À quelques mois des élections de 2025, le parti UPRONA fait face à une crise interne, à quelques revirements de situation sur fond de frustrations. Dans un communiqué publié jeudi 6 mars, l’aile dirigée par Tatien Sibomana dénonce certains agissements de la partie dite institutionnelle ’’Kumugumya’’. Le camp mis en cause réfute tout.
La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) a organisé le vendredi 7 mars, une conférence-débat sur les conditions de la réconciliation au Burundi, mettant en lumière les défis persistants et les divergences de vues.
Le procès en appel de la journaliste burundaise Sandra Muhoza initialement prévu ce mardi 4 mars a été reporté. Son nom n’apparaissant pas sur la liste des détenus appelés à comparaître en raison d’une erreur administrative. Reporters sans frontières (RSF) condamne cette situation et exige sa libération immédiate.
Alors que des milliers de Burundais peinent à se nourrir surtout à Kirundo avec une sécheresse persistante à Bugabira, plus de 45 000 tonnes de maïs stockées par l’ANAGESSA restent invendues. Pire, une partie de ces stocks fait face aux rats et autres parasites. Une gestion critiquée qui relance le débat sur l’intervention de l’État dans le commerce des denrées alimentaires.
L’armée burundaise dément catégoriquement les informations faisant qu’elle se prépare à retirer ses troupes de Somalie après des discussions infructueuses entre Gitega et Mogadiscio pour trouver un accord sur le nombre de soldats à fournir à l’AUSSOM, la nouvelle Mission de soutien et de stabilisation de l’Union africaine en Somalie.
Réunies ce mardi 25 février, les associations des victimes des crises cycliques au Burundi ont été appelées par la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) à contribuer dans la recherche des biens spoliés en 1972. L’initiative a suscité des attentes, mais a également ravivé des frustrations.
Une tristesse qui se lit sur les visages, des larmes et des lamentations, telle est la situation des commerçants qui occupaient la galerie Diko incendié. Le feu est survenu dans la nuit du mercredi 19 février vers 2 h du matin dans la zone abritant le Casino et les dépôts.
Alors qu’une commission technique plaide pour le retour de la classe de 10ᵉ année et l’augmentation des heures de français, Libérat Ntibashirakandi dénonce des fausses solutions et exige une réforme systémique. Le ministre de l’Éducation appelle à la prudence.
Une forte pluie, mêlée de grêle et accompagnée de vents violents, a détruit de nombreuses infrastructures paroissiales dans la commune de Busiga, en province de Ngozi, ce dimanche 16 février vers 13h durant la fête des enfants lecteurs de la (…)
Instaurés en 2012 dans le cadre de la réforme de l’enseignement fondamental (Ecofo), les examens en réseau devaient renforcer les capacités des enseignants et améliorer la qualité de l’éducation. Plus d’une décennie plus tard, ils font l’objet de nombreuses critiques. Certains dénoncent une évaluation trop légère et mal organisée, les autorités défendent leur bien-fondé.
À quelques mois des législatives et communales, certains candidats retenus fustigent l’approche utilisée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’attribution des numéros d’identification. Ils dénoncent le double standard ayant présidé à cette attribution tout en exigeant un réaménagement. Prosper Ntahorwamiye, président de la Ceni dit qu’il n’y a pas matière à débattre car la Commission a été claire et transparente.
La CENI a réuni, ce lundi 10 février, les représentants des partis politiques, les candidats indépendants et les coalitions pour leur présenter les maquettes des bulletins de vote et des formulaires F2 destinés aux élections des députés et des conseillers communaux. La numérotation des candidats n’a pas fait l’unanimité, les critiques fusaient.