Selon le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée burundaise, il n’y a pas eu d’attaque contre le camp de Mukoni à Muyinga au nord-est du Burundi à 2 heures du matin de ce mardi 24 janvier.
D’après lui, cette «hypothèse d’une attaque est à écarter», a-t-il indiqué lors d’un point de presse. «Une attaque de moins de dix personnes contre un camp de plus de 600 militaires, serait un acte de suicide».
Il ne nie pas cependant qu’il y a eu des crépitements d’armes dans les environs de ce camp. «C’était un groupe de voleurs qui s’est retrouvé nez à nez avec des militaires en patrouille», a-t-il affirmé.
Pour le porte-parole de l’armée burundaise, c’est une seule personne postée qui a tiré des coups de feu en vue de prévenir toute riposte. «Il a tiré et nos militaires se sont gardés de réagir».
Lors d’une opération de ratissage lancée par les forces de l’ordre et la population, 5 suspects ont été arrêtés, 4 fusils de type kalachnikov, 2 grenades et 10 chargeurs ont été saisis, à près de 400m du camp.
Cette opération continue, des sources sur place parlent de plus de 10 personnes arrêtées. Certaines écoles du chef-lieu de cette province de Muyinga n’ont pas ouvert leurs portes.
Au moment où le mandat du directoire du Cnared, expire ce mercredi 25 janvier, l’heure est au bilan. Selon Anicet Niyonkuru, secrétaire exécutif de cette plateforme de l’opposition radicale, l’objectif de pouvoir se mettre autour de la table des négociations avec Bujumbura n’a pas malheureusement été atteint.
«Le directoire de cette coalition espérait terminer son mandat après avoir mis à flot ce processus, et c’est la faute au régime actuel qui n’a pas manifesté aucune volonté de dialoguer avec le Cnared», accuse Anicet Niyonkuru.
La Regideso a annoncé ce mardi 24 janvier que le délestage dans les différents quartiers de la capitale de Bujumbura sera observé. Pour cause : la diminution du niveau de lac de retenue du barrage de Rwegura. Au rythme actuel, indique le DG de la Regideso, Jéroboam Nzikobanyanka au mois de mars 10 mégawatts sur les 40 mégawatts produits au niveau national seront perdus.
Selon lui, le niveau du lac de retenue du barrage de Rwegura a diminué passant de 12 m à 2, 44 m, comme conséquence à partir de 22 heures, la Regideso cesse d’utiliser le courant en provenance de ce barrage pour préserver un peu de courant électrique. Cette diminution de l’eau du lac de retenue de Rwegura a ramené la production de cette centrale à 4 mégawatts alors qu’elle fournissait en temps normal 18 mégawatts.
