Mercredi 09 octobre 2024

Sécurité

Sécurité – Plus de 60 réfugiés Banyamulenge appréhendés à Gitega

09/10/2020 Commentaires fermés sur Sécurité – Plus de 60 réfugiés Banyamulenge appréhendés à Gitega
Sécurité – Plus de 60 réfugiés Banyamulenge appréhendés à Gitega
Selon le porte-parole du ministère de la Sécurité publique, les réfugiés Banyamulenges vivaient dans le camp des réfugiés de Bwagiriza

64 personnes ont été arrêtées à Gitega, la capitale politique. D’après le porte-parole du ministère en charge de la Sécurité publique, ces gens sont des réfugiés congolais du clan des Banyamulenge

Selon les informations recueillies auprès du ministère ayant la Sécurité publique dans ses attributions, les autorités administratives de la province de Gitega ont arrêté 64 personnes, ce mardi 6 octobre dans différents quartiers de la commune de Gitega. « Ces gens sont des réfugiés congolais Banyamulenge qui vivaient dans le camp des réfugiés de Bwagiriza, dans la province Ruyigi’ » a précisé Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère, dans un point de presse qu’il a animé ce jeudi 8 octobre.

Il a expliqué l’arrestation de ces réfugiés Banyamulenge par la détention de faux documents de sortie et le fait qu’ils parlaient une langue étrangère, qui aurait inquiété la population et les autorités administratives. Même ceux qui disposaient d’ autorisations de sortie étaient de faux documents. « Il est vrai qu’un réfugié peut être autorisé de sortir, surtout en cas de maladie, mais l’autorisation ne doit pas dépasser deux semaines », a encore précisé l’officiel.

Le porte-parole du ministère en charge de la Sécurité publique a indiqué qu’en attendant les enquêtes qui sont déjà en cours, ces réfugiés Banyamulenge vont être reconduits dans leur site de provenance. Les responsables du site de Bwagiriza vont être interrogés sur la délivrance des fausses autorisations de sorties.

M. Nkurikiye appelle la population à la vigilance et met en garde toute personne qui hébergera un étranger sans le connaître ou lui vendre son terrain sans aviser l’administration. « S’il arrive quelque chose, la personne sera la première à être arrêtée pour justifier l’identité de cet étranger »a-t-il conclut.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La tolérance n’est pas une faiblesse

Le processus électoral est en cours. À quelques mois des élections de 2025, le Code électoral, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses antennes sont en place bien que critiqués par certains acteurs politiques et de la (…)

Online Users

Total 4 293 users online