Dans son discours d’ouverture, marquant l’ouverture de la semaine dédiée aux héros de la lutte pour la paix et la démocratie, le 16 novembre, le président de la République, sur un ton ferme, a rappelé que l’ennemi du pays n’est plus à chercher ailleurs. Au contraire, il se trouve parmi eux, n’hésitant pas à détourner les deniers publics, à spolier autrui, etc. Sous le seul prétexte qu’il aurait combattu. Une sortie qui a eu du mal à passer pour certains de ces combattants de la démocratie. D’un autre côté, les politiques interrogés demandent que cette fermeté dans les paroles se traduise en actes concrets.
La brouille entre les deux pays est complètement finie. L’ambassadeur de Belgique au Burundi a même annoncé un nouveau programme de coopération au Burundi à hauteur de 150 millions d’euros. Un signe concret de l’amélioration des relations entre les deux pays.
Entre les jeunes militants du parti au pouvoir et ceux de l’opposition, la cohabitation n’est pas toujours sereine en période d’avant et pendant les élections. Parfois, des tensions éclatent entre ces jeunes. Les jeunes de la commune Busoni, province Kirundo, s’expriment.
Selon les contextes, les leaders peuvent tenir des discours triomphalistes contre leurs adversaires. Selon Hélène Mpawenimana, docteure en communication, enseignante-chercheuse et chef de département et de journalisme à l’Université du Burundi cette situation présente un risque pour la société.
Vente clandestine de nombreux médicaments, l’automédication, vente de produits pharmaceutiques périmés ou mal conservés par des pharmacies, indisponibilité de certains produits… Entre autres défis qui hantent ce secteur. Le ministère de la Santé est appelé à faire un suivi régulier et un contrôle rigoureux pour trouver des solutions.
Le Burundi a connu des crises cycliques. Plusieurs milliers des Burundais ont été forcés à l’exil. À leur retour, leurs terres étaient occupées par d’autres. Les litiges fonciers entre rapatriés et résidents sont des défis majeurs dans la commune Nyanza-lac.
De la Mairie de Bujumbura en province Cibitoke en passant par les provinces Gitega Rumonge, l’accès à l’eau potable est problématique. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Où se situe le problème alors que la ville de Bujumbura se trouve au bord du lac Tanganyika, un grand réservoir planétaire d’eau douce ? Le ministère en charge de l’Hydraulique reconnaît cette carence d’eau potable. Pour y faire face, les investissements privés dans ce secteur s’avèrent nécessaires. Quant à la Regideso, elle prévoit d’investir 60 milliards de BIF dans le secteur pour l’année 2023-2024.
Les pays de la région des grands lacs ont plusieurs éléments en Commun. Il s’agit notamment le lac Kivu partagé par la RDC et le Rwanda, le lac Tanganyika partage entre le Burundi, la Tanzanie, la RDC et la Zambie. Ces eaux, partagées par ces pays, contiennent pas mal des richesses. Au lieu d’être des sources, ce sont des facteurs unificateurs des peuples de la région.
Depuis des années, un climat de suspicion et de méfiance s’est installé entre les habitants du site de Bugendana et ceux qui sont restés sur les collines. Certains rescapés craignaient de subir le même sort que les leurs tandis que les résidents avaient peur d’être attaqués. Le climat de défiance se dissipe et certains commencent à regagner leurs collines d’origine. Témoignages.
La commune Bugendana, en province Gitega a été durement touchée par une crise ethnique. La population, toutes les tendances confondues, se dit inquiète des propos irréfléchis à caractère ethnique tenus par certains. L’administration se dit active pour la stabilité et appelle à préserver la cohabitation pacifique et la réconciliation.
Le ministre en charge des logements a déploré le non-respect des exigences dans la construction en mairie. Selon l’OBUHA pas possible de morceler ou transférer une parcelle de mois de 10 ares.
A chaque rentrée, c’est le même leitmotiv : manque de professeurs et insuffisance des enseignants. Cette année, la situation est bien particulière avec près de 3 000 enseignants forcés à aller à la retraite. Le processus de recrutement tarde à débuter. Pour les directeurs d’écoles, c’est trop compliqué de préparer la rentrée dans ces conditions.