ces quatre types d’inondations ».

La chargée du projet de résilience urbaine à la Banque mondiale suggère des priorités qu’il faudra tenir en compte, notamment la mise en place d’un ensemble d’infrastructures et de solutions basées sur la nature, y compris des solutions structurelles et non structurelles.

Il est également question d’une planification basée sur les informations de risque et basée sur les données courantes et d’une coordination autour des agences du gouvernement pour améliorer le développement des villes.

Signalons que ce projet d’urgence sur la résilience urbaine financé par la Banque mondiale, PRU et piloté par le ministère des Infrastructures, de l’Équipement et des Logements sociaux, va s’étaler sur 5 ans pour se clôturer le 31 juillet 2029.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Nganji

    Nos services devraient évaluer ce qui n’a pas fonctionné et ce qui ne va pas pas pour l’écoulement des eaux pluviales en toute sécurité. A partir de là en tenir compte dans l’aménagement urbain dans la capitale économique et dans les autres centres urbains. Ainsi les bailleurs seront sollicités pour des solutions fermes locales.

Charte des utilisateurs des forums d'Iwacu

Merci de prendre connaissances de nos règles d'usage avant de publier un commentaire.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, appelant à des divisions ethniques ou régionalistes, divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne, utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans mentionner la source.

Iwacu se réserve le droit de supprimer tout commentaire susceptible de contrevenir à la présente charte, ainsi que tout commentaire hors-sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier. Par ailleurs, tout commentaire écrit en lettres capitales sera supprimé d’office.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Pitié

Avant que ne s’élèvent à l’unisson les voix des associations des parents et des organisations de promotion des droits des jeunes filles, des femmes, des minorités et des droits de la personne humaine en général, mobilisées suite au renvoi, pour (…)

Online Users

Total 1 753 users online