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Au sommaire de l’édition de ce vendredi 21 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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21/10/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce vendredi 21 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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• Les cérémonies du 23ème anniversaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye ont commencé par une messe à la Cathédrale Regina Mundi. Elles se sont poursuivies au monument du héros de la démocratie par le dépôt des gerbes de fleurs.

Le Président de la République, Pierre Nkurunziza a rehaussé de sa présence ces festivités de même que le président de l’Assemblé nationale, celui du Sénat, les deux vice-présidents, les membres de la famille de feu Melchior Ndadaye, les représentants du corps diplomatiques au Burundi ainsi que les présidents de quelques partis politiques.

Lors de la commémoration du 23ème anniversaire de l’assassinat du premier président élu démocratiquement Melchior Ndadaye, ce vendredi 21 octobre, le porte-parole du gouvernement, affirme que cette journée arrive au moment où le Burundi est confronté à une véritable provocation.

Philippe Nzobonariba parle de certains Burundais et de la Communauté internationale. D’après lui, n’eût été la fidélité à l’héritage du président Ndadaye basé sur la tolérance, le gouvernement serait tombé dans ce piège. « Cela montre que le gouvernement du Burundi prend soin du message de Ndadaye».

Dans son homélie, pendant la messe, l’archevêque Evariste Ngoyagoye, affirme que l’esprit de tuer hante et habite encore les cœurs de certains Burundais. «Que Dieu guérisse ces cœurs durs», a-t-il prié.
Plus de 20 ans viennent de passer et le procès Ndadaye moisit dans les tiroirs de la justice. Le porte-parole du gouvernement rétorque que ce n’est pas le manque de volonté, plutôt la situation instable que le pays a traversé depuis la mort du président Ndadaye. «La Commission Vérité et Réconciliations (CVR) est à l’œuvre »

La représentante de association des veuves et orphelins pour la défense de leur droit(AVOD) interpelle les victimes à collaborer avec la CVR, de braver leur peur afin de témoigner pour que la vérité éclate.

Léonce Ngendakumana vice-président du parti Sahwanya Frodebu, parlant de son compagnon de lutte, évoque notamment un véritable martyr de la démocratie qui est mort pour que tout Burundais quel qu’il soit vive dans la dignité et le respect de sa personne.

Selon lui, le président Ndadaye disait qu’il n’existe pas des problèmes d’ethnies au Burundi mais une guerre des classes, où une clique de personnes s’enrichissent amassant des biens mal acquis aux dépends de la majorité laborieuse croupissant dans la misère. «Le président Ndadaye trouvait cela inacceptable».

• Une personne a été tuée et une autre blessée dans la nuit de ce jeudi au cours d’une attaque perpétrée contre un bistrot sur la colline Gahinda de la zone Murago en commune Burambi de la province Rumonge. Selon des sources sur c’est le chef de secteur un membre du parti au pouvoir qui était visé. Tous ceux qui étanchaient leur soif dans ce débit de bière locale se sont précipités dans une chambre pour se mettre à l’abri. La personne qui a été tuée tentait de fuir. 3personnes dont 2 anciens miitaires ont été arrêtées pour de raisons d’enquête.

• Les enseignants des cours purement techniques au post fondamental éprouvent beaucoup de difficultés. C’est le constat fait par Emmanuel Mashandari, le président du syndicat des enseignants CONAPES. Il évoque le cours des TIC (Technologies d’Information et de Communication), l’informatique de maintenance, l’informatique de gestion, des cours qui nécessitent l’usage d’un ordinateur.

Ce qui est déplorable, s’indigne ce syndicaliste, c’est que même les titulaires de ces cours n’ont pas été formés alors qu’ils n’ont pas eu la chance de suivre ces filières dans leur cursus scolaire. Le syndicat CONAPES affirme que ces problèmes auront des conséquences sur les résultats et les connaissances des élèves.

• La Journée mondiale du bégaiement sera célébrée ce samedi 22 octobre. A la veille de cette journée, l’association ‘’’vaincre le bégaiement au Burundi’’, AVBB en sigle, indique que le bègue burundais s’auto-exclu et subit souvent des moqueries des camarades de classe ou encore la pression de la famille qui ne comprend pas sa condition.

L’AVBB déplore qu’il n’y ait pas de médecin spécialiste du bégaiement au Burundi. Elle demande au gouvernement et à la société civile de trouver des médecins à cet effet. «Cette maladie se soigne», indique Jean Bosco Ntunzwenimana, secrétaire de cette association.

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