Depuis plus d’une semaine, des conducteurs de taxis attendent en vain du carburant. La Sopebu, la Société pétrolière du Burundi n’a réservé que quatre stations d’approvisionnement pour les taxis dont Musaga Oil. Privés d’essence, de revenus et d’espoir, les taximen dénoncent une inégalité de traitement, des charges continuent de s’accumuler avec cet arrêt forcé.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
A quelques semaines des élections législatives, sénatoriales et communales, les habitants de la commune Nyabiraba de la province Bujumbura s’expriment sur leurs préoccupations et leurs espoirs. Ils soulignent le coût élevé de la vie. Malgré ces difficultés quotidiennes, ils souhaitent une campagne électorale et des élections paisibles. Les jeunes demandent des meilleures conditions pour mieux prospérer. Quant aux femmes et jeunes filles, elles se disent capables. Elles ont juste besoin d’être soutenues.
Le deuxième procès en appel de la journaliste Sandra Muhoza a eu lieu ce mercredi 14 mai 2025 dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba à cause du manque de carburant pour le transport des détenus. Sandra Muhoza (…)
Après l’arrestation et la privation de liberté pendant toute une journée de deux journalistes, celui de la Radio Scolaire Nderagakura et celui de Bonesha FM et après l’agression, dans les homes universitaires, de ce dernier par de présumés étudiants Imbonerakure, l’Université du Burundi dit ignorer les faits sans preuve. Accusé d’inaction, le CNC dit n’avoir pas été ’’saisi’’.
Au moment où les syndicats des travailleurs dénoncent la cherté de la vie et les pénuries qui plombent les conditions de travail, le président appelle à redoubler d’effort pour produire davantage et à éviter de se plaindre tout le temps.
Dans la commune Gihanga de la province de Bubanza, les défis qui hantent la vie des habitants sont multiples : routes impraticables, manque d’eau et d’électricité, pauvreté extrême, carence de formations sanitaires, manque d’engrais chimiques, pénurie du carburant, … Pour ces habitants, les futurs dirigeants devraient relever tous ces défis.
Alors que le Burundi s’apprête à vivre les élections des députés, des conseillers communaux et des sénateurs, les habitants de la province de Bubanza exhortent les candidats à privilégier les projets de développement comme l’adduction d’eau, l’électrification, … Malgré que l’administration locale se félicite de la bonne cohabitation entre les membres des partis politiques, certains militants de l’opposition indiquent que cette accalmie est de façade.
L’annonce a fait l’effet d’une bombe, ce jeudi 10 avril au Palais des Congrès de Kigobe. Présentant son rapport trimestriel de l’année 2024-2025 devant les députés et les sénateurs, le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, a affirmé sans ambages que les travaux de pavage du chef-lieu de la province de Cankuzo, dotés d’un budget de 1,4 milliard de BIF, affichaient « un taux d’exécution de 100% ». Cette déclaration a été immédiatement réfutée par les députés élus dans cette circonscription.
La présidente du Conseil National de la Communication (CNC), Mme Espérance Ndayizeye a officiellement annoncé, ce lundi 14 avril, la levée de la mesure de suspension qui visait le Collectif des Blogueurs, ’’Yaga-Burundi’’. « Cette décision fait suite à une (…)
La campagne café 2024-2025 s’enlise dans une crise sans précédent qui menace la stabilité financière des exportateurs et l’avenir de la filière. Au cœur des accusations : l’Office pour le Développement du café au Burundi (Odeca). Sa gestion est pointée du doigt pour son manque d’expertise et de concertation.
À Bujumbura, les coupures d’électricité répétées plongent les habitants et les entreprises dans le chaos. Alors que la Regideso invoque un réseau de distribution défaillant et promet une modernisation, les Burundais dénoncent des conséquences dramatiques sur leur quotidien et l’économie. Entre infrastructures vieillissantes, pénurie des carburants et projets retardés, la crise énergétique menace le développement du pays. Décryptage d’une situation explosive