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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 19 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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19/10/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 19 octobre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

Pierre Nkurunziza : «Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente loi sont abrogées»•C’est ce mardi 18 octobre que le Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a apposé sa signature sur la loi no1/14 du 18 octobre 2016 portant retrait de la République du Burundi du Statut de Rome de la Cour pénale internationale adopté à Rome le 17 juillet 1998. Cette promulgation fera date dans l’histoire du Burundi.

Dans son communiqué rendu publique ce mardi, le Président de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Sidiki Kaba, s’est dit préoccupé par ce développement. Selon lui, le retrait d’un État partie est un recul dans la lutte contre l’impunité et la marche résolue vers l’universalité du Statut.

«Je rappelle que tous les États parties ont la possibilité de venir devant l’Assemblée des États parties pour exposer leurs préoccupations conformément au Statut et invite les autorités burundaises au dialogue».

Selon Jean Marie Vianney Kavumbagu, membre du Comité exécutif de la Ligue Iteka lors de la campagne menée pour faire adopter le Statut de Rome par le gouvernement burundais, il y avait des hésitations. «Mais Bujumbura a finalement accepté à cette époque de s’inscrire dans la logique de la lutte contre l’impunité», a-t-il rappelé avec regret.

•Le vice-président du parti Sahwanya Frodebu se dit profondément touché par l’attachement que portent les Nations Unies au Burundi et attend de l’envoyé spécial des Nations Unies une certaine fermeté. «L’émissaire, doit être porteur d’un message fort demandant à Bujumbura d’accepter l’envoi des 228 policiers onusiens stipulés dans la Résolution 2303 adoptée en juillet et évoquer le chapitre 7 en cas de refus», indique-t-il.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a décidé jeudi 13 octobre, l’envoi d’un émissaire au Burundi. L’envoyé spécial Jamal Benomar est supposé venir à Bujumbura cette semaine pour des pourparlers de crise.

L’envoyé spécial avait assuré qu’il tentera de « clarifier l’objectif de la Résolution 2303 » et qu’il « verra s’il y a lieu de trouver un moyen d’avancer » sur ce dossier.

Jamal Benomar n’a toutefois pas indiqué s’il évoquera de possibles sanctions ou autres mesures contre Bujumbura, si ce dernier continue de s’opposer à l’ONU.

•Un corps en décomposition d’un ancien militaire a été découvert à Vyuya en commune Mugamba de la province Bururi. Il s’agit de Nestor Negamiye, il était porté disparu depuis dimanche 3 octobre 2016. Selon des sources sur place, ce militaire a été enlevé alors qu’il rentrait d’un bistrot situé sur la colline Kamanda de cette zone.

Lors de sa disparition, cinq personnes avaient été arrêtées pour enquêtes puis libérées faute d’indices de culpabilité, selon la justice de la province de Bururi. La famille de la victime qualifie cet acte d’assassinat et demande que les coupables soient arrêtés et traduits en justice.

•Un autre cadavre a été retrouvé dans un champ à la 2ème avenue de Ruhagarika en province de Cibitoke. La victime a été identifiée sous le nom d’Oscar Ntibaziyandemye. Son corps présentait des blessures.

•C’est désormais, Jean-Marie Muhirwa, ancien administrateur de la commune Bwambarangwe au nord du Burundi qui va remplacer à l’Eala (Assemblée Législative de la Communauté Est Africaine) l’Honorable Hafsa Mossi assassinée le 13 juillet à Bujumbura. Ce sénateur a été approuvé ce mercredi 19 octobre par l’Assemblé nationale. Sur les 109 députés présents à l’hémicycle de Kigobe, 103 ont voté pour et 6 contre.

•«Les autorités burundaises doivent œuvrer pour la stabilité politique et la bonne gouvernance en vue d’une relance économique sûre qui s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs du développement durable d’ici 2030 ». Déclarations de Faustin Ndikumana, le représentant légal de l’ONG locale Parcem.

Selon lui, c’est déplorable que deux burundais sur trois ne parviennent pas à satisfaire les besoins primaires. Il en appelle à la relance économique basée sur la bonne gouvernance et un leadership fort «le gouvernement doit trouver de l’argent pour financer les projets de développement, si l’Union Européenne bloque les fonds qu’on les trouve en Russie ou ailleurs peu importe l’essentiel c’est d’avoir ces fonds», a-t- il insisté.

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