Vendredi 29 mars 2024

Économie

Ministère de l’environnement : «Rukoko n’est pas une étable»

08/01/2015 8
Des vaches errant le long de la route Bujumbura-Rugombo, après la destruction des étables par des militaires ©Iwacu
Des vaches errant le long de la route Bujumbura-Rugombo, après la destruction des étables par des militaires ©Iwacu

«La réserve naturelle de Rukoko est protégée et personne n’a le droit d’y exercer aucune activité», lance Jean-Claude Nduwayo, ministre en charge de l’Environnement. Avant d’enchaîner : « les vaches ne s’élèvent que dans des étables ». Ces propos sous forme de mise en garde ont été tenus ce mercredi 7 janvier. Cela survient quelques semaines après l’opération de destruction de toutes les étables se trouvant dans cette aire. Elle a été menée par l’armée burundaise, une action musclée décriée par les éleveurs.

D’après, Jean-Claude Nduwayo, cela ne vaut pas la peine pour ces éleveurs dépossédés de se plaindre car cette réserve naturelle de Rukoko ne leur a jamais appartenu. Selon lui, ces éleveurs n’ont aucun papier qui montre qu’ils ont une autorisation d’exercer leur activité dans cette zone. Il appelle la population vivant à la lisière de cette réserve à respecter la loi et à ne plus y introduire le troupeau.

Forum des lecteurs d'Iwacu

8 réactions
  1. borntomakelovenotwar

    Je pense que certaines personnes et surout manipulés par les Occidentaux défenseurs de « TOU » surtout de leurs intérêts nous dupent. Pourquoi réserver Rukoko alors que les gens manquent ou cultiver ?
    Pourquoi protéger des bêtes sauvages qu’il n’ y a même pas alors que les domestiques manquent où être ?
    Allez voir ailleurs, la plaine comme la plaine d’Imbo qu’on rétrécit avec des maisons et les réserves devrait être bien pratique à une agriculture mécanisée intensive avec facilité de déplacement des tracteurs, facilité de pompage aérien d’engrais nutritifs et produits vaccins des plantes . A elle seule, elle fournirait assez de quoi nourrir les burundais affamés et même exporter. Jusqu’à quand allons importer du riz, de la tomate, etc alors qu’on pouvait les avoir dans la plaine mal occupée et réservée pour un tourisme qui pas son nom et qui ne génère presque rien si ce n’est pour servir parfois de sanctuaire pour les terroristes et bandes armés?

  2. dibango

    J’ai le sentiment que bcp de gens ne Comprennent pas la ranson d’etre des aires protegées……ou tout simplement pourquoi Rukoko doit etre protegé……le ministre a totalement raison…….

  3. kibwa jean

    Où avez-vous vu un environnement sans vaches, chèvres et moutons? Il est né où ce ministre. Certainement pas dans le Mugamba-Bututsi. Il est sûrement un fils d’un Muyangayanga « bamwe bazi kuzibaga batazi kuzibangurira » Ewe Burundi warakubititse!!!! Sogokuru yarikinze yagiye atabonye ivyo turimwo!!!!
    Kibwa

    • Nzobandora

      Il s’agit d’une agression faite à une catégorie de la population bien ciblée et beaucoup de non-dits caractérisent cette fausse polémique. Même ceux qui cultivent le cannabis dans le Kibiri de Nyungwe et ailleurs ne sont paradoxalement pas inquiétés pire haturatuzwa ababishize hejuru.
      Peut-être qu’eux ont l’autorisation du ministre.
      Hahahaha…………..

      • KABADUGARITSE

        Reka kuvanga ibintu. Nyungwe ni mu Rwanda; ubu tuvuga ivy’i Burundi. Quant à « catégorie de gens bien ciblés », essayons de comprendre. Uraraba neza ivyo uvuga kuko haraho wosanga wihenze cane.

        • Nzobandora

          Kibira de Vyanda soory
          Puis abazitungiyeyo humura ndazimwo abatari bake henda abandi

    • KABADUGARITSE

      Oui. Mais des vaches à l’état sauvage. Des Buffles, Zébus … A moins qu’il s’agisse d’un autre environnement. Hier c’était dans la Ville de Bujumbura, maintenant c’est dans la Rukoko; demain peut-être à Teza ou Rwegura … dans les plantations de thé. Ne recherche-t-on pas de l’herbe verte!!!

      • makikiri

        Abatari bazi igitunze abatindi: bazi kurya isogo bazi kurya inyabutongo, bazi kubaga n ukubamba, ntibazi kubangurira inyana ya ya nyange rwinginga mw ijana. Abafise amaso nibirorere, afise amatwi nibiyumvire.

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