Jeudi 25 avril 2024

Sports

La séléction nationale féminine de Volleyball quitte enfin l’Aéroport international Melchior Ndadaye

21/09/2021 7
La séléction nationale féminine de Volleyball quitte enfin l’Aéroport international Melchior Ndadaye
Les volleyeuses burundaises croisant le fer avec les Camerounaises

Beaucoup médiatisée depuis hier, l’affaire de l’équipe nationale de volleyball féminine coincée à l’aéroport pour ne pas avoir pu payer les frais du test Covid-19 est tombée sous les yeux d’un Bon Samaritain. Elles sont enfin rentrées dans l’après-midi de ce mardi.

Elles ont attendu l’intervention de l’autorité habilitée toute la nuit en vain. Elles ont passé la nuit assise à l’Aéroport international Melchior Ndadaye.

« La nuit a été longue, on était très fatiguées le matin, fatiguées du voyage, de la nuit mais également de l’attente d’une décision », racontent-elles.

A 12h 45, elles n’avaient toujours pas été contactées par qui que ce soit de la fédération ou du ministère chargé des Sports, elles ne savaient toujours pas si elles allaient encore passer la nuit à l’aéroport ou pas.

« On recevait des appels des proches de la fédération nous disant que la question était en train d’être résolue mais rien d’officiel ».

Pendant ce temps, un journaliste burundais vivant à l’extérieur du pays qui avait contacté une des joueuses avait organisé une levée de fonds pour elles.

C’est grâce à lui que les joueuses et leur coach ont eu de quoi payer leurs tests Covid-19 et ont enfin pu quitter l’aéroport vers 14h pour rejoindre leurs familles.

Depuis hier soir, l’affaire de cette sélection nationale a attiré pas mal de critiques sur les réseaux sociaux. Entre le silence du ministère des sports et les avis des uns et des autres sur l’organisation des fédérations sportives burundaises. L’on se souviendra du récent clash de l’athlète Francine Niyonsaba, certains s’indignaient qu’une somme n’atteignant même pas un million de francs burundais (à peu près 300 USD) puisse autant nuire l’image d’un pays…

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Mbavu

    Ivangura moko?
    C’est quoi ça?
    Expliquez vous Havyarimana et Iwacu?

  2. Jereve

    Organiser la sortie et le retour d’une « équipe nationale » avec autant de légèreté, il n’y a qu’un mot pour le qualifier: c’est une faute. Grave. Et une honte pour tout le pays. Il faut siffler la fin du jeu de hasard auquel se livrent certaines de nos autorités.

  3. Ndabaza

    « …Pendant ce temps, un journaliste burundais vivant à l’extérieur du pays qui avait contacté une des joueuses avait organisé une levée de fonds pour elles… ».
    Le pays de Mwezi Gisabo a toujours eu des enfants dignes.

  4. Ikibazo s’amahera yabuze,abajejwe selection barakwiye kwikebuka.Ivangura amoko rirabandanya mubisata vyishi.Bari bakwiye gukora nk’abigenga kugatwe kabo n’imiryango yabo ariko bareke kuvuga ngo baserukira igihugu cacu.N’akamaramaza!

    • Yan

      @Dusigurire neza abatavyumvise neza. Erega twese nta makuru tubifiseko. Faites-nous un dessin!

    • Alain Nzeyimana

      Le mal burundais. Il a suffit à Monsieur Havyarimana de regarder la photo des joueuses pour affirmer qu’elles seraient d’une même ethnie? Mon pays va mal. Quand nous agissons comme ça, comment voudriez vous que les autorités agissent autrement? Ceux qui nous gouvernent sont des burundais; nos amis, nos voisins, nos frères et soeurs. Vous devez vous défaire de ce reflexe éthnique. Sinon ne vous étonnez pas de voir qu’une quelconque autorité met en avant son éthnie dans ses faits et gestes.
      Lisez cet article et dites moi si l’ethnie des joueurs d’Intamba mu Rugamba a quelque chose à voir à leur mésaventure dans un hotel de Nairobi avant le match retour contre la Tanzanie en décembre 2013.
      https://tanganyikablog.wordpress.com/2013/12/04/match-de-cet-apres-midi-les-intamba-mu-rugamba-vont-se-taper-3h-de-bus-avant-sils-arrivent-a-sortir-de-lhotel-iwacu-news-letter/

      • SAKUBU

        « Mon pays va mal »: beaucoup de citoyens sont profondément troublés. Tenez une étude scientifique récente a révélé ceci: « 6/10 personnes présentent des difficultés psychologiques et 4/10 personnes présentent des troubles nécessitant une prise en charge par les spécialistes de la santé mentale ». Évidement ce sont des conséquences suite aux crises répétitives qu’a connu le pays ayant entrainé des psychotraumatismes à des degrés variables.

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