Depuis le 13 mai 2025, la campagne électorale pour les élections législatives et communales du 5 juin prochain se déroule. Nombre d’observateurs se posent une question : élections législatives et communales ou élection présidentielle ? Dès le début de la campagne, ce sont le président de la République, le secrétaire général du CNDD-FDD et les autres présidents des partis politiques en compétition qui dominent la scène. Pour certains, il fallait laisser la place aux candidats à la députation et aux conseils communaux.
Selon les habitants de la colline Mwoya, en commune Buhiga de la province Karusi, des leaders ou des individus refusent d’assumer leur responsabilité. Ils tentent de jeter le discrédit sur les autres pour s’innocenter ce qui pose problème dans la société.
En cette période électorale, les habitants de la colline Murago, commune Gihogazi de la province de Karusi invitent les leaders religieux à éviter tout enseignement divisionniste.
À l’approche des élections de 2025, les jeunes et les femmes de la commune Bukeye font entendre leurs préoccupations avec force. Confrontés au manque d’eau, d’électricité et de financements, ils exigent des projets réalistes. Qui plus est, ils réclament une présence permanente et accrue de leurs élus auprès de l’électorat.
Parmi les directives du président de l’Assemblée nationale à la nouvelle équipe de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, élue ce lundi 5 mai, figure une mission : faire comprendre aux différentes instances chargées du respect des droits humains de retirer le Burundi de leur agenda.
Non accès aux crédits bancaires ; chômage : manque d’infrastructures de base ; stéréotypes culturels… Tels sont quelques défis qui empêchent les jeunes et les femmes de la commune Muramvya de participer pleinement à la vie politique et au développement. Ils interpellent les futurs élus à joindre la parole à l’acte.
Pour les habitants de la colline Karunyinya en commune Buhiga de la province de Karusi, la société est fatiguée des discours de haine. En cette période électorale, ils invitent les acteurs politiques à livrer des messages apaisants.
A Rumonge, le calvaire des victimes des inondations suite à la montée des eaux du Tanganyika consécutive au changement climatique, n’en finit pas. Elles ont été délocalisées vers le Village III sur la colline Mutambara mais ces déplacés font face à de nouvelles inondations. Elles ont touché plusieurs installations.
Selon les habitants de la colline Gisozi, commune Gisozi de la province de Mwaro, la chose publique doit être bien gérée. Tout détournement des biens communs provoque des frustrations, de la haine et des conflits.
Les habitants de la colline Murama, commune Kayokwe de la province de Mwaro sont convaincus que le dialogue tient un rôle central dans le règlement des conflits. Il peut aider à identifier les moyens pour répondre à un conflit social et politique. Il peut permettre aussi de jeter les bases nécessaires à la paix et à la réconciliation.
La population de Kabezi se dit satisfaite du degré de réalisation des projets contenus dans le Plan communal de développement communautaire (PCDC). Pendant ce temps, les habitants de Rumonge apportent des griefs à l’endroit des autorités chargées de la mise en œuvre de leur PCDC.
Dans plusieurs régions du Burundi, des plantations d’arbres sont défrichées et dessouchées au profit de la culture de la pomme de terre. Des arbres sont coupés avant d’atteindre la maturité pour en faire du charbon. Emmanuel Ndorimana, secrétaire permanent chargé de l’Environnement au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage revient sur toutes ces questions et des solutions à apporter.