Jeudi 28 mars 2024

Opinions

TRIBUNE – Monia Inakanyambo : « Je vais porter plainte »

14/02/2018 5

M. Léonce Ngabo a répondu sur le site Ikiriho à la tribune de Monia Inakanyambo publiée par Iwacu. Normalement, l’on s’exprime dans le média où vous avez été cité,  Iwacu avait annoncé que ses colonnes sont ouvertes. Mais il reste libre de s’exprimer où il veut. Monia vient donc de répondre à M. Léonce Ngabo. Elle annonce aussi qu’elle a décidé de porter plainte. De ce fait, après cette tribune, Iwacu ne s’exprimera plus sur cette affaire qui va donc se retrouver devant la justice.

Mes réponses aux propos de M. Ngabo

Léonce Ngabo :‘‘Sur le plan professionnel, imaginez-vous un instant si elle se trompait. Elle était bénéficiaire d’une formation dans un groupe de cinq personnes qui ont développé ensemble une idée, sans la finaliser. Grâce à l’encadrement d’un formateur professionnel, au bout de la formation, tous les stagiaires ont obtenu un certificat.”

Beaucoup de formations sont organisées dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel, avec Docmonde, la Femis, Fidadoc, et beaucoup d’autres. Et lorsque c’est possible, les formateurs accompagnent ‘de l’idée au film’ le porteur du projet. Est-ce pour autant qu’ils s’approprient ces projets ? Jamais ! Pourtant, ils remettent tous un certificat à la fin de la formation.

Léonce Ngabo :“Il est important de savoir que l’idée d’un film ne constitue pas un film. Dans les règles de toute production, ce qui est protégé c’est le scénario du film. Toutefois une mention peut être faite “Idée originale de …” Car, bien généralement, tout film part d’une idée. Mais la concrétisation de cette idée en scénario ou ce que l’on appelle ‘continuité dialogue’ fait l’objet d’une propriété intellectuelle.”

Lors de la formation organisée par le Festicab, nous échangions des mails avec le formateur Serge Alain Noa, pour les éventuelles corrections. Le tout dernier mail à ce sujet, mail du 12 octobre, dit ceci : « Je vous renvoie comme promis les deux autres projets de série. » Il parlait des projets « Au bout du rêve » et «Nouveau Monde ». Parlons-nous donc toujours d’une idée ?

Le jour de la clôture, une impression des trois projets issus de la formation, bien qu’en cours d’écriture, avait été faite pour une présentation. Imprime-t-on une idée sur 25 pages, 50 pages et plus ? Et quand bien même la formation n’a duré qu’une semaine, passe-t-on une semaine à ne discuter que sur une idée, sans plus ?

Enfin, si tous ces documents que nous avions remis au Festicab n’ont pas droit à une propriété intellectuelle, j’aurais tendance à vous croire. Vous êtes membre du conseil d’administration de l’Office Burundais des Droits d’Auteur. Vous les maîtrisez donc mieux que moi !

Léonce Ngabo :‘‘Parler d’amour, de conflits ethniques, religieux, parler de l’histoire, etc. sont des idées diverses à base desquelles deux scénaristes peuvent développer différemment le sujet, le scénario. Pour être plus imagé, une idée est un sujet que tout scénariste peut développer selon sa vision.”

Ce n’est pas faux. C’est même très vrai. Mais c’est quand même curieux qu’une idée aboutisse à un même titre, aux mêmes noms pour les personnages, et a un résumé similaire, comme dans le projet financé par l’OIF, « Au bout du rêve » ! D’ailleurs, pourquoi modifier un titre (sans sortir des propositions de la bible), parce que vous voyez qu’il y a contestation, si vous étiez dans vos droits ?

Léonce Ngabo :“Elle a été développée par cinq stagiaires et au bout de leur stage, guidés par le formateur, les cinq ont abouti à ce que nous appelons ‘la bible’ du projet de la télé série.’’

Pour plus de compréhension, dans la terminologie des séries télévisées, « une bible est un document de travail qui réunit l’ensemble des informations fondamentales concernant la série. Conçue dans le développement de la série, elle sert de référence à l’ensemble de l’équipe de production, notamment aux scénaristes dans l’écriture des épisodes, et assure ainsi la cohérence du résultat final. »

A la fin de la formation, nous avions déjà des épisodes écrits. Parlons-nous donc toujours d’une idée ? Peut-être. Mais d’une idée matérialisée, écrite, détaillée. Donc d’une œuvre, protégée par la propriété intellectuelle.

Léonce Ngabo : “Peut-être Monia a-t-elle écrit un scénario qui est actuellement en train d’être tourné pour se prétendre auteure du film. Si tel est le cas, qu’elle vous le présente.’’

C’est vous qui êtes en tournage. Un tournage d’un projet en conflit non réglé. Un projet né d’une formation organisée par le Festicab, dans laquelle vous n’étiez ni participant, ni formateur. Mais peut-être prétendez-vous être le Festicab ? Sinon je ne vois pas comment vous vous retrouvez auteur dans tout ça.

Léonce Ngabo : ‘‘La formation de 2015 devait aboutir à faire d’eux des scénaristes. En une semaine, une stagiaire en écriture de scénario, qui plus est de série, peut-elle devenir scénariste ?’’

Concernant ce terme ‘stagiaire’ sur lequel vous insistez tant : appelle-t-on stagiaire,
– Olivier Iturerere, producteur et réalisateur, ayant sa maison de production ITULIVE Media & Communications, réalisateur de Les Désillusions, nominé au FESTICAB 2012 (prix du meilleur rôle masculin), réalisateur de Kilo 8, Grand prix du jury au Festival Cinéma des Droits Humains, à Paris en 2016, Producteur de Welcome Home (5 prix au festicab, luxor, Clermont Ferrand), producteur de The Springboard (financé par l’Oif et acheté par TV5), professeur d’Education aux Médias et à l’Information à l’Académie de Paris

– Jean Richard Niyongabo, réalisateur de Les gros cailloux (Meilleur Film et meilleur rôle masculin au Festival Soft Award 2017, de Smile, (Meilleur Image au Festicab 2017) et Après la pluie (meilleur rôle masculin en 2015).

– Hussein Butoyi, scénariste du film Les désillusions, prix du meilleur rôle masculin au festicab 2012.

– Pacifique Bukuru, qui a travaillé sur le film Les clés du savoir (meilleur film au Festicab 2015), sur Amosozi en 2014 et sur Experience (Mention Spéciale au Festicab en 2013.

Mais peut-être ne s’agit-il que de moi ? Moi, sans aucune réalisation, aucune production ni même connaissance approfondie dans le domaine cinématographique. Mais j’ose espérer que si j’ai postulé et que j’ai été acceptée, c’est que j’avais tout au moins un potentiel ? La sélection pour être admis dans une formation ne se fait pas au hasard, j’imagine…

Léonce Ngabo : “Veut-elle s’attaquer à Léonce Ngabo, ou à la profession? Plus particulièrement, elle s’était plainte d’abord auprès de l’OIF, l’Organisation internationale de la Francophonie. Elle connaît la réponse qui lui a été donnée. Ensuite, elle s’est plainte auprès du Collectif des producteurs pour le développement de l’audiovisuel et du cinéma, le COPRODAC, un organe qui rassemble les professionnels du cinéma au Burundi. Afin d’offrir une proposition professionnelle et objective, nous les avons contactés à cet effet.”

Dans les deux cas, ils souhaitaient tous qu’une entente soit trouvée, avant de continuer quoi que ce soit. Je le souhaitais tout autant. Sinon je n’aurais pas pris la peine de vous contacter avant. Mais au lieu d’une solution à l’amiable, vous avez persisté dans l’erreur.

Léonce Ngabo indique “rester à son écoute, par respect, pour régler définitivement cette polémique qui risque de nuire inutilement aux bonnes initiatives d’autres jeunes.”

C’est dommage que vous ne soyez à l’écoute que maintenant, après avoir cherché à me faire comprendre que je ne suis pas celle qui vous arrêtera dans cette réalisation, que je le veuille ou non. Où est le respect dans ça ? Mais je ne suis que moi, et vous, vous êtes Léonce Ngabo !

Léonce Ngabo :‘‘À mon avis, tout cela cache des intentions inavouées et je me réserve le droit de me plaindre.”

Très bien ! Moi aussi. C’est donc ce que je vais faire.

Monia-Bella Inakanyambo


Ce que je crois

Par Antoine Kaburahe

Etant moi-même artiste, donc sensible à ces questions, je souhaite partager ce que je crois.
Mlle Inakanyambo a décidé de porter plainte. C’est son droit. Personnellement, j’aurais aimé une fin autre que celle-ci. Un arrangement à l’amiable par exemple. Il se fait que je n’aime pas les tribunaux.

Oui, voir Monia Inakanyambo, 22 ans, face à M. Léonce Ngabo, la soixantaine,  s’affronter dans les prétoires ce sera en effet très moche.

Ce qui est arrivé traduit une crise, une cassure générationnelle dans le milieu artistique burundais. Je me souviens, dans le temps, il y avait une notion un peu bizarroïde de « grand frère » ou de « grande sœur ». Quand un différend apparaissait, les « grands frères « et / ou les « grandes sœurs » se réunissaient pour trouver une solution. Généralement, le conflit finissait en embrassades et les gens rentraient plus ou moins éméchés par les verres et la joie de la réconciliation.

Ceux qui me lisent ici savent bien des conflits plus ou moins graves qui se sont éteints grâce à ces « ombudsmans » improvisés. Mais comment se fait-il qu’aujourd’hui l’on n’en arrive là ?

Les langues commencent à se délier et l’on se rend compte que dans les milieux artistiques de Bujumbura, l’histoire était connue et couvait depuis quelques temps.

Pourtant, dans ce milieu, il y a tellement de structures, des « amicale de… », des Offices des droits d’auteur et autres Coprodac. Comment se fait-il qu’un cas comme celui-ci a pris une telle ampleur pour finir au tribunal?

Cette histoire devrait servir d’électrochoc, réveiller le monde artistique. Car tout ceci est un terrible gâchis .

La justice est froide, sans âme, elle tranchera. Il y aura un « gagnant » et un « perdant ». C’est triste. Dans les deux cas ce sera un échec. Ce sera fratricide.

Si Monia Inakanyambo remporte, ce sera l’humiliation d’un « grand frère. » Si Léonce Ngabo gagne, je ne peux pas penser une seule seconde qu’il sautera de joie au tribunal.

Mais comme l’affaire va être portée devant la justice, désormais, il faut nous taire et attendre.

Iwacu ne publiera donc plus aucune tribune par rapport à cette question qui relève désormais des tribunaux.

Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui se sont exprimés sur notre forum. Le débat a été riche. Au moins, cette affaire a permis de constater que les Burundais peuvent vraiment débattre dans le respect de la diversité des opinions.
Il y a un commentaire qui m’a touché personnellement. Celui d’une personne qui conseille à Monia Inakanyambo de garder malgré tout « son amour de l’art. »

Oui, c’est important. L’art, la création, dépassent de loin ce problème ponctuel.

Enfin, je me permets de donner un petit conseil à la jeune auteure.

Monia, vous avez du talent, vous avez la chance d’être une étudiante au pays de Senghor, Cheik Anta Diop, et autres Sembene Ousmane… Un pays riche sur le plan culturel. Continuez à vous former, à créer, que ceci soit juste une parenthèse et ne vous décourage pas !

Que dire à Léonce Ngabo ? Vous êtes grand. Restez-le.

Enfin, au risque de paraître naïf, je continue à espérer un arrangement à l’amiable. Comme j’ai dit plus haut, je n’aime pas les tribunaux…

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Ngabo Léonce a tout faux. Il vole une idée d’une jeune petite fille de 22ans pour en faire sien. En d’autres termes et sous d’autres cieux on parlerait de plagia. Cela n’a aUcun doute. Qu’il cesse de perdre son temps en nous ecrivant des tonnes de papiers pour s’expliquer..! Ce n’est pas nécessaire. on a tout compris. C’est dégoûtant.
    Mr NGABO si vous avez dépassé la phase créative comme artiste, ce que je pense profondément, cessez de vous apprprier les idées des enfants de l’âge de vos propres enfants svp.

  2. Hilary Bucumi

    S’il vous plait, Mr Ngabo, montrez un peu d’ubugabo pour une fois. Etre honnete ne tue pas. C’est siderant comme bcp de Barundi croient encore que « Umugabo ni uwurya utwiwe n’utw’uwundi ». Quand allez -vous changer?? Pauvre pays, pauvre Burundi!!

  3. Gacece

    Comme il ne s’est pas écoulé beaucoup de temps depuis le début de ces sorties médiatiques, on peut concevoir que rien n’a encore été formellement déposé au tribunal.

    Malgré le fait qu’ils ont tous les deux le droit de s’adresser aux tribunaux, à mon avis, Mme devrait saisir cette petite opportunité, cette main tendue par Léonce Ngabo.

    Peut-être qu’elle est frustrée et qu’elle ne se sent pas respectée. Tout le monde a un jour ressenti, pour une raison ou pour une autre, cette rage qu’on a quand on s’attend à une réponse ou à tout le moins de la considération de la part d’une personne, mais qu’on reçoit de l’indifférence et du mépris comme réponse.

    S’adresser aux tribunaux pour obtenir réparation est à encourager, mais cela devrait uniquement être une solution de dernier recours. Parce que c’est un processus très long et très épuisant.

    D’abord, il peut vous prendre tellement la tête que vous ne parviendrez plus à penser ou à vous concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Cela devient un cauchemar de tous les jours… et de toutes les nuits!

    Ensuite, ça va occuper tout votre temps. C’est-à-dire que vous allez devoir sacrifier d’autres activités et d’autres projets qui pourraient vous intéresser, vous ou les vôtres, actuels ou à venir dans votre vie.

    Puis, ça demande des ressources! Que ce soit de l’argent pour payer avocats, témoins, frais de justice ou autres frais afférents, pour vous déplacer (vous, les vôtres et vos témoins s’il y a lieu) avant, pendant et/ou après les audiences, etc… Cela risque d’être un gouffre, un trou sans fond, pour vos ressources matérielles et/ou humaines, même si vous en avez peut-être les moyens.

    Enfin, peu importe votre persévérance, votre conviction d’avoir raison, l’important soutien des vôtres (famille, amis, connaisssnces, témoins, fans), la solidité de votre cas, l’expérience ou la qualité de votre avocat si vous décidez d’en prendre un, etc… rien ne garantit que vous allez gagner!

    Vous avez un choix à faire. Je ne vous demande pas de ne pas vous plaindre. C’est votre décision. Ne la prenez surtout pas sous le coup de la colère et de la frustration. Prenez une décision éclairée, bien réfléchie. Consultez des gens qui s’y connaissent s’il le faut.

    Faites des recherches sur les droits d’auteurs. Par exemple, je sais qu’un scénariste ne gagne pas beaucoup d’argent en terme de montant, même si le film devient un blockbuster dans les salles de cinéma.

    Donc, s’il arrive que vous gagniez après un procès, les droits que vous pourriez recevoir seraient le 1/5 (1 part pour chaque auteur) de ce que M. Serge Alain Noa a perçu.

    À vous d’évaluer si cela vaut vraiment la peine de risquer votre temps et vos ressources dans une cause judiciaire.

    Ceci n’est pas un avis d’un expert et n’a aucune valeur juridique. Ce n’est qu’une suggestion, comme mentionné d’ailleurs dans mon précédent commentaire. Faites-en ce que vous voudrez.

    Notre avis

    Bonjour. C’est également mon avis. Je considère qu’un procès est un échec et qu’il y avait ( il y’a encore j’espère) un espace de dialogue pour trouver une solution. Mais comme vous le dites bien, ce que nous disons reste juste un avis.
    Merci pour votre avis très constructif, je trouve.

    Antoine Kaburahe

  4. Gacece

    En tenant compte du court temps qui s’est écoulé depuis la première publication jusqu’à celle ci-dessus, on peut concevoir qu’aucune plainte formelle n’a encore été déposée au tribunal. Alors j’aimerais prendre le temps de détailler quelques observations. Peut-être que cela va éviter à l’une ou à l’autre de s’engager dans une aventure judiciaire qui risque de lui coûter plus qu’elle ou il n’avait pas imaginé.

    Observation 1 :

    Si on se fit à l’encadré dans la capture d’écran où on voit la photo de Léonce Ngabo, « Série de fiction de Léonce Ngabo (Burundi) » ne veut pas dire que Léonce Ngabo est l’auteur de la série, mais « réalisateur » de la série!

    L’auteur, c’est Serge Alain Noa! Ce qui veut dire que dans le fait qui nous intéresse, c’est Serge Alain Noa qui devrait être « à poursuivre », parce que ça doit être lui qui détient (et/ou qui a vendu ou cédé) les droits d’auteur du scénario (qui est l’oeuvre), à Léonce Ngabo.

    Léonce Ngabo ne devrait être poursuivi qu’en tant que « tierce-partie » parce qu’il aurait accepté de « réaliser » une série à partir d’un scénario (oeuvre) dont les droits n’appartiennent pas « entièrement et exclusivement » à l’auteur déclaré!

    Tout avocat qui s’y connaît bien ne vous dira pas le contraire!… mais cette affirmation, je la fais « sous toutes réserves »! Ça veut dire que je peux me tromper! À Monia de chercher le conseil juridique approprié.

    Observation 2:

    Selon la première capture d’écran 1, l’idée « originale » est de Monia-Bella Inakanyambo, qui est aussi citée comme faisant partie des auteurs. La question pertinente à se poser est la suivante : « À quel point le 1er scénario (du FESTICAB) est-il ressemblant au scénario de la série de Léonce Ngabo, dont le «seul » auteur déclaré est uniquement M. Serge Alain Noa?

    Parce que comme le déclare M. Léonce Ngabo (et comme je l’avais mentionné dans un autre commentaire), à partir d’une seule idée « originale », on peut développer une multitude de scénarios ou d’histoires. Et je seconde M. Ngabo pour dire que « le scénario » est en principe l’oeuvre qui est protégée pour les « droits d’auteurs » ou « propriété intellectuelle ».

    Quant au films ou séries télévisuelles en tant que tels, cela n’a rien à voir avec « Qui est l’autheur du scénario! », mais plutôt à voir avec « Qui en est le réalisateur? »

    Léonce Ngabo va réaliser une série télé intitulée « Ligalas », dont l’autheur (« unique ») est un certain « Serge Alain Noa !»

    Qui trompe qui? Serge-Alain Noa est-il l’unique auteur?… ou a-t-il profité d’une situation unique pour se déclarer « unique autheur ou seul autheur » d’un scénario où les vrais autheurs ont été endormis pour se croirre indispensables?

    Chère Monia! Ici je vous parle comme quelqu’un qui est au courant des rouages concernant les poursuites judiciaires. Vous risquez d’y perdre plutôt que d’y gagner! Tout le monde qui a à y gagner cherchera à « y gagner » que d’y perdre!

    Chère Monia, vous êtes jeune, vous semblez avoir du talent, et vous voulez sûrement réussir dans vos projets « à venir! » … Je ne veux pas vous donnez un conseil, parce que je ne me considère pas comme un sage!… Ni comme un mentor… ou comme un conseiller!… Je ne vous demande pas d’être sage, parce que la sagesse présume une certaine expérience de la vie! Je vous demande seulemen d’envisager ma suggestion. Vous avez le droit de la rejeter, de l’accepter, ou de la prendre comme référence dans le choix que vous aurez à faire.

    Saisissez la perche qui vous est tendue!

    Léonce Ngabo vous dit qu’il reste ouvert (si je ne me trompe pas) pour régler cette affaire à l’amiable! Tout ce que vous avez à faire, c’est de saisir la balle au bond… Mais ne le faites pas comme d’habitude!… Faites appel à un conseiller juridique, ou à un agent (d’artistes) qui est au fait des négociations et des droits d’auteur! Sûrement qu’il y a un Burundais, un Rwandais (ce sont nos frères!), un Africain (ce sont nos frères) ou un autre (Ce sont nos frères!).. qui a été un agent ou un manager d’artistes, qui saura négocier avec ces autres personnes dont Léonce Ngabo, ou l’OIF,ou M. Serge Alain Noa… pour exiger qu’on vous restitue vos droits d’auteure… dans les règles de l’art!

    Un réalisateur n’a pas besoin d’être l’auteur d’une oeuvre pour réaliser un film ou une série télé se rapportant à la même oeuvre!

    Tout ce dont un réalisateur a besoin, c’est d’une histoire réaliste et réalisable!… peu importe qui a écrit l’histoire ou qui en détient les droits d’auteur. Le réalisaeur. lui , n’a que faire

  5. CLAUDIO

    Ahaaahhhh, Qui vivra verra.

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