Dimanche 08 décembre 2024

Politique

Communiqué : « Ma vérité sur l’assassinat de Ndadaye »

20/10/2024 31
Communiqué : « Ma vérité sur l’assassinat de Ndadaye »
Dans la série de nos publications sur l’histoire récente du Burundi, les Éditions Iwacu ont le plaisir de vous annoncer la sortie dans quelques jours d’un ouvrage exceptionnel : un témoignage inédit de Joseph Rugigana, l’officier qui a exfiltré le président Melchior Ndadaye et sa famille du palais présidentiel bombardé vers le camp Muha lors du putsch du 21 octobre 1993.

Après 31 ans de silence, Joseph Rugigana partage un récit détaillé et chronologique de cette nuit dramatique qui a précipité le Burundi dans une grave crise. Son livre, préfacé par Ahmedou Ould Abdallah, ancien Représentant Spécial de l’ONU au Burundi, offre une perspective unique sur cette tragédie. C’est un témoignage à la fois intense et serein. Joseph Rugigana ne cherche pas à régler des comptes, mais désire léguer sa version des faits à la postérité. Aux Éditions Iwacu, nous considérons ce témoignage comme une pièce essentielle du puzzle complexe de notre histoire.

Ce nouvel ouvrage offrira également l’occasion d’engager un débat constructif autour de la mémoire collective. Pour enrichir cette réflexion, plusieurs rencontres sont déjà programmées avec les communautés burundaises : à Paris le 2 novembre 2024, à Bruxelles le 9 novembre 2024, à l’Université libre de Bruxelles (ULB) en partenariat avec le CEVIPOL, le Centre d’Etude de la Vie Politique.

Des rencontres sont également prévues à Washington, Ottawa et Uppsala (Suède) aux dates qui seront communiquées ultérieurement.

Osons lire notre histoire pour mieux tourner la page et construire ensemble un avenir éclairé par les leçons du passé.

Les Editions Iwacu
Antoine Kaburahe
Contact presse et info : [email protected]

Forum des lecteurs d'Iwacu

31 réactions
  1. Jean-Claude NDORERE

    Je ne ferai jamais de commentaire avant de lire le livre. J’aurais aimé que les autres écrivent leurs vérités. Je regrette énormément la mort du Président Buyoya qui était déterminé « à laver son honneur  » mais que le destin a décidé autrement. On écrit sur le coup D Etat…mais j’espère que ceux qui « auraient organisé les massacres » sur les collines vont aussi être interrogés un jour pour cracher la vérité. Ndadaye a été tué par des criminels assoiffés du pouvoir mais quid des paisibles citoyens exterminés jusqu’aux nourrissons pour ce qu’ils sont! Seule la justice internationale indépendante livrera la vérité.

  2. Colonel à la retraite Alfred Nkurunziza

    Je viens de lire le livre de Gén. de brigade Joseph Rugigana et voici la suite de mon commentaire:
    1.Merci IWACU pour avoir encouragé et aidé l’auteur pour l’édition de ce livre qui nous offre des informations répondants aux multiples questions que nous nous posions jusque à ce jour.
    Merci également à ce psychologue X de son anecdote au début du livre qui a diagnostqué notre Général par hasard et lui a conseillé d’en parler et d’écrir.
    2. A min humble avis, l’objet de ce ce livre peut se résumer en trois aspects:
    2.1 Ses « Faits et gestes » en exfiltrant feu Président Ndadaye et sa famille pour l’amener au camp Muha -USI. ( Ses jutifications)
    2.2 Salir certains officiers ( Alfred Nkurunziza en tête) qu’il prétend être à l’origine de ce drame. ( son objectif)
    2.3 Ses « Intimes convictions » relatives au régionalisme en général et à l’ armée en particulier.
    ( extrême endoctrinement)

    Entre le 1er et le 2ème aspects, l’auditeur lui a posé des questions pour préciser son argumentation.
    Il termine en retraçant son parcours et les mésaventures qu’il a endurées et souhaite aux Burundais un avenir plus limineux.
    A travers tout son récit il utilise un language souvent excessif et haineux peut-être pour des raisons thérapeutiques comme le lui a conseillé son psycholoque passager.

    Maintenant, soulignons les informations pertinentes que nous apprenons du livre:
    2.1 Des « Fais et gestes » ( pp 29-73)
    J’ai déjà livré mon opinion sur l’étrange affectation Lt. Rugigana à la fonction de commandant d’Escadron sans aptitudes ni expérience . Sur ce sujet le Général nous donne une réponse sans équivoque à la page 32 [ … parce que il est originaire de la province Bujumbura et pas de Bururi… considéré plus fiable et moins suspect…] .
    Il est plus clair à la page 65 où il dit que …En fait il est parent de la 1ère Ministre Mme Sylvie Kinigi cousine de sa mère… Il est son neveu… p 70.
    Deuxième information pertinente:
    -Etrange préparation de la mission la nuit du 20/10/1993 ( pp 34-35.)
    Le cout d’Etat est connu de tous depuis ce jour. seulement le commandant d’Escadron d la garde pré sidentielle vaque tranquillement à ses occupations …18:00 pm Visite à l’hôpital, 21:00pm il assiste au télé un match de la coupe d’Europe, 23:15 pm il va même au lit !! Les mutins sont déjà à l’ouvre.Il donne les ordres à son Escadron à minuit passé. ( pp 36-37). Refus des ordres par ses 3 chefs de pelotons.
    Le commadent d’Escadron va en mission seul sans troupes ,il est chef d’un seul
    vehucule blindé sur 15 dont il est doté + 6 jeeps éclaireurs dotés de 24 roquettes anti-chars et une jeep radio avec son opérateur. (pp 38-50).
    Etrange exfiltration du Préident de la République et sa famille dans son blindé 7 personnes + les 4 de l’équipage ( Ici je n’ai pas de qualificatif à offrir au lecteur).
    Contre ordre du commandant USI voir page 36 paragraphe 3  » … Renforcer la garde…. bloquer tous les accès. » Il n’y a pas Exfiltrer.
    A l’armée un ordre s’exécute dans son esprit et dans sa lettre.

    2.2 Salir certains officiers.
    Le Général s’acharne avec frénésie sur certains officiers avec un language haineux qui dépasse l’entendement. Tous ce qu’il raconte par example sur le Maj Alfred Nkurunziza n’est que pur mensonge éhonté. En effet et pour parler net , je n’ai jamais mis pied au Camp Muha ce jour fatidique du21/10/1993. Des officiers honnêtes qui sont encore vivants et qu’il cite peuvent le témoigner. Je pense par example au capitaine Rukindikiza qui a écrit un livre sur ce sujet  » Trahisons au Burundi » et qui a travaillé dans cette unité USI peut le témoigner. Sinon le lecteur remarquera que le Général invente des bobards sur moi le long de son récit 23 fois ( pp24,51,52,53,54,55,55,55,56,64,85,86,89,90,90,92,92,94,114,122,123,131,131.) Le sommum de ses propos est quand il m’accuse même de l’avoir coupé la bourse quand il était aux études au Mali. Je pense vraiment que le Général devrait cette fois-ci consulter un psychologue non de providence comme celui de son anecdote.

    2.3 De l’aspect Régionalisme.
    C’est dans « Ses intimes convictions » (pp 99-116). Je laisse au lecteur évaluer à quel point notre Général s’est endoctriné à outrance.

    3. Conclusion.
    Je peux affirmer sans me tromper que le Général de Brigade Joseph Rugigana a commis une gràve faute professionnelle et fatale qui a d’abord emporté la vie du Président de la République dont il avait reçu l’ordre se sécuriser, et des milliers d’autres compatriotes et nous tous avec lui qui sommes entrain d’en payer le prix.
    En regardant la photo qu’il a choisi pour mettre sur la couverture de son livre , je constate que le Général à été fortement affecté, mais que le déni d’accepter son erreur et chercher pardon lui pesera encore et encore sur la conscience.
    Quant à moi sur lequel il se décharge, je lui tranquiliserais en le rappelant que au moins lui a eu l’occasion de répondre devant plusieures commissions d’enquêtes ,polices et juridictions même si il avoue avor menti (page 30 paragraphe 1) sans jamais être condamné. Moi je n’ai pas eu cette chance. Après 27 ans de cette affaire Ndadaye , sans jamais être cité ni interpellé nul part, je me suis retrouvé condamné à une grave peine sans même jamais être comparu.
    Entre temps Mr. Général peut-être pour vous remonter le moral vous pouvez vous en réjouir.
    Merci

  3. Christella Ingabire

    Bonjour
    Je n’ai pas encore lu le livre. Je salue le courage de Mr Rugigana de nous partager sa vérité sur cette histoire tragique de notre pays.
    Hâte de le lire. Merci Iwacu/ AK d’ accompagner de genre d’ initiative.

  4. Alfred Nkurunziza Colonel à la retraitr

    Je salue le courage du Géneral de Brigade Joseph Rugigana et je le félicite déjà même si je n’ai pas encore lu son livre. Je salue son courage parce que au Burundi et pendant très longtemps les officiers de l’armée ont été rendu au silence pour des raisons multiples. J’ose espérer que cette démarche pourrait enfin ouvrir un vrai débat et de la lumière sur cette tragédie de l’assasinat du Présidant Ndadaye entre les mains de sa propre garde et des milliers de nos compatriotes qui continuent d’être tués jusqu’à ce jour.
    En ce qui concerne l’auteur de ce livre que je n’ai pas encore lu ,le Gén. de Brigade Joseph Rugigana, voici mon commentaire.
    1. Jusqu’au début de ce mois d’Août 1993, J’étais le Commandant du 22è Bataillon blindé de Gitega avant d’être muté au Ministère de la Défense comme Directeur des Affaire Sociales ( DPSOC).
    2. Tout le temps que j’ai commandé ce Battaillon, le jeune Lieutenant Joseph Rugigana n’avait jamais mis pied dans un vehicule blindé ( sauf par curiosité) .Il était chef de « peloton porté » comme on dit dans notre jargon militaire,dans une compagnie d’infanterie qu’on appelle « Portée ». Normalement pour commandé un Peloton Blindé il faut avoir eu la formation et l’entrainement à l’arme blindé de reconnaissance au moins pendant 4 mois. Maintenant pour commander un Escadron blindé il faut avoir commandé un peloton blindé au moins pendant 3ans et au mieux après avoir terminé le stage de perfectionnement des officiers ( SPO) à l’ISCAM qui dure une année.
    Lieutenant Joseph Rugigana n’avait rien fait de ce que je viens d’énumerer ci-dessus. Il n’en avait ni connaissances ni expérience jusque là.
    3. Effectivement comme je l’ai lu dans sa note introductive, ce 25 Août 1993, nous avons appris qu’il avait été nommé commandant d’Escadron ( Trois peloton blindé) à notre grande stupéfaction et immédiatement cet Escadron était muté à la garde Présidentielle de Bujumbura ( Camp Muha-USI). Je n’étais plus Commandant du 22è bataillon blindé de Gitega et je ne serais dire comment celà a été possible. Pourtant j’avais travallé dans cette unité avec de très bon Commendants d’Escadrons.
    Pour me résumer, jusqu’au 25Août 1993, Lt. Joseph Rugigana n’avait jamais commandé même pas un peloton blindé. Il a été propulsé à l’Escadron blindé (trois fois plus lourd) pour des circonstances qu’il nous a peut-être expliqué dans le livre… je suppose . Les informations que je donne ici sont authentiques et faciles à vérifier puisque à l’Armée nous avons ce qu’on appelle  » l’ ordre de bataille » qui montre l’organisation de l’unité à tout moment. Que celui qui s’y intérrêsse aille vérifier.
    Je terminerai en remerciant IWACU pour initier ce genre de débat pour que la vérité éclate enfin au grand jour, mais que les uns et les autres cessent d’instrumentaliser nos victimes des tragédies éhontées pour leurs propres intérêts.
    Au Gén. Rugigana encore une fois bravo pour le courage, mais je lui serais reconnaissant s’il corrigeait des erreurs et/ ou omissions qui sautent aux yeux avant même de parcourir son récit.
    Je suis impatient de voir le contenu du livre.

  5. Sylvain

    J’ai lu plusieurs livres écrits par des compatriotes burundais non historiens en particulier sur la période juste avant l’indépendance du pays et qui m’ont donné une idée de ce qui a été cette partie de notre histoire. C’est en lisant Ludo de Witte dans « Meurtre au Burundi » des Editions Iwacu (en bonne place de ma petite bibliothèque) que j’ai réussi à me faire une idée claire et limpide de cette période pré indépendance. Avec son travail d’historien, M. De Witte m’a permis de combler certaines lacunes de mes connaissances sur cette période en complétant des auteurs non historiens. Bien que n’ayant pas encore lu le livre de J. Rugigana, je pense aussi pouvoir en connaitre davantage sur cette période de l’histoire récente du pays en espérant qu’un jour quelqu’un d’autre puisse se servir de cet ouvrage pour le compléter en nous narrant les faits avec un travail d’historien derrière.

  6. Claypton

    Attendons impatiemment la sortie du Livre , dites nous comment on pourra se le procurer…. Je suis au Rwanda. Merci Antoine ne vous laissez pas intimider. Ceux qui ont un esprit ouvert comprendront beaucoup de choses. J espère que Joseph ne vît plus au Burundi pour sa sécurité

  7. Gacece

    J’attire l’attention de tout le monde sur un petit, tout petit fait, qu’aucun militaire n’est mort en défendant le président Ndadaye. Drôle de garde rapprochée!

    Disons que je vais le lire pour ma culture générale.

    • NDIKURIYOPHI

      Bonjour mes frères et soeurs. L’assassinat de Son Excellence le Président Melchior NDADAYE, mon ami de lutte, a été un fait calculé par l’armée burundaise jadis monoethnique à l’époque en complicité avec les politiciens upronistes et leurs alliés. Les preuves à cette affirmation sont les suivantes: (1) pendant la campagne électorale, les militaires et les membres du parti UPRONA nous disaient que le FRODEBU gouvernerait si les fusils seraient bouchés; (2) aucun militaire n’est mort en défendant le Président NDADAYE dans le camp Muha ou bataillon Para, (3) l’UPRONA et ses alliés avaient précipitamment organisé les jeunes dans les écoles secondaires, universitaires et sur toutes les collines du pays pour empêcher toute circulation des personnes et des biens; (4) la balkanisation des quartiers comme Ngagara, Musaga, Nyakabiga, Jabe, Mutakura, Centre ville, etc sous la protection de l’armée et de la Gendarmerie de l’époque, etc; bref une chasse à l’homme des hutus par les tutsis dans les quartiers et services.

      Donc, ces dires selon lesquels tel officier militaire a tenté sauvé la vie du Président NDADAYE ne sont que de purs mensonges. Moi qui donne ce témoignage j’avais 25 ans et 7 mois, et j’ai été victime ce que je raconte ici jusqu’à prendre le large vers l’étranger et devenir réfugié.

  8. Nshimirimana

    Je me réjouis également de lire « cette autre vérité » sur l’assassinat de Ndadaye Melchior.
    31 années plus tard, les zones d’ombre restent quant aux rôles et responsabilités des uns et des autres dans cet acte lâche, qui a plongé le pays dans le chaos avec les conséquences que nous connaissons.
    J’attends de cette vérité les explications sur le comportement de l’armée quasi monoethnique à l’époque . Pour rappel, son palais était situé à quelques 300 mètres de la gendarmerie. Comment expliquer l’absence de son intervention? Dans les 6 camps militaires dans et autour de Bujumbura, comment se fait-il qu’aucun commandant n’a pris ses troupes pour libérer le président des mains de « ses quelques brebis galeux » ?
    Et bien d’autres zones d’ombres: la responsabilité des services de renseignement, du gouvernement et du Frodebu et de cette fameuse communauté internationale etc…

    Note de l’Editeur

    Certaines, je dis bien « certaines » questions trouvent réponse dans le livre
    Merci

    AK

    • Kadodwa JEAN

      Monsieur l’Editeur.J’ai envoyé un commentaire comme Jean Kadodwa mais vous ne voulez pas le publier comme vous êtes toujours du côté du commanditaire Buyoya,l’histoire vous jugera pour les mensonges et les non-dits. Sinon ce livre c’est un chiffon de quelquin qui essaie de se dédouaner. On ne livre pas un président à un peloton en camion ou Antoine Kaburahe soutient le putsch.

      Note de l’éditeur
      Vous traitez de « chiffon » un livre que vous n’avez pas encore lu. C’est triste.
      Et puis votre ton…Cela dit beaucoup sur vous.
      Il ne sert à rien de continuer à échanger je crois.
      Merci, portez-vous bien.

      AK

      • Kadodwa JEAN

        Avec beaucoup de respect en votre personne je n’ai aucun respect à un un petit lieutenant qui n’a pas sauvé le Président et dans les délices de l’exil à Bruxelles après avoir servi comme vendu au système CNDD pendant beaucoup d’années qui veut se faire et avoir des attitudes de virginité et veut donner des leçons. Il n’a rien fin pour que le président ne meure ,c’est un lâche de l’armée républicaine. Tu a a beau de ne pas me croire je connais ta famille en 72 j’étais à Gitega à l’Athénée de Gitega , toutes les familles des environs à Gitega je les connais tous, j’ai été sauvé par une personne qui est très chère pour vous. Sinon ce livre je l’ai dejà lu car on voulait un blanc seing( ce que vous ne savez pas de ces menteurs sois disants de Jenda qui servaient l’armée sudiste) et après plus CNDD, ils ont toujours menti pour leur ventre( inyaga) je le réaffirme ce livre c’est un chiffon car j’ai déjà lu cela avant. Amitiés. Kadodwa Oxford les écritures saintes disent »Jean 19:23-24 Bible Segond 21 (S21)
        Ils se dirent entre eux: «Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour savoir à qui elle sera.» C’est ainsi que s’accomplit cette parole de l’Ecriture: Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit. Voilà ce que firent les soldats.Rukindikiza veut dire qu’il a la vérité,un nouveau larron dit qu’il a sa vérité . Mais Antoine Kaburahe pour l’honneur des tiens ne tommez pas dans la médiocrité encore celle de Ruggigana. N,B : je sais que mon commentaire ne sera publié mais niwihe agateka.

        NOTE DE l’EDITEUR
        Je n’ai aucun problème a publier votre commentaire bien qu’il soit désobligeant.
        1. Vous traitez l’auteur, dont vous n’avez pas encore lu le livre de « petit lieutenant ».
        2. « Il n’a pas sauvé le Président ». Dans son livre il ne dit pas le contraire. Mais il donne « sa vérité ». Pourquoi.
        3. Les délices à Bruxelles ? Que savez-vous de sa vie ? Je pense que l’exil n’est jamais un « délice » pour personne.
        4. Vous connaissez ma famille et en « 1972 vous avez été sauvé par une personne qui est très chère pour moi ». J’en suis honoré.
        5. Ce livre est déjà pour vous « un chiffon » ? Je n’y peux rien. J’aurais préféré que vous le lisiez avant de le condamner.
        6. Pour l’honneur des miens « vous me dites de ne pas tomber pas dans la médiocrité encore celle de Rugigana. » Moi je pense que l’honneur c’est justement d’éviter la globalisation, d’écouter même « un petit lieutenant de Jenda ».
        7. Vous dites que « votre commentaire ne sera publié ». Il est publié.

        Par contre, du moment que vous ne voulez pas lire ce qu’a dit le « petit lieutenant de Jenda », à quoi bon de poursuivre ce dialogue ?

        Je vous remercie.
        Antoine Kaburahe
        Editeur

  9. Nizigiyimana Elie

    Bonjour.

    J’espère que l’auteur a élucidé les circonstances dans lesquelles il conduit le président Ndadaye au camp Muha. Etait sur ordre de la hiérarchie militaire? Après l’avoir exfiltré, quelle était sa réelle intention ? N’a-t-il pas trouvé un lieu plus sûr que camp Muha?

    AI-JE BIEN FAIT DE CONDUIRE
    LE PRÉSIDENT AU CAMP MUHA ?

    Page 117.
    J’ai déjà entendu cette question ou cette accusation
    plusieurs fois. Des voix ont même laissé entendre que
    j’aurais « livré » le Président.
    Note de l’Editeur
    Oui, il répond à cette question et/ ou accusation.

  10. Generation des Exilés

    La verité est unique, nous attendons les faits racontés par ce Général mais d’ores et déjà… Lieutenant à l’époque n’était qu’un simple éxecutant téléguidé par ceux là qui voulait la mort de SE

  11. jereve

    Je ne peux pas faire de commentaires avant d’avoir lu livre, je l’attends impatiemment. Mais déjà j’apprécie le titre « Ma vérité sur… ».
    Joseph Rugigana n’a pas titré son ouvrage « La vérité sur… », il a ainsi évité le piège d’être taxé de trop ambitieux car la vérité sur cette tragédie ne pourrait pas venir d’une seule personne, fut-elle attaché de sécurité du Président. Nous allons y arriver si chacun de nous prend son courage à deux mains pour écrire « sa vérité sur… ».
    De cette observation, je peux me hasarder de dire qu’il ne faut se hâter de commenter, d’apprécier, critiquer et engager des procès d’intention sur un contenu dont on n’a pas encore pris connaissance.
    On s’expose à beaucoup de critiques et même de menaces quand on écrit sur l’histoire récente du Burundi, car nous ne la lisons pas avec les même lunettes. Je félicite déjà l’auteur qui a pris le risque de s’exposer pour nous dire « sa » vérité. Après lecture, d’autres nous diront « leurs » vérités.

    Note de l’Editeur

    J’apprécie beaucoup votre commentaire, très mesuré.
    Je lirai avec plaisir votre réaction après lecture.
    AK

  12. Stan Siyomana

    1. Mwanditse muti:« Pour enrichir cette réflexion, plusieurs rencontres sont déjà programmées avec les communautés burundaises : à Paris le 2 novembre 2024, à Bruxelles le 9 novembre 2024, à l’Université libre de Bruxelles (ULB) en partenariat avec le CEVIPOL, le Centre d’Etude de la Vie Politique… »
    2. Ico ndabivuzeko
    Nk’ubu yovuga ati ngiye kuzunguruka igihugu cose c’Uburundi nganira n’urwaruka rusanzwe, abanyeshuri, abasoda bari mumakambi hari bamwe bomwagiriza ko ariko arazura akaboze, ko ashaka kugumura abanyagihugu.

    Des rencontr

  13. Pacelli Ndikumana

    Je voudrais ici exprimer ma profonde satisfaction et mes encouragements a mon ami, le general de brigade Joseph Rugigana pour avoir pris le soins de traduire par ecrit son experience personnelle et sa verite sur l’assassinat du President Melchior Ndadaye.

    Joseph Rugigana a ete un ami d’enfance depuis nos annees passees ensemble au College du St Esprit non seulement comme collegue de promotion mais aussi et surtout comme militants au sein de la section JRR du College du St Esprit. Il a ete mon deuxieme secretaire de la section du College du St Esprit et nous avons ete petri dans le meme moule des valeurs qui concourent a se battre pour l’ amour de sa patrie. Je lui ai malheureusement fausse compagnie en ne m’inscrivant pas a l’ISCAM comme nous nous l’etions promis au cours de nos deux dernieres annees de nos humanites.
    Ce livre vient a point nomme et ne constitue pas un « enieme poignard » dans la plaie des Burundais. Bien au contraire, il vient porter un eclairage necessaire de la part de celui qui a vecu et observe les evenements de la nuit fatidique du 21 Octobre 1993.
    Les Burundais doivent apprendre progressivement a produire des temoignages ecrits afin d’eclairer la posterite sur leurs propres experiences.
    Je n’ai pas encore lu ce livre et j’ai pourtant hate de le lire. Je felicite son auteur pour avoir eu le courage de le produire.

  14. Gugusse

    En tout cas, son geste héroïque n’a pas nuit à sa carrière! Pour ses bons et loyaux services, ce Général a été mis en retraite anticipée en 2016, par le Guide Suprême et Immortel.

  15. Nduwayezu Dieudonné

    Exifiltrer où emmener en lieu où tout risque de s’échapper est levé ?
    Il ne connaissait pas les ambassades?

  16. Fabien NDAYISHIMIYE

    Voici une version améliorée du texte :

    « Je n’ai pas eu l’occasion de lire son livre, mais je pense qu’il a fait ce qu’il devait faire. Peut-être ne savait-il pas que le camp Muha était un lieu cruel et impitoyable pour Ndadaye et sa famille. Il a fini par ne rien faire, peut-être en sanglots, livrant ainsi le Président aux griffes de lions affamés. Je n’oublierai jamais la nuit du 21 octobre. Les planificateurs, les exécutants ainsi que les familles politiques ou sociales impliquées dans cet acte ignoble finiront dans le chagrin, en se disant : ‘Si nous avions su…’ « 

  17. Kamanzi

    Cet officier ne connaissait pas l’état d’esprit de ce camp à cet instant ? Quelle naïveté !!
    La légèreté serait-elle de mise dans notre pays depuis des siècles jusqu’à aujourd’hui ? J’ai tendance à dire oui malheureusement.

  18. NTAHIRAJA

    J’attends impatiemment l’obtention et la lecture de ce livre si important dont l’auteur est un témoin oculaire de l’assassinat ignoble de S.E Mr le Président Melchior NDADAYE, Héros de la démocratie au Burundi 🇧🇮.
    Merci beaucoup à ce Général pour son courage 🙏

  19. Germain Biziyo Kaze

    Ndadaye a été lâchement assasiné par des gens assoiffés de pouvoir.Ce n’était pas un assassinat ethnique mais un assassinat politique!Les tutsis,les hutus et twa ont tous pleuré cet homme juste et grand travailleur assassiné pour avoir été installé au pouvoir par la population burundaise hutus tutsi et twa.Ndadaye avait élu par tous les burundais et non pas une seule éthnie comme certains malhonnêtes ont voulu présenter les faits.Nombreux sont les tutsi qui le pleurent encore en silence.Ngo ntihica ubwoko hica ubukunzi bwinda.Que ce Rugigana arrêter de rumuer le couteau dans la plaie des burundais(tutsi hutus et twa).Ndadaye a été celui qui avait réussi à unir les burundais autour d’un même idéal sans aller dans des bêtises éthniques parqu’il était au dessus de toute la bêtise humaine et l’ubukunzi bwinda en particulier.Le héros de la démocratie a apporté la lumière dans les ténèbres burundaises.C’était sa mission,mission accomplie.Que l’Imana du Burundi le récompense pour l’amour de son peuple sans distinction éthnique.Ndadaye ne sera jamais oublié par les tutsi les hutus et twa son peuple simplement burundais contrairement à d’autres politiciens qui ne font que diviser les burundais pour mieux s’installer et manger avec leurs familles.

  20. Hermès Niyonzima

    Je félicite sincèrement mon ami Joseph Rugigana, un officier d’une grande moralité personnelle et professionnelle.
    Son livre ne manquera sans doute pas à contribuer dans la disqualification des écrits et/ou déclarations de l’un ou l’autre historien, professeur d’université, qui choisirait le mensonge qui réconforte à la vérité qui dérange!

  21. Isidore NKUNZUMWAMI

    Je lis bien « l’officier qui a exfiltré le président Melchior Ndadaye et sa famille du palais présidentiel bombardé vers le camp Muha lors du putsch du 21 octobre 1993. »

    Je lis aussi dans le dictionnaire: « Exfiltrer = Organiser clandestinement la fuite de quelqu’un qui se trouve en milieu hostile. » Donc du milieu hostile à un lieu sûr. Je crois.

    Sortir Son Excellence Ndadaye mon ami, du palais bombardé (milieu hostile) vers le camp Muha, où il fut torturé et assassiné était-ce le mettre en lieu sûr ou le livrer au peloton d’exécution?

    Le lieutenant Rugigana était aussi au courant du sort qui était réservé à son chef suprême. Donc il était parmi les putschistes et exécutait leurs ordres. Il est putschiste de 1993. C’est tout.

    • Stan Siyomana

      @Isidore Nkunzumwami
      1. Vous ecrivez:« Il est putschiste de 1993. C’est tout… »
      2. Mon commentaire
      a. Moi je crois que si le palais presidentiel est en train d’etre bombarde, c’est normal qu’on emmene le president a l’Unite chargee de la securite des institutions (USI)/ camp Muha.
      Malheureusement dans la vie, un dirigeant peut avoir ses ennemis meme parmi les garde-corps qui sont supposes sacrifier leurs vie pour le proteger.
      b. Sur les plans historique et legal, je ne vois pas ce que le general de brigade Joseph Bagigana gagnerait en ecrivant ce livre s’il avait ete reellement ete implique dans l’assassinat du president Melchior Ndadaye. Ce serait ouvrir soi-meme la boite de Pandore/gukoza agakoni mu ntozi.
      c. C’est quand meme rare que l’armee nationale assassine le president qui est le commandant en chef.
      « In October 1981, President Anwar Sadat of Egypt was assassinated by a group of army officers at a military parade to celebrate Egypt’s 1973 war against Israel… »
      https://www.bbc.com/news/av/world-radio-and-tv-34424880

      • Stan Siyomana

        A l’epoque du coup d’etat au Chili, nous avions quelques 3 ou 5 etudiants chiliens a la faculte d’ingenieurs (mechanique, architecture, geologie et mines) a l’Universite de l’Amitie des peuples -Patrice Lumumba a Moscou (toute l’universite avait quelques 5 mille etudiants a l’epoque, aujourd’hui Universite russe de l’Amitie entre les peuples-URAP compte 29 mille etudiants?)
        JE ME SENTAIS SOLIDAIRE AVEC EUX. Je crois qu’ils avaient ete envoyes par le parti communiste chilien? et je ne crois pas qu’ils sont retournes au pays sous la dictature du general Augusto Pinochet (1973-1990).
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_russe_de_l'Amiti%C3%A9_des_peuples

    • Jean Bosco

      cher frère, ne juge pas trop vite avant de lire et découvrir le contenu de son livre. peut être qu’il était complice ou pas. j’ai hâte de le lire et découvrir la vraie version du témoin oculaire de la pire tragédie qu’à connu notre pays. il y a eu tant de coup d’état au Burundi mais il a été le seul à être exécuté sur le champ.
      Mais pourquoi ?
      peut être que j’aurai la réponse dans ce livre.

      Note de l’Editeur
      J’apprécie votre dernière phrase
      AK

  22. NIBIZI

    J’ai soif de votre actus, Je souhaite recevoir Les info’s publiees dans votre journal. merci

    • Bitera

      « J’ai ouï dire » que le président Ndadaye s’était entouré des officiers de sa région natale et parmi lesquels ses anciens amis du secondaire en qui il avait confiance
      Même le commandant du camp Muha serait de la même région et ces derniers étaient qq peu marginalisés même si dans le temps ils n’osaient pas le dire ouvertement
      Pour dire que celui qui condamné Rugigana a tort
      Il a fait ce qu’il pouvait
      Il semblerait même qu’il aurait proposé au président de le lacher à Kamenge en tenue militaire mais le Président a refusé
      Nivyo numva mwibarabara

      • Stan Siyomana

        @Bitera
        1. Vous ecrivez:« Il semblerait même qu’il aurait proposé au président de le lacher à Kamenge en tenue militaire mais le Président a refusé… »
        2. Mon commentaire
        a. En tant que president elu de la Republique du Burundi, S.E. Melchior Ndadaye etait le chef supreme de l’armee burundaise. Lache a Kamenge, il aurait deja accepte la defaite, il lui aurait ete difficile de rallier des troupes loyales (s’il y en avait).
        b. « Dans quelques heures, Salvador Allende va mourir en se tirant une balle dans la tête, mais, à 9 h 45, ce 11 septembre 1973, le président du Chili a encore une allure de combattant…
        Il a 65 ans. Le casque est de travers et la sangle pend, la veste en tweed tient par le bouton du bas, le chandail est incongru, le pas hésitant, mais la main droite serre fermement un fusil automatique AK47 tenu à l’épaule. Un cadeau du Cubain Fidel Castro. Son regard fixe le ciel. Il voit passer très bas les avions de chasse Hawker Hunter. C’est de là que viendront les bombardements des militaires…
        Le magazine américain Time l’a retenue en 2016 parmi ses 100 photos les plus importantes jamais faites. Des historiens l’ont décortiquée et mise en regard avec cinq autres, prises un peu avant et un peu après, l’ensemble constituant une mine d’informations sur les dernières heures d’Allende. Six images, donc, mais celle-ci écrase les autres, au point d’être communément surnommée « la dernière photo d’Allende »… »
        https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/10/ce-que-raconte-vraiment-la-derniere-photo-de-salvador-allende-le-president-chilien-qui-s-est-donne-la-mort-apres-le-coup-d-etat-militaire-de-1973_6188677_3210.html

        • Bitera

          zen tout cas et ça j’en ai la preuve hari abo le Président Ndadaye yagarukiye bari bakubititse ,Envoyés à Mukoni ou Mutukura comme simples fantassins kandi bari bafise des spécialités bigiye

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