Dans le cadre de sa visite au Burundi, ce jeudi 14 août 2025, Son Éminence le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège a posé la première pierre d’un centre de santé et béni celle du futur grand séminaire Michael (…)
Le Burundi s’est doté d’un nouveau gouvernement composé de 13 ministres, dirigé par un nouveau Premier ministre, Nestor Ntahontuye, ancien ministre des Finances. Seuls trois ministres du précédent gouvernement ont été reconduits. De la crise persistante du carburant aux tensions diplomatiques, en passant par l’urgence des réformes macroéconomiques indispensables à la relance d’une économie moribonde, les défis sont nombreux. Pour nombre d’observateurs, ce nouveau gouvernement n’a tout simplement pas droit à l’échec.
C’est ce jeudi 31 juillet 2025 que l’Assemblée nationale s’est dotée d’un nouveau bureau pour la législature 2025-2030. Sans surprise, le président sortant Gélase Daniel Ndabirabe a été réélu à la tête de l’institution. Il a obtenu 98,1 % des suffrages exprimés. Il sera secondé par Fabrice Nkurunziza et Boussessia Nkezimana.
Trois ministres élus députés à savoir Martin Niteretse, Alain-Tribert Mutabazi et Gervais Abayeho ont siégé ce 28 juillet à la première session de l’Assemblée nationale, consacrée à l’adoption du règlement intérieur et à la mise en place du bureau. Leur présence interroge au regard de l’article 160 de la Constitution qui dispose que le mandat parlementaire est incompatible avec toute autre fonction publique.
Le budget général voté par le Parlement pour l’exercice 2025-2026 diffère de celui promulgué avec un écart de 31,5 milliards FBu. Cette différence a suscité de vives réactions de la part de certains politiques, députés et membres de la société civile. Ils dénoncent une violation des procédures légales d’adoption de la loi budgétaire. Une question revient alors : quel est le rôle du Parlement dans l’élaboration du budget de l’État ?
Après deux semaines de batailles acharnées, Dynamo BBC et Urunani BBC se sont affrontés dans un-Game 7 décisif tenu dimanche 20 juillet afin de déterminer le champion de la VBL 2025. A l’issue d’un match d’une rare intensité, Dynamo s’est imposé sur le score de 64 à 51, décrochant ainsi les 4 victoires requises pour remporter le titre, alors qu’Urunani reste à trois victoires dans cette série palpitante.
Le budget général de l’État pour l’exercice 2025-2026 est estimé à 5 258,6 milliards BIF, soit un accroissement des dépenses de 10 % par rapport à l’exercice précédent. Certaines taxes et impôts ont été modifiés, d’autres introduits. Les prix des documents de voyage ont été revus à la hausse. Beaucoup d’observateurs société civile et experts dénoncent un budget déséquilibré, perçu comme un fardeau pour le peuple.
Après cinq matchs palpitants, les finales des Play-offs 2025 du championnat national de basketball burundais (VITAL’O Basketball League) tiennent toutes leurs promesses. La formation d’Urunani BBC mène désormais la série par 3 victoires à 2 face à son éternel rival, Dynamo BBC, et n’est plus qu’à une marche pour conserver son titre de champion.
En marge de la Session plénière de la 79e Assemblée des Nations-unies, Zéphyrin Maniratanga, ambassadeur du Burundi aux Nations- unies demande une reconnaissance du « génocide » des Hutu en 1972. Le président la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), Pierre-Claver Ndayicariye, lui emboîte le pas. Une démarche qui vire vers une instrumentalisation politique de cette démarche selon certains observateurs.
Plusieurs médias dont le Journal Iwacu, Yaga, Jimbere Magazine, Iris News, RFI, France 24, … ont été pointés du doigt pour leur traitement jugé inadéquat de la période électorale. C’était lors d’un point de presse tenu ce lundi 30 juin par le Conseil national de la Communication (CNC), consacré à l’évaluation de la couverture médiatique des élections communales et législatives du 5 juin 2025.
Réunis à Gitega sous la présidence du Chef de l’Exécutif burundais, les acteurs politiques, les membres de la CENI, les anciens chefs d’État et quelques délégués de la société civile ont évalué le processus électoral du 5 juin. Même si la CENI défend la régularité des scrutins, l’opposition dénonce toujours des « irrégularités majeures ». Des voix sages en appellent à l’apaisement et à la responsabilité.
Le 18 juin 2020, Évariste Ndayishimiye prenait les rênes du pouvoir au Burundi. Cinq ans plus tard, son action apparaît comme un savant mélange d’avancées sensibles et de difficultés persistantes. À travers les domaines politique, économique et diplomatique, ce panorama retrace les réalisations majeures, les zones d’ombre et les défis qui ont jalonné les cinq ans.