La pauvreté dans les familles ; des grossesses non désirées ; la quête du travail dans les pays de la sous-région ; la démotivation suite au taux de chômage, telles sont les principales causes d’abandons scolaires. Parents, enseignants, activistes et experts en éducation lancent une sonnette d’alarme.
Dénigrer, rabaisser les gens représente un danger pour la société. Des habitants de la colline Rusunu, commune Musongati, en province de Rutana, fustigent ce comportement. Administratifs et experts les rejoignent pour appeler au respect mutuel.
Dévaliser les passants ; voler des rétroviseurs ou d’autres objets sur les voitures, voler des téléphones ; … toute une série de lamentations qui fusent de partout sur le comportement affiché ces derniers temps par les enfants en situation de rue. A la tombée de la nuit, dans les rues de Bujumbura, ils se transforment en gangs et créent la terreur. Certains citadins sont déjà tombés dans leurs filets. Reportage.
Selon les habitants de la colline Butare en commune Bukemba de la province de Rutana, les messages de haine utilisés par les enfants proviennent des slogans et chansons des partis politiques. Ils estiment que les enfants doivent être épargnés de la politique au risque de les prédisposer à la violence.
L’ultimatum de quinze jours donné par le chef de l’Etat au ministère du Commerce pour stabiliser les prix a expiré. Aucune mesure n’a été prise et les prix des différents produits restent élevés. Retour aux faits et reportage.
Les réseaux sociaux sont devenus incontournables comme supports de communication et sources d’information. Selon des journalistes, des blogueurs burundais, des leaders d’opinions très actifs sur ces plateformes, il y a toujours le risque d’y colporter aussi des fake news et des messages de haine. Ils mettent en garde les utilisateurs.
La crise économique, la vie chère, la pénurie des carburants couplée de la hausse exponentielle des prix des produits de première nécessité sont susceptibles de provoquer des appels à la révolte. Tel est l’avis de certains habitants de la colline Bartye en commune Butaganzwa de la province de Ruyigi.
L’année 2024 a été marquée par beaucoup défis dans le secteur social, éducation et de la santé. Le Burundi a connu la variole du singe, des pénuries répétitives d’eau dans différents quartiers de Bujumbura et à l’intérieur du pays. L’université du Burundi connaît des départs d’enseignants et du personnel administratif et l’école fondamentale est confrontée à l’insuffisance d’enseignants, etc.
Dans une société post-conflit, certains membres des groupes sociaux ont du mal à reconnaître le récit des autres sur le passé douloureux. Ils veulent monopoliser la souffrance. Des habitants de la colline Nyaburondwe, commune Butaganzwa en province de Ruyigi indiquent que la connaissance de la vérité implique que les responsabilités sont précisément établies. Ils appellent à l’empathie.
Le Burundi a traversé des crises cycliques qui ont endeuillé des familles. A chaque révélation d’un témoignage, d’un livre sur ce passé douloureux, des polémiques sont observées à travers des mises en cause partielles ou totales du contenu. Pourquoi cette vérité blesse les gens ? Pourquoi cette attitude ? Les habitants de la colline Kirambi en commune Bweru de la province de Ruyigi donnent leurs points de vue.
Cohabitation politique, développement socio-économique, éducation, droits des femmes, … Iwacu est allé à la rencontre de Diane Niyibitanga, administrateur communal de Bweru de la province de Ruyigi. Elle présente la situation de sa commune, les défis et les opportunités.
Selon certains habitants de la commune Nyabiraba dans la province de Bujumbura, la période électorale fait peur. Ils rappellent en effet qu’elle est propice à la communication violente et à des actes de violence. Ils appellent les politiques à leur responsabilité dans ce processus en cours.