Le 28 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée contre l’hépatite. Dr Franck Nziza, médecin spécialisé en santé publique revient sur la réalité des hépatites virales au Burundi.
Privés de repères depuis la suppression de la mairie dans le cadre du nouveau découpage administratif, ses anciens employés sont plongés dans l’incertitude. Ne sachant pas ce que l’avenir leur réserve, beaucoup continuent de se rendre au travail sans aucune garantie sur leur maintien en poste.
Le Centre d’alerte et de prévention des conflits (Cenap) a organisé ce vendredi 25 juillet un atelier à l’endroit des femmes leaders. Aux côtés de certains responsables publics et d’acteurs masculins engagés, elles ont été appelées à s’impliquer davantage dans la vie publique, malgré les nombreux freins culturels et sociaux.
Avec l’entrée en fonction des nouveaux gouverneurs le 4 juillet dernier, le nouveau découpage administratif bouleverse l’organisation territoriale du Burundi. L’ex-Mairie de Bujumbura perd son autonomie fiscale au profit d’un modèle unifié.
Les pensionnaires dénoncent des conditions de vie déplorables, loin des standards établis par la stratégie nationale pour les enfants en situation de rue. Vêtements en lambeaux, repas insuffisants, cohabitation forcée avec des adultes, … Les organisations de défense des droits de l’enfant tirent la sonnette d’alarme. Psychologues, acteurs de la société civile et ONG appellent à des réformes urgentes et à une réintégration communautaire effective.
Avec la prise de fonction de nouveaux gouverneurs le 4 juillet dernier, la mise en œuvre du nouveau découpage administratif entre dans une phase concrète. Les communes accèdent officiellement à une autonomie financière et administrative comme le prévoit la loi organique n°1/18 du 7 juin 2024, portant sur la réorganisation de l’administration communale. L’expert en leadership, Diomède Ninteretse, apporte son éclairage sur les enjeux et limites de cette réforme.
À Gasarara en commune Nyabiraba de la province de Bujumbura, une localité acquise au parti d’opposition CNL, 7 personnes accusées de sorcellerie ont été lynchées puis brûlées vives dans l’après-midi du lundi 30 juin, il n’y a eu qu’un seul survivant. Les autorités écartent tout mobile politique. 16 suspects ont été arrêtés.
Plus de quinze jours après la décision de la Cour d’appel de Mukaza de se déclarer incompétente territorialement dans le dossier de la journaliste Sandra Muhoza, cette dernière demeure emprisonnée à la prison centrale de Mpimba. Cette situation, qualifiée d’« illégale » par son avocat, Me Prosper Niyoyankana, soulève de sérieuses questions quant à l’application des décisions judiciaires et au respect des droits de la défense.
Dans la province de Cankuzo, le centre de Munzenze, initialement dédié à l’enfant en détresse, est devenu un refuge précaire pour 184 personnes dont des adultes majoritairement. Sans aides et loin de leurs familles, elles vivent dans des conditions alarmantes entre faim, maladie et espoir d’un retour.
A Cankuzo, seuls 2,4km de route à paver ont été terrassés sur les 4 prévus. Les travaux peinent à avancer, malgré les annonces officielles de leur achèvement. La population dénonce un chantier abandonné et les désagréments quotidiens qui en découlent.
Du 13 mai au 2 juin 2025, plusieurs acteurs politiques et indépendants ont battu campagne pour les législatives et les conseillers communaux. À l’arrière-plan, la rareté des carburants et des épisodes d’intolérance ont entaché la mobilisation, révélant à la fois l’ambiance démocratique et les difficultés à garantir une campagne apaisée.
Le Rectorat de l’Université du Burundi a rejeté, dans un communiqué du 21 mai 2025, les accusations de violences imputées aux « Imbonerakure », les qualifiant de mensongères et assurant qu’aucune plainte n’a été déposée. Pourtant, sur le terrain, de nombreux étudiants décrivent un climat de peur et une situation de racket au campus Mutanga. Ces témoignages, concordants et nombreux, soulignent une réalité d’abus de pouvoir et de violences malgré le démenti officiel.