Même le pire criminel doit bénéficier des meilleures conditions de défense pour que la justice soit perçue comme impartiale et qu’elle ne s’attaque pas à un prévenu en situation de faiblesse. C’est ainsi que certains États investissent des sommes considérables (…)
En août 2011, je me suis rendu en pèlerinage à Mugera. C’était un moment de dévotion extraordinaire qui témoignait de la foi profonde des fidèles. Dès la veille du 15 août, des dizaines de milliers de chrétiens affluent sur la belle colline et passent la nuit à prier. J’avais été choqué par l’absence de toilettes publiques. J’ai retrouvé ce reportage. Souvenirs.
Un journal doit avoir le courage de se remettre en question. C’est seulement ainsi qu’il peut évoluer. J’étais très curieux de lire l’interview exclusive de Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH au Burundi. L’entretien promettait d’aborder divers sujets cruciaux (…)
L’interview que j’ai réalisée avec un ingénieur des mines allemand, ayant une solide connaissance du secteur des mines au Burundi où il a travaillé, suscite de nombreuses réactions. Certains me reprochent de ne pas être « patriote », d’être « jaloux de la (…)
La découverte à Murehe d’un filon, autrefois exploité par les Belges puis rebouché et « bétonné » à leur départ pour « le cacher aux Burundais », a été annoncée avec grand tapage. Des recettes faramineuses issues de son exploitation ont été promises. Afin de rester fidèles à notre devoir de journalistes et de conserver une perspective froide et objective, nous avons sollicité l’analyse d’un ingénieur des mines d’origine allemande ayant longtemps travaillé au Burundi. Pour aller au-delà du battage médiatique et éclairer cette prétendue découverte, ce spécialiste nous apporte un regard critique. À sa demande, nous ne dévoilons pas son nom.
Par Antoine Kaburahe Au Burundi, lancer des pierres sur des passants ou des habitations est souvent perçu comme l’acte d’une personne à l’esprit tourmenté (Abarwayi). La société fait preuve de clémence envers ces individus. Cependant, jeter des pierres sur le (…)
Il y a 16 ans, le 18 juin 2008, la polémique faisait rage entre une partie de la famille royale burundaise et le gouvernement d’alors concernant le retour, ou non, de la dépouille du dernier Mwami de Suisse. J’écrivais alors, un peu naïvement je l’admets, qu’un pays a besoin de symboles. À l’époque, j’ignorais les calculs des uns et des autres autour de ce retour. Mais la question reste : le Burundi n’en a pas encore fini avec son histoire et l’on ne (re)construit pas sur l’oubli.
Par Antoine Kaburahe La nouvelle nous est parvenue en milieu d’après-midi, claire et sans équivoque : « Très chère équipe, très chers administrateurs, nous avons l’immense tristesse de vous informer du décès de Christophe cet après-midi à l’hôpital Saint-Louis. » (…)
La tentative d’enlèvement du journaliste Pascal Ntakirutimana mardi soir a été une véritable douche froide pour toute l’équipe d’Iwacu. Alors que le journal célèbre ce mois de juin ses 16 ans d’existence, ce rapt raté rappelle tristement un événement douloureux : en juillet 2016, un autre enlèvement nous a ravi pour toujours notre collègue Jean Bigirimana.
Dans les discours de nos autorités, notre pays est paré de toutes les beautés et de toutes les vertus, jusqu’à être comparé au jardin d’Éden biblique. Les autorités parlent d’un pays « sûr » pour attirer les touristes et les investisseurs. Sauf (…)
Cette photo d’une personne prosternée devant la Bible, enveloppée dans un drapeau du Burundi a fait le tour des réseaux sociaux. Comme tout le monde, j’ai été frappé par cette photo. Je ne connais pas la personne. Mais cette photo (…)
Aujourd’hui, pour des raisons professionnelles, familiales ou même ludiques, presque tout le monde est membre d’un groupe WhatsApp. Je suis naturellement membre de quelques groupes professionnels, dont « Burundi Press », un groupe de 332 journalistes de différents médias et tendance. Un (…)