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Au sommaire de l’édition de ce jeudi 20 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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20/10/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce jeudi 20 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

amisom-contingent-burundais•«Contrairement à ce qui se dit, l’UA n’a pas suspendu les rotations des contingents burundais de l’Amisom», c’est un démenti fait ce jeudi 20 octobre par le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza.

Selon lui, le message originel a été déformé pour d’autres visées. «L’UA n’a fait que reporter la visite d’une commission qui devait se rendre en Somalie pour préparer le déploiement de la rotation du 40ème bataillon, du 41ème bataillon et du 42ème bataillon du contingent burundais de l’Amisom. Cette visite est reportée à une date qui sera précisée au moment opportun», a-t-il martelé.

Dans le mémorandum d’entente entre le Burundi et l’UA en rapport avec l’Amisom, explique-t-il, il a été convenu qu’après une année, le bataillon en mission est relevé.

«Mais depuis 2007, il y a des conditions externes qui font qu’une mission dépasse de quelques mois ce délai. Les militaires sont habitués à cela. Et ce n’est pas pour le contingent burundais, cela arrive même pour d’autres pays contributeurs de troupes ».

Au moment où certaines sources affirment que l’UE, le principal bailleur, chercherait à ne plus faire transiter les fonds destinés à ces troupes par les caisses de l’Etat, le Colonel Baratuza est formel : «Il n’y a pas de mémorandum d’entente entre le Burundi et l’UE pour ce qui est de ces contingents burundais de l’Amisom. Les accords ont été conclus avec l’UA, s’il y a des changements, il reviendra aux deux parties de voir les réajustements à opérer».

•Le gouvernement et les partis politiques agréés ont signé un acte d’engagement ce mercredi 19 octobre dans le but de préparer un environnement propice pour les élections de 2020. Ces formations ont demandé le rapatriement du dialogue inter-burundais extérieur en vue de renforcer le travail en synergie entre le facilitateur et la CNDI, la Commission nationale du dialogue inter-burundais.

Parmi les recommandations, il y a notamment la révision de la Constitution conformément aux résultats de la CNDI. Il est également question de la mise en place d’une commission nationale chargée de proposer l’amendement de la Loi fondamentale.

En ce qu’ils ont appelé ’’résolutions’’, il est demandé au gouvernement du Burundi d’accélérer le rapatriement des réfugiés et rassurer les politiciens burundais en exil afin qu’ils puissent rentrer au pays.

Ces partis politiques regroupés au sein du Forum permanent des partis politiques recommandent aux medias de ne plus donner la parole aux personnes qui s’autoproclament présidents ou porte-paroles des partis politiques non agrées.

•Ce vendredi 21 octobre, le Burundi commémore le 23ème anniversaire de l’assassinat du premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye et de ses proches collaborateurs, suivi de tueries à grande échelle.

L’association des veuves et orphelins pour la défense de leurs droits(Avod) demande que les victimes des atrocités que le Burundi a connues soient mises au centre des travaux de la Commission Vérité et Réconciliation(CVR). Elle est dans une sa phase de recueil des dépositions et d’identification des victimes.

L’Avod se dit soucieuse de savoir la vérité autour du génocide, des tueries et des assassinats répétitifs d’innocents victimes de l’intolérance politico ethnique.

Cette organisation interpelle les victimes des différentes crises de bien collaborer avec la CVR et de vaincre la peur pour témoigner afin de faire éclater la vérité.

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