Mercredi 09 octobre 2024

Économie

Plusieurs chantiers attendent le nouveau ministre des Finances

11/09/2022 6
Plusieurs chantiers attendent le nouveau ministre des Finances
« Je te laisse un personnel intelligent qui t’aidera à atteindre les objectifs »

Beaucoup de projets attendent Audace Niyonzima, le nouveau ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique. Le nouveau ministre va se préoccuper aux projets phares. La remise et reprise a eu lieu, ce 10 septembre, entre l’ancien ministre Domitien Ndihokubwayo et le nouveau gestionnaire des Finances de l’Etat, Audace Niyonzima.

« Vous arrivez au moment où il y a des grands chantiers au niveau du ministère des Finances » a souligné Domitien Ndihokubwayo, l’ex-ministre des Finances. Selon lui, le nouveau ministre aura à s’occuper de la stratégie d’informatisation des finances publiques. « Cette stratégie permettra à ce ministère de se doter des mécanismes de contrôler des flux financiers concernant les fonds publics » a indiqué l’ex-ministre. Le ministre entrant travaillera sur le projet de budget-programme et le projet de stratégie d’informatisation de l’Office burundais des recettes (OBR). « Vous aurez à suivre que tout se passe bien à l’OBR ».

Le projet de digitalisation de tous les services de l’Etat et celui de la mobilisation du financement du projet de chemin de fer Uvinza-Musongati-Gitega-Bujumbura-Kindu (RDC) attendent ministre Niyonzima.

L’ancien ministre a fait savoir que la partie Uvinza-Gitega est déjà entrée dans les lancements des appels d’offres afin que le chemin de fer soit construit. « Vous aurez à travailler sur la mobilisation des financements pour la construction Uvinza-Musongati-Gitega et la partie pour étude concernant Gitega- Kindu », a souligné le ministre sortant.

Il lui a aussi remis le projet de politique salariale. « C’est un projet qui est sur la table du gouvernement pour que tous les employés de l’Etat soient traités avec justice » a fait savoir M. Ndihokubwayo.

Le ministre Niyonzima a reçu des projets à présenter au gouvernement et à défendre au parlement. C’est notamment le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord de financement entre l’Etat et l’Association internationale de développement (IDA), le projet de décret portant organisation et fonctionnement du Comité de pilotage chargé de réforme sur l’indicateur internationaux de gouvernance politique économique et sociale. « Ces projets iront bientôt au gouvernement », a signalé Ndihokubwayo.

« Le projet de facilitation du commerce d’intégration dans les pays des Grands lacs et celui de fondation numérique seront défendus au parlement ».
D’autres projets ont été confiés au nouveau ministre. Il s’agit entre autres du projet de la construction du siège de l’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), le projet d’élaboration d’une loi unique concernant les exonérations et le projet de sécurisation de bâtiment du ministère des Finances. « Le bâtiment conserve beaucoup de dossiers importants pour le pays. C’est pourquoi il a besoin d’être sécurisé », a confié Ndihokubwayo.

Le nouveau patron du ministère des Finances promet qu’il va se préoccuper avant tout de la digitalisation des services de l’OBR, du ministère des Finances et de l’Etat. Il se penchera aussi dans les plus brefs délais sur le projet de budget-programme et la mobilisation du financement du projet de chemin de fer.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Jereve

    Le ministère des finances n’aura pas beaucoup de marge de manœuvre, car il devra travailler dans le contexte de ralentissement général des économies mondiales. La pandémie du covid 19, la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l’inflation, le chômage, les catastrophes environnementales…ajoutez en ce qui concerne le Burundi la rareté des devises; tout cela entraine la hausse des prix des produits de première nécessité. Notre pays est parmi les plus rudement touchés. En plus du financement des chantiers énumérés, le ministère devra aussi mener une réflexion de comment organiser l’économie de telle sorte que chaque citoyen ait au moins un peu de haricots dans l’assiette.

  2. Kimeneke

    banza usubize ivyowasahuye hanyuma bagucire urubanza rwoguhemukira igihugu c est tout

  3. Stan Siyomana

    1. L’ancien ministre a fait savoir… « Vous aurez à travailler sur la mobilisation des financements pour la construction Uvinza-Musongati-Gitega et la partie pour étude concernant Gitega- Kindu »…
    2. Mon commentaire
    En 1978 quand je vivais encore en Tanzanie, j’ai profité de mon premier congé annuel pour mieux connaître le pays en faisant le trajet par train entre Dodoma et Kigoma (en passant par Uvinza).
    Il faut quand même préciser: comme la rivière Maragarazi qui sépare la Tanzanie et le Burundi se trouve à peu près à mi-chemin entre Uvinza et Musongati, LE BURUNDI N’EST RESPONSABLE QUE DU TRONÇON A L’OUEST DE LA MARAGARAZI (qui est sur son territoire).
    https://www.google.com/maps/dir/Uvinza,+Tanzania/musongati,+burundi/@-4.4159143,29.4624585,9z/data=!3m1!4b1!4m13!4m12!1m5!1m1!1s0x19b93ad0b67b0447:0x3eb198a217c2ced8!2m2!1d30.3839017!2d-5.1068609!1m5!1m1!1s0x19c12c701f94a3ed:0xa81c326464e3727c!2m2!1d30.0931076!2d-3.7282789

  4. Kamina

    Komera komera twogorore.

  5. Pablo moses

    digitalisation des services du ministère des Finances none vyanse gute kuba kera ? problème des financement? none le nouveau Ministre azobigenza gute? Iyo Chemin de fer nayo mubona financement yayo muzoyironka compte tenu y »ingorane urgents igihugu gifise? ubwo ntimwoba murayiretse

    • Stan Siyomana

      @Pablo Moses
      1. Vous écrivez:«  Iyo Chemin de fer nayo mubona financement yayo muzoyironka compte tenu y »ingorane urgents igihugu gifise? ubwo ntimwoba murayiretse… »
      2. Mon commentaire
      On pourrait chercher un moyen d’attirer des capitaux étrangers (pour que l’Etat burundais n’ait pas à tout payer).
      a). Par exemple, les immenses ressources naturelles de Mkoa wa Kigoma en Tanzanie, du Burundi (or, nickel, terres rares) et des provinces congolaises du Sud-Kivu et de Maniema (dont le chef-lieu est Kindu) rappelent un peu les opportunités qui ont pousser les BARONS DE CHEMIN DE FER à investir dans le système ferroviaire aux Etats-Unis d’Amérique au 19 ème siècle.
      « ‘L’histoire des chemins de fer américains est indissociable de l’épopée du Far West et de la quête de l’Eldorado (autrement dit la ruée vers l’or)…
      Construction de la première ligne transaméricaine
      Investisseurs
      Faute d’argent public à cause de la guerre de Sécession, le gouvernement ne pouvant accorder des subventions, octroie 26 km2 de terre pour chaque mille de voie posée, par sections alternées de part et d’autre de la ligne, l’état conservant une section sur deux16. Ce patrimoine devra servir à lever des capitaux et placer des obligations. La construction débutera lorsqu’elles auront réuni 1/5 du capital. Il est ensuite spécifié que lorsque l’Union Pacific aura posé 160 km et le Central Pacific 80 km (confronté à un relief plus accidenté), l’état accordera un prêt de 16 000 dollars pour chaque mille posé en plaine, 32 000 pour le désert de Grand Bassin et 48 000 pour la Sierra Nevada et la Chaîne Wasatch des Montagnes Rocheuses. Les compagnies auront deux ans pour atteindre ce premier objectif kilométrique, et la ligne transatlantique Council Bluffs – Sacramento devra être achevée au 1er janvier 1874, à défaut de quoi voie, matériel, bâtiments et terrains seront confisqués17. La recherche d’argent par tous les moyens est lancée… »
      Construction de la première ligne transaméricaine
      Investisseurs
      Faute d’argent public à cause de la guerre de Sécession, le gouvernement ne pouvant accorder des subventions, octroie 26 km2 de terre pour chaque mille de voie posée, par sections alternées de part et d’autre de la ligne, l’état conservant une section sur deux16. Ce patrimoine devra servir à lever des capitaux et placer des obligations. La construction débutera lorsqu’elles auront réuni 1/5 du capital. Il est ensuite spécifié que lorsque l’Union Pacific aura posé 160 km et le Central Pacific 80 km (confronté à un relief plus accidenté), l’état accordera un prêt de 16 000 dollars pour chaque mille posé en plaine, 32 000 pour le désert de Grand Bassin et 48 000 pour la Sierra Nevada et la Chaîne Wasatch des Montagnes Rocheuses. Les compagnies auront deux ans pour atteindre ce premier objectif kilométrique, et la ligne transatlantique Council Bluffs – Sacramento devra être achevée au 1er janvier 1874, à défaut de quoi voie, matériel, bâtiments et terrains seront confisqués17. La recherche d’argent par tous les moyens est lancée… »
      https://wikimonde.com/article/Histoire_des_chemins_de_fer_am%C3%A9ricains
      b). Notre voisin du nord est en train de construire un grand aéroport grâce à un partenariat public-privé.
      « Le Rwanda, veut passer par le transport aérien pour booster ses échanges avec le monde. Soutenue par des investissements Qataris, l’Etat rwandais construit actuellement un nouvel aéroport international à 40 km au sud-est de Kigali.
      Initialement prévue pour fin 2020, puis rapportée en 2021, la livraison de la phase 1 de l’aéroport de Bugesera est désormais fixée à 2023. Cette phase 1 d’un coût de 418 millions de dollars qui a débuté en 2017, affiche un taux de d’exécution de 40% et portera le nombre de passagers à 7 millions par an, contre 1,7 millions prévu initialement. La seconde phase quant à elle devrait commencer en 2023 et permettra d’atteindre 4,5 millions de passagers… »
      https://btpafrique.fr/2021/06/14/rwanda-aeroport-international-de-bugesera/#:~:text=Soutenue%20par%20des%20investissements%20Qataris%2C%20l%E2%80%99Etat%20rwandais%20construit,l%E2%80%99a%C3%A9roport%20de%20Bugesera%20est%20d%C3%A9sormais%20fix%C3%A9e%20%C3%A0%202023.

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