Pressentie pour faire pencher la balance et inquiéter le « parti de l’Aigle » convaincu de dominer, sans partage, les airs et toutes les aires, la Coalition Burundi Bwa Bose vient de se fissurer, d’imploser, torpillée de l’intérieur pour le grand bonheur de ses détracteurs qui ont, peut-être, su exploiter la moindre faille.
Conçue dans l’espoir de devenir une alternative politique, une force avec laquelle il fallait compter, bâtie sur la confiance malgré quelques méfiances perceptibles entre les membres, la Coalition UBB ne constituait pas une chaîne aux maillons solides et solidaires.
De fait, certains alliés ont une certaine assise populaire avérée plus que d’autres, il y en avait qui étaient en passe de passer aux oubliettes et d’autres laminés, usés par le temps, les querelles intestines, au point de ne plus faire le poids face au rouleau compresseur du CNDD-FDD qui ne peut en faire qu’une bouchée.
Justement, après une démonstration de force par un défilé de jeunes militants du parti venus de toutes les provinces du pays, à Makamba au stade Nkurunziza Peace Park Complex, l’ « Aigle en chef », a littéralement fait savoir, dernièrement, qu’il ne voyait pas de force en face capable de rivaliser avec son parti.
Il a fait entendre que le CNDD-FDD n’est pas prêt à desserrer l’étau ou ses serres. « Le verbe ’’perdre les élections’’ ne se conjuguera jamais puisque tout est planifié, sous contrôle », a-t-il clamé haut et fort.
Le secrétaire général du parti au pouvoir avait peut-être raison ou ses raisons. Il en a exposé certains et probablement pas toutes. Mais il a tenu à rappeler, à qui veut l’entendre, que « tout est planifié, sous contrôle ».
Et dans sa volonté de vouloir tout contrôler, une détermination qui peut même effrayer, le « parti de l’Aigle » ne cesse d’avertir quiconque osera se mettre au travers de son chemin.
Revenons à nos élections. Maintenant que la Cour constitutionnelle a rendu son arrêt et que la Coalition UBB a décidé d’avancer sans Agathon Rwasa et ses inconditionnels, et que ces derniers ont annoncé que leur engagement à faire partie intégrante de cette coalition appartient désormais au passé, laissons venir l’avenir.
Qui vivra verra. Qui sait ? Peut-être que l’opposant historique au CNDD-FDD, évincé à plusieurs reprises, habitué aux trahisons, aux crocs-en-jambe et forgé par les épreuves pourrait rebondir et élever sa voix pour dénoncer certains abus, certains travers, certaines dérives. Et Dieu seul sait qu’il y en a.
Et deux questions légitimes en passant : est-ce que ces élections seront libres, transparentes, apaisées, inclusives, crédibles ? Est-ce que ces derniers développements n’écornent pas certains de ces critères essentiels ou normes garantissant des élections démocratiques ?
Depuis 2004; le Burundi est devenu le pays le plus pauvre et le plus corrompu au monde
C’est maintenant le seul pays au monde qui est incapable d’acheter du carburant ou des médicanents.
Nous sommea bel etbien dernier
Que valent alors les élections dans ce cas?
Quel est le responable de cette faillite?.
Qui m’expliquera comment s’en sortir?
Je sais qu’il y a la vision 2040/2060.
« Maintenant que la Cour constitutionnelle a rendu son arrêt… »
Que c’est dur d’admettre qu’il y a une Cour constitutionnelle au Burundi!
les recalés ont toujours 2 ou 3 possibilités de se rendre sur terrain à la recontre de leur électorat pendant la campagne électorale à venir si jamais ils ont une vision politique claire à part la lutte pour obtenir des places à KIGOBE.