Une délégation de deux ministères a annoncé sur la colline de Mutambara en commune Rumonge que les terres des paysannats de Rumonge sont domaniales et doivent revenir à l’Etat. Leurs anciens exploitants disent que le code foncier de 2011 les a octroyées définitivement aux anciens exploitants.
Une cinquantaine de familles des rapatriés réclament la restitution de leurs terres aujourd’hui occupées par le centre semencier de Buzimba en commune Rumonge. Le directeur du bureau provincial de l’environnement, l’agriculture et l’élevage indique que ce centre est un domaine public de multiplication de semences.
Les boutures de manioc sont rares et coûtent cher en province de Rumonge. Celles qui sont disponibles sont atteintes de maladies. Les agriculteurs ne savent plus à quel saint se vouer alors que l’on est en pleine saison culturale.
Les pêcheurs craignent d’attraper le choléra suite au manque de latrines sur les différents ports de pêche de Rumonge surtout à ce moment où la maladie des mains sales secoue cette commune. Les autorités promettent de reconstruire d’autres en collaboration avec les pêcheurs.
Trois Batwa en province de Bururi viennent d’être recrutés comme enseignants alors qu’ils n’avaient pas eu la note exigée. Certains parlent de la promotion d’une culture de la médiocrité. D’autres saluent cette mesure qui permettra de relever le niveau des Batwa dans la Fonction publique et renforcer la réconciliation au Burundi.
Elles sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la commercialisation des balais fabriqués à base des feuilles du palmier à huile qui sont exportés vers les pays limitrophes. Ces femmes demandent d’être encadrées.
De la Mairie de Bujumbura en province Cibitoke en passant par les provinces Gitega Rumonge, l’accès à l’eau potable est problématique. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Où se situe le problème alors que la ville de Bujumbura se trouve au bord du lac Tanganyika, un grand réservoir planétaire d’eau douce ? Le ministère en charge de l’Hydraulique reconnaît cette carence d’eau potable. Pour y faire face, les investissements privés dans ce secteur s’avèrent nécessaires. Quant à la Regideso, elle prévoit d’investir 60 milliards de BIF dans le secteur pour l’année 2023-2024.
Difficulté d’accès aux hôpitaux, manque d’assistance judiciaire aux femmes, non libération des détenus condamnés ayant déjà purgé le quart de leur peine, manque de frais de transport pour les témoins à décharge, non accès à une alimentation appropriée aux nourrissons… La direction de la prison indique que des solutions à certains défis sont en voie d’être trouvées.
Un appel lancé par le vice-président de la République du Burundi aux officiers de la police judiciaire et aux magistrats afin de désengorger les maisons de détention. C’était ce mardi 29 août à la prison de Rumonge, en marge de la célébration de la journée internationale des détenus dit « Mandela Day ».
Certaines étaient en transhumance. Elles ont été saisies par la police et les autorités administratives à la base en zone Gatete. Une opération saluée par les agriculteurs. Les éleveurs demandent au gouvernement de déterminer des zones destinées uniquement à l’élevage.
Le substitut du procureur général près la cour d’appel de Bururi a requis une peine de 7 ans et 6 mois contre le directeur de la prison de Rumonge et deux employés de cette prison pour facilitation dans l’évasion de 8 détenus.
Le carburant fait toujours défaut dans cette province de l’Ouest. Les déplacements ont sensiblement diminué. Les récentes mesures de revoir à la hausse le litre d’essence à la pompe n’a rien changé.