Vendredi 19 avril 2024

Editorial

Covid-19, faut-il en rire ou en pleurer ?

17/09/2021 18

”Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés’’… La Covid-19 (puisqu’il faut l’appeler par son nom) continue de peupler nos hôpitaux-mouroirs, ces lieux de transit pour Mpanda et autres Ruziba, nos dernières demeures. Et nous continuons d’y accompagner, en sanglotsétouffés, de colère et de désespoir, les nôtres, frappés par ce mal. Et la liste des victimes s’allonge chaque jour. Il ne s’agit plus des « 12 personnes décédées » suite à cette pandémie comme le stipule les statistiques officielles pudiques, depuis le mois de mars de l’année passée.

Tous les administratifs qui osent s’alarmer, y mettant un peu de sentiments, au vu des chiffres inquiétants de nouveaux cas testés positifs, ou après la perte d’un proche, se font vite recadrer par le Comité chargé de lutter contre la propagation et la contamination de la Covid-19, le seul organe habilité à communiquer sur cette pandémie.

C’est le cas de cet administrateur de la commune de Gitega qui, après avoir constaté que la capitale politique enregistre de plus en plus de cas testés positifs et après avoir interdit, à titre temporaire, les rassemblements festifs, comme les boîtes de nuit, les karaokés, les croisades de prière, les matches… pour limiter la propagation de la Covid-19, a vu ses mesures tomber en annulation.

C’était juste après une annonce du gouverneur de Gitega qu’il n’y a pas de mesures du genre prises dans
sa province. Mais il a plutôt encouragé la population à observer les gestes barrières. C’est tout. Il y a un autre cas, celui du maire de la ville de Bujumbura dans une réunion tenue avec tous les gouverneurs des provinces le 17 août. « Depuis ces derniers jours,nous constatons que le coronavirus fait rage et emporte beaucoup de vies humaines en mairie de Bujumbura », a fait savoir Jimmy Hatungimana.

Quand le ministre Gervais Ndirakobuca, prend la parole, sa réaction est aux antipodes du cri du maire : « En tant que président du comité de riposte, je tiens à préciser qu’il n’y a pas de morts à cause du coronavirus au Burundi. Les malades reçoivent des médicaments et guérissent ».

D’ailleurs le ministère de la Santé indique que le taux de guérison est de 91,10 % dans son dernier rapport avec
16.185 cas positifs sur 680.769 testés depuis l’irruption de cette pandémie au Burundi. Ce rapport parle de 14.736
guéris et de 1.707 cas sous traitement.

Une chose est sûre, selon plusieurs sources, la plupart des hôpitaux de la capitale Bujumbura enregistrent en moyenne plus de 5 personnes testées positives à la Covid-19 par jour. Les infirmiers et les médecins approchés sont unanimes : « La situation est grave, les compartiments réservés aux personnes nécessitant une hospitalisation sont saturés et quelques fois, il faut que le patient soit patient pour avoir un lit avec un respirateur ».

Il y a certes des mesures qui sont prises comme ces amendes, tenez-vous bien, de 100 mille francs pour toute personne sans masque dans un lieu public. Mais quand cette mesure a été annoncée à l’issue d’une réunion organisée par M. le Maire, personne ne portait un masque, même le présidium du jour. Faut-il en rire ou en pleurer ? Mais c’est connu qu’au Burundi, ce pays « béni de Dieu », les larmes coulent à l’intérieur…

Forum des lecteurs d'Iwacu

18 réactions
  1. Mitabaro

    Salut mon ami Mbazu. Quelqu’un m’a dit un jour que les peuples ont des dirigeants qu’ils méritent. Mais à force de te lire, je retiens que les burundais, nous n’avons pas choisi cette vie. Nous y avons été imposé. Nous méritons mieux

    • Mutima

      Oui ou Non.
      La délégation burundaise conduite par son excellence est elle partie vaccinnée ou pas?
      What are the real questions which really matters.

  2. Bellum

    @Kira
    « Le mensonge dure le temps que dure la rosée…. c’est ainsi que le génocide annoncé ne s’est pas produit. » C’est l’alerte et la vigilance internationales qui ont empêché les massacres de masses. Après le célèbre mot d’ordre de 2015 « Bazoshira nk’imfu y’imijira (Ils seront exterminés jusqu’au dernier) les cadavres de jeunes suppliciés commencèrent à joncher les rues en 2015 et la conscience universelle fut révulsée. C’est ainsi que le régime changea de stratégie avec une intelligence exceptionnelle : la stratégie dite kamwe, kamwe (goutte à goutte} au lieu de la solution finale. Un léopard ne peut pas changer de couleurs, dit-on, de même le régime venu au pouvoir par la force d’actes de génocide contre des femmes et enfants ne peut pas changer : Teza, Bugendana, Petit Séminaire de Buta, embuscades sélectives sur toutes routes de la nation, etc. A ce jour, chaque fois qu’il y a une attaque des rebelles, la stratégie kamwe, kamwe est immédiatement mise en branle.
    Je me rends compte que vous ne contestez pas le terrible coup d’état électoral. Le pays ne se remettra jamais de ce malheur. Les choses auraient changé du jour au lendemain. 1) les réfugiés auraient pris le premier bus ou avion 2) le nouveau régime aurait jugulé la descente aux enfers économiques par la bonne gouvernance et la lutte contre la kleptocratie devenue un mode de gouvernement 3) l’enthousiasme national aurait mis le pays sur orbite et ramené les investisseurs nationaux et étrangers. Nous sommes dans la situation de la RDC qui est désormais ingouvernable parce que l’on a volé la victoire à Martin Fayulu. Les pleurs présidentiels devant les juges sont l’illustration éloquente de la panne totale apportée par le hold-up électoral dont nous nous ne remettrons jamais. En effet, comme je l’ai dit ailleurs, nous sommes partis pour 45 ans sans voir la lumière au bout du tunnel : 15 ans, le guide suprême éternel, 15 ans son successeur et 15 ans le suivant.
    Je n’aborde pas le mensonge sanitaire que vous stigmatisez car les voisins, les amis, les parentés et les connaissances qui sont fauchés par la covid-19 suffisent à démentir la politique nationale de déni.

    • Kira

      Bellum,
      Merci pour votre commentaire. « Chassez le naturel et il revient au galop », dit-on. Au Burundi, certaines expressions servent a révéler les fantômes qui hantent l’inconscient collectif des Burundais en tant que peuple. Au plus fort de la crise post coup d’Etat d’octobre 1993, fleurissaient dans les médias de différentes obédiences (« ethniques » pour le dire tout de go)des expressions telles que « complot hima pour la colonisation de la région des Grands lacs africains, « code juin », etc. d’un cote, « plan Simbananiye pour l’élimination de l’ethnie hutu de l’autre, etc. Sans chercher a remonter jusqu’au Déluge, je voudrais rappeler que la presse de tendance hutu attribuait au dictateur Michel Micombero , l’idée selon laquelle  » quand on veut briser les pièces d’un fagot de bois, plutôt que de chercher a le faire en une seule fois, il vaut mieux y aller en s’ occupant des morceaux de bois un a un ». Que vous repreniez le même argumentaire, la même rengaine du « kamwe kamwe » (un a un), les mêmes lieux communs du discours trente ans plus tard ne me surprend guère a vrai dire.

      Ces différentes expressions que nous, Burundais, avons charge d’un potentiel explosif d’expression de peurs et de fantasmes selon nos appartenances ethniques respectives et que nous agitons frénétiquement dans nos actes de langage et nos attitudes (au risque de provoquer un retour de flamme de l’ethnicité) ne révèlent rien d’autre que l’incapacité fondamentale de certains d’entre nous de renouveler notre discours et notre pensée, et de concevoir pour le Burundi un paradigme sociétal en dehors du prisme ethnique. C’est triste, c’est navrant. Je vous invite en toute honnêteté a sortir du piège ethnique. Les Burundais ont déjà goûté a la recette de la guerre ethnique et ils ont trouve la potion plutôt amère. Ils n’en veulent plus. Vous pouvez toujours essayer de leur promettre monts et merveilles après avoir boute dehors une  » dictature impie ». Vous risquez de vous retrouver tout seul.

      Je n’ai pas tellement envie de vous suivre dans la politique fiction qui consiste a fantasmer sur ce que serait le Burundi d’aujourd’hui si ce que vous appelez le hold up électoral n’avait pas eu lieu. La parole comme substitut de l’action ne m’intéresse pas vraiment. Je préfère agir dans le sens de l’histoire, qui est celui de l’avènement d’une société debarassee des scories et des pesanteurs d’un passe mortifère, une société reconciliee avec elle-même ou les différentes composantes de la société burundaise œuvreront ensemble a l’édification d’un pays ou les droits de chacun sont respectes. Et ce processus est déjà en marche, crois-moi!

    • Bellum je vous aime beaucoup. Je suis de tout cœur avec vous. Les crimes dont vous citez ont été impunis jusqu’à ce jour et voilà que les responsables admettent qu’ aujourd’hui ils pleurent tous, ce qui est pour moi une punition divine. Pour 2015 les responsables au sommet leur familles déchantent aujourd’hui et font partie de ceux qui pleurent. Au rythme actuel dans 45ans c’est impossible.

  3. Edouard Madirisha

    Urakoze cher Abbas…Je discutais dernièrement avec un ami ambwira ngo la Covid-19 mu Burundi iri maîtrisée,ngo dukukominduru kubera haba hapfuye abatama naba mama ba Buja tuzi…Nti none rythme ya mortalité iriwacu ubona isanzwe… Ntitwabitevyeko…Bukeye ampamagara mu gicugu ambwira un ami commun yahitanywe na Covid-19…Bwakeye aja kwiteza vaccin…Karma…

  4. khashoggi

    Le journaliste Octave Mirbeau n´avait-il pas écrit que: « Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur de chez nous nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. » .
    Dans le discours de la servitude volontaire, ouvrage rédigé par Étienne de La Boétie en 1574, ce dernier nous interpelle en disant: « Le Tyran ne nous frappe-t-il pas avec nos propres mains que nous lui prêtons? Ne nous espionne-t-il avec nos propres yeux et oreilles que nous lui offrons docilement, ne nous affame-t-il pas avec nos propres récoltes que nous lui offrons gracieusement (Ganza sabwa)? » Etienne termina en disant:  » Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir. » Inguvu uzakwa n´abaziguhaye / abazigutije. Don´t Get me Wrong: Le président Ndayishimye n´a-t-il pas lui même dit du haut de son perchoir qu´au Burundi il y a de la tyrannie? Et qu´un peuple tyrannisé finit un jour par se récolter contre le tyran, car le trop-plein finit toujours par enlever le couvercle.

  5. Bellum

    On ne peut absolument rien construire sur le mensonge. Le mensonge constitutionnel : la violation des Accords d’Arusha. Le mensonge électoral : des résultats concoctés de toutes pièces. Le mensonge religieux : nous sommes des chrétiens et Dieu est notre guide tout en pratiquant le massacre d’innocents. Le mensonge économique : la kleptocratie comme politique nationale. Le mensonge sanitaire : Dieu a arrêté la Covid-19 à la frontière et nous n’accepterons jamais la vaccination et les vaccins imposés par la Banque mondiale nous nous en lavons les mains, ce n’est pas nous. La vérité vous rendra libres proclament les Evangiles. Rien ne peut se faire dans le mensonge. Notre sagesse traditionnelle nous enseigne que la vérité passe par le feu et ne brûle pas et que le mensonge dure le temps que dure la rosée.

    • Kira

      Bellum,
      Vous avez mille fois raison. On ne peut rien construire de bon sur le mensonge. Le problème c’est que nous avons une fâcheuse tendance au Burundi a faire passer nos mensonges pour parole d’Évangile et vouer aux gémonies la parole de l’autre. Je me rappelle que lorsque les premiers signes de la pandémie ont fait leur apparition en mars 2020 un peu partout dans le monde en général et dans le monde en particulier, certains au Burundi n’hésitaient pas de parler de cataclysme sans précédent. La représentation locale de l’OMS s’était mise de la partie et avançait des chiffres farfelus avant de se faire recadrer par les autorités publiques et se faire expulser du pays. Désole si certains ont une mémoire courte. La même mésaventure est arrivée a une ancienne ministre de la sante du Burundi (Triphonie Nsabimana, je crois) qui était représentante de l’OMS en Guinée Equatoriale. Elle a elle aussi a tente d’instrumentaliser le covid pour déstabiliser le régime équato-guinéenne (pour le compte de qui, je ne sais pas)au moyen d’une communication pour le moins catastrophiste sur la réalité du covid dans le pays. Elle s’est fait montrer la porte.

      Pour revenir au Burundi et a la communication publique sur la réalité du covid-19 dans le pays, les couacs au niveau de la communication officielle sur la pandémie ne sont pas une exclusivité burundaise loin s’en faut. Au début de la pandémie dans une région d’un grand pays en Amérique du Nord, le directeur général de la sante publique est allé expliquer le plus sérieusement du monde sur toutes les chaines de télévision que le masque et autres couvre-visage ne servaient strictement a rien! Qu’il suffisait de se laver les mains fréquemment et on serait débarrassé vite fait de la covid pour célébrer Pâques dans la joie et l’allégresse! Conclusion: il est évident qu’une communication mieux maîtrisée, un discours politique plus cohérent permettent au citoyen lambda de s’y retrouver. Mais peut-on vraiment blâmer les uns et les autres au moment ou on observe que même dans les pays les plus avances technologiquement, les choix et les décisions pris par les autorités de sante publique viennent battre en brèche le discours ronronnant qu’elles nous servent au quotidien depuis plus d’un an et demi sur la réalité de la pandémie.

      Je viens d’évoquer le revirement spectaculaire sur le port du masque. Le discours sur les vaccins n’est guère mieux ficelé ou ne correspond pas du tout au positionnement de la sante publique en Occident a leur égard. Je voudrais évoquer quelques cas (au risque de me faire coller l’étiquette infamante d’adepte des théories du complot). Il y a quelques mois, le Japon a retire et interdit l’administration de plus d’un million et demi de doses du vaccin Moderna (celui qu’on disait le plus abouti des vaccins a dits « a ARN messager »). Des corps étrangers auraient été découverts dans ces vaccins! Par ailleurs, pratiquement tous les pays européens viennent a leur tour d’interdire l’administration du vaccin Astra Zeneca! Comment, dans ces conditions, reprocher aux autorités burundaises de se montrer plus que réservés a l’égard des vaccins. A plus forte raison lorsqu’on leur demande de se porter garants des risques et des dangers inhérents a des vaccins au développement desquels ils n’ont pas du tout participe! (discours des compagnies pharmaceutiques: on vous vend (on vous donne- en fait dans le cadre du dispositif Covax) des produits a administrer a vos populations mais pour leurs effets délétères, on se lave les mains comme Ponce Pilate! Demandez des comptes a vos gouvernements! Belle mentalité!

      « Le mensonge dure ce que durent les roses, l’espace d’un matin » dites-vous. Pas au Burundi malheureusement! Des médias relais des intérêts occidentaux ont alerte pendant des années sur la commission imminente d’un génocide au Burundi. Le pire ne s’est pas produit, heureusement. Maintenant on tente de nous convaincre qu’au Burundi, le système de sante publique a implose, que le pays est un véritable mouroir a ciel ouvert a cause du covid tout cela en s’appuyant sur une communication publique mal maîtrisée a son sujet. Allons donc! Essayez de trouver autre chose!

      • Nkanira

        @Kira
        Y-at-il des morts de covid au Burundi ? Si oui pourriez-vous nous en dire un peu plus ? S’il n’y en a pas, vous avez raison.

        • Kira

          Nkanira,
          Oui, il y a des morts du covid, comme partout ailleurs malheureusement mais pas plus que partout ailleurs et, toutes proportions gardées, il y en beaucoup beaucoup moins compare a certains pays occidentaux ou, a une certaine époque, on a enregistre des milliers de morts chaque mois. Dans ces pays, les hospices pour des personnes âgées et les maisons de retraite ont servi de mouroirs a des milliers des vieux qui sont décédés dans la solitude, le personnel médical de plancher ayant fui par peur des contaminations.

          Le Burundi devrait-il craindre une quatrième vague du covid comme un peu partout ailleurs dans le monde..,A mon humble avis oui, le nombre de cas de covid augmente-t-il de façon inquiétante, certes! Le Burundi n’est pas seul dans ce cas. Le Burundi n’est pas une île et le monde est devenu un village global. Mais hurler avec les loups et semer la panique n’est pas ce qu’on attend de responsables politiques dignes de ce nom. Au Burundi comme ailleurs.
          En passant,merci a Iwacu d’avoir publie mon commentaire

          • Nkanira

            @Kira
            Merci pour la réponse. Un homme politique doit bien sûr rassurer. Cependant, la réalité du terrain est le seul repère pour nous tous. Bon dimanche.

  6. ndambi

    Cher Abbas. Il faut juste en pleurer et enterrer nos morts.
    Le président ira aux USA. Il sera vacciné et tous ces grands qui l’accompagneront. C’est sur qu’il y aura un malin journaliste qui lui demandera s’il maintient les affirmations/menaces à l’encontre de kaburahe et Esdras .
    Nous lui demanderons pourquoi tous les pays du monde entier vaccinnent leurs populations sauf le Burundi.
    Nous avons été avec l Erythrée les 2 derniers pays à accepter les vaccins gracieusement offerts par la BM.
    Pourquoi sommes nous toujours derniers en tout depuis 2005?
    Cette question mérite d’etre posée

    • Benghazi

      Prends le vaccin pour vivre éternellement monsieur

    • Kira

      Ndambi,
      Un peu moins de mauvaise foi s’il vous plait! Le Burundi vaccine. En tout cas, a ce que je sache, le vaccin est disponible au pays pour ceux et celles qui veulent le prendre et qui n’ont plus besoin de prendre l’avion pour se rendre a Nairobi ou ailleurs dans la sous-région pour cela.

    • Yan

      @ndambi
      « Pourquoi sommes nous toujours derniers en tout depuis 2005? »

      Pourquoi 2005? Et pourquoi pas 2003, tant qu’on y est?
      En 2000, on était parmi les meilleurs, peut-être?

      • Yan demande à celui qui vient de dire publiquement qu’il n’a jamais vu ou entendu un pays où tout le monde pleure y compris le président: « … ico gihugu nicahe abantu bose barira, abato, abakuru, Umukuru wigihugu, bose bararira…. ».

  7. Mugisha

    Bravo M. Mbazumutima pour tous vos écrits. Ils devraient enrager toute personne qui les lit car ils nous révèlent la réalité dans laquelle le pays est géré.
    « …Mais c’est connu qu’au Burundi, ce pays « béni de Dieu », les larmes coulent à l’intérieur… » ! Oui les larmes coulent à l’intérieur mais jusque quand ? Toute personne qui a vu ce qui s’est passé avec l’assassinat du Président Ndadaye devrait comprendre qu’à un moment donné les larmes débordent et poussent les gens à prendre leur destin en main. Le pouvoir actuel sait bien d’où il vient et connaît où peut conduire un désespoir de la majorité de la population.

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