Vendredi 11 octobre 2024

Publireportages

MERANKABANDI II : les parties prenantes s’imprègnent des composantes du Projet

07/10/2022 Commentaires fermés sur MERANKABANDI II : les parties prenantes s’imprègnent des composantes du Projet
MERANKABANDI II : les parties prenantes s’imprègnent des composantes du Projet
Michel Nyabenda : «Ceux qui ont été victimes par les effets mondiaux de la Covid-19 auront un petit appui pour se relever ou à se relancer.»

Le Projet d’Appui aux Filets Sociaux Productifs et Emplois MERANKABANDI II a organisé un atelier national d’information et de concertation à l’endroit des parties prenantes jeudi le 29 septembre 2022 au chef-lieu de la province Ngozi. Ce projet, d’une durée de 5 ans, couvrira tout le pays. Il sera mis en œuvre grâce au don de cent cinquante millions de dollars américains (150 US$) accordé par l’Association Internationale de Développement (IDA) au Gouvernement du Burundi.

L’objectif de développement du Projet d’Appui aux Filets Sociaux Productifs et Emplois est « de renforcer la capacité de gestion des bénéficiaires, de mettre à l’échelle des programmes des filets sociaux et de promouvoir l’inclusion productive et l’accès à l’emploi », a déclaré Monsieur Michel NYABENDA, Coordinateur du Projet lors de l’atelier d’information et de concertation organisé au chef-lieu de la province de Ngozi.

D’après le Coordinateur, 145 000 ménages bénéficieront des interventions du Projet répartis comme suit : 25 000 ménages urbains économiquement affectés par la COVID-19 dans 6 centres urbains à savoir Bujumbura Mairie, Gatumba, Gitega, Rumonge, Kayanza et Ngozi. En outre, 100 000 ménages ruraux extrêmement pauvres recevront des transferts en espèces et des mesures d’accompagnement pour renforcer leur capital humain. Parmi eux, 90 000 ménages bénéficieront des activités d’inclusion productive. Enfin, 20 000 ménages de réfugiés et de la communauté d’accueil bénéficieront du Projet: 8 000 ménages de réfugiés et 12 000 ménages des communautés d’accueil.

Monsieur Michel Nyabenda explique que le bénéficiaire aura un appui en transfert monétaire et en accompagnement en capital humain. « Ceux qui ont été victimes par les effets mondiaux de la Covid-19 auront un petit appui pour se relever ou à se relancer ». Il indique que le Projet fournira des transferts en espèce à des ménages extrêmement pauvres sélectionnés à travers tout le pays. « Ils vont en bénéficier pendant 2 ans, de façon régulière et prévisible », promet Michel NYABENDA.

Le transfert se fera trimestriellement à hauteur de 36 mille Fbu par mois. Le bénéficiaire aura 4 transferts par an et 8 transferts en deux ans. Pour celui qui veut sortir de l’extrême pauvreté, Michel NYABENDA affirme qu’il peut profiter de ces périodes de financement pour se tirer de la pauvreté. Des activités d’accompagnement pour le changement de comportement pour les investissements dans le capital humain des ménages seront menées. « C’est le capital humain qui est un investissement réel », explique-t-il.

Quant à l’inclusion productive et l’accès à l’emploi, d’autres activités seront organisées à l’endroit des populations vulnérables en vue d’améliorer la capacité des groupes défavorisés à générer des revenus. « Cela leur permettra d’avoir une bonne alimentation, de scolariser leurs enfants, de faire de l’épargne, etc. », ajoute le Coordinateur du Projet MERANKABANDI.

D’après Michel NYABENDA, les bénéficiaires les plus démunis seront sélectionnés par un comité collinaire et après une validation communautaire.

Monsieur Michel NYABENDA révèle qu’il est prévu des affichages de listes provisoires et des recours et réclamations avant des affichages de listes définitives.

Un projet prometteur

Imelda Sabushimike : « Le nouveau projet Merankababandi est un vaste projet en nombre de personnes bénéficiaires et en activités d’appui. »

Dans son mot d’ouverture de cet atelier de démarrage de ce Projet, la ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la Personne humaine et du Genre, Madame Imelda Sabushimike a indiqué la valeur ajoutée du nouveau Projet. « Le nouveau Projet MERANKABABANDI est un vaste projet en nombre de personnes bénéficiaires et en activités d’appui à tous les niveaux de leur vie », s’est réjouie Imelda Sabushimike, ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre dans son allocution d’ouverture de l’atelier.

Elle croit que le rendement sera meilleur par rapport à celui qui a été atteint par le projet pilote. Bien que son ministère soit l’initiateur du Projet, la ministre Sabushimike souligné que le Projet MERANKABANDI II ne peut pas être réalisé avec sans le soutien indéfectible des différentes institutions du pays. Elle leur demande avec insistance de se donner corps et âme comme d’habitude dans sa mise en œuvre. Les administratifs et d’autres partenaires sont priés de travailler main dans la main avec le ministère pour soutenir le gouvernement dans sa lutte contre la pauvreté du pays.

La Ministre en charge de la solidarité nationale estime également que les agents communautaires, les membres du forum national des femmes, les volontaires de la Croix-Rouge, doivent donner leur contribution totale pendant le choix des bénéficiaires du Projet Merankabandi II.

La ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la Personne humaine et du Genre remercie vivement la Banque mondiale qui soutient le gouvernement du Burundi dans ce projet pour tirer les ménages de l’extrême pauvreté.

Concernant la couverture du Projet, Monsieur Michel Nyabenda, a indiqué que le Projet couvrira 18 provinces, 119 communes et 2663, c’est-à-dire toutes les collines à l’exception de celles qui ont bénéficié du projet pilote et des quartiers jugés non pauvres au lieu de 4 provinces.

Les participants à l’atelier d’information et de concertation

Pour le présent projet, les initiateurs promettent d’appuyer aussi les bénéficiaires ruraux dans la formation des groupes de solidarité qui évolueront vers des coopératives. « Nous pensons qu’à la fin du projet tout le monde aura une coopérative qui fonctionne et qui produit de façon remarquable. » Pour les bénéficiaires urbains, des jeunes qui seront choisies seront appuyés dans l’élaboration des projets de création d’emplois et dans leur mise en bénéficiaires.

Vous saurez que la date de clôture des activités de ce projet financé par la Banque mondiale est fixée au 31 décembre 2026.

Composantes du programme

1. Etendre les filets sociaux au territoire national
• Transfert monétaire pour la réponse à l’urgence Covid-19
• Mise à l’échelle des transferts monétaires
• mesures d’accompagnement pour les investissements dans le capital humain

2. Inclusion productive et accès aux emplois
• Activité productive en milieu rural
• Accès aux emplois en milieu urbain

3. Développement des systèmes de prestation de la protection sociale
• Mise à l’échelle des mécanismes de prestation des systèmes de filets sociaux de base
• Développement d’un registre social unique

4. Appui à l’intégration des refugiés et communautés hôtes dans le système de protection sociale

5. Gestion de mise en œuvre du projet
• Soutien à la nouvelle stratégie de protection sociale et coordination du secteur de la protection sociale
• Suivi, évaluation et renforcement des capacités
• Mise en œuvre du projet

6. Intervention d’urgence

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le nouveau découpage administratif. Appréhensions et questionnements

Le 16 décembre 2022, une nouvelle loi de redécoupage administratif, instituant 5 provinces, 42 communes, 447 zones et 3036 collines ou quartiers, a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Parmi les raisons avancées figurent : rapprocher l’administration des citoyens, (…)

Online Users

Total 2 177 users online