Dans un communiqué daté du 14 septembre 2024, la société sucrière du Moso (Sosumo) a annoncé une hausse du prix du sucre, denrée déjà rare sur le marché local. Le prix de vente au détail, toutes taxes comprises, est passé de 3200 BIF à 8000 BIF par kilogramme. Cette nouvelle structure des prix a suscité de vives réactions au sein de la population. Quelles sont les motivations de cette hausse ? Certains politiques et activistes de la société civile appellent à la suspension de cette mesure.
Une correspondance secrète du Chef du cabinet civil du président de la République à la ministre de la Santé publique a fuité sur les réseaux sociaux. Elle révèle des tricheries de masse dans plusieurs formations sanitaires (FOSA) du pays concernant la politique de gratuité des soins pour les femmes enceintes et qui accouchent ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Pour nombre d’observateurs, cette enquête est un arbre qui cache la forêt, car selon eux, la situation est pire.
Libération de certaines régions, sécurisation des axes routiers, blocage de la progression des Al-Shabaab, … Telles sont certaines réalisations à mettre à l’actif des militaires burundais déployés dans le cadre de la mission de transition de l’Union africaine en Somalie (Atmis). En plus de ces actions purement sécuritaires, ils assistent aussi les déplacés somaliens. Reportage.
Etat actuel de la sécurité en Somalie, collaboration entre la mission de transition de l’Union africaine en Somalie (Atmis) et les forces de sécurité somaliennes, grands défis et réalisations, contribution des militaires burundais, … Lieutenant Général Sam Kavuma, commandant de la force Atmis s’exprime.
Gestion des déchets à Bujumbura, respect de la zone tampon du lac Tanganyika, chevauchement institutionnel, mis en application des textes de loi…, l’ancien ministre burundais de l’Environnement, Albert Mbonerane, s’exprime. Aujourd’hui militant pour la protection de l’environnement, il fait aussi le point sur la déforestation. Rencontre.
La semaine du 12 au 16 août a été dédiée « à la propreté de la ville de Bujumbura ». Le lundi 12 août 2024, toute la ville était mobilisée. Avec des pelles en mains, des hauts dignitaires, des cadres, des fonctionnaires publics et privés, des banquiers, … y ont participé. Certains observateurs y voient une initiative de trop.
L’appel a été lancé, par Mgr Bonaventure Nahimana, président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi ce jeudi, 15 août, à Mugera, à l’occasion de la célébration de l’Assomption.
Obéissance et protection, tels sont les deux objectifs que s’est donné Wilson Ndayizeye, un jeune qui dresse les chiens. Un métier qui n’est pas très vulgarisé au Burundi mais qui lui fait vivre selon son témoignage. Aujourd’hui, il rêve mettre en place un centre pour former les jeunes dans le dressage des chiens.
Construction de nouvelles écoles, des bureaux pour les directeurs, des salles pour les enseignants ; octroi des équipements, … Telles sont certaines œuvres dont bénéficie amplement la commune Giteranyi de la province de Muyinga de la part du projet hydroélectrique régional Rusumo Falls. Le montant global utilisé est estimé à plus d’un million de dollars. Un ouf de soulagement pour les bénéficiaires.
Cette opération de relaxation à titre provisoire de détenus s’est déroulée, dans l’après-midi de ce jeudi 1er août 2024, à la prison centrale de Bururi au sud du Burundi. D’après Fréderic Ndayikeza, procureur de la République dans cette province, cette (…)
Inondations, débordements des rivières, montée des eaux du lac Tanganyika, mouvements de terrain, avenues impraticables, … Tels sont quelques faits devenus récurrents au Burundi durant la saison pluvieuse. Aujourd’hui, c’est la saison sèche. Un moment que plus d’un jugent opportun pour initier des actions préventives afin de ne pas revivre les mêmes catastrophes climatiques.
Certains députés et activistes de la société civile dénoncent une violation des procédures d’adoption du budget général de l’État. Selon eux, le budget voté par le Parlement diffère de celui promulgué par le président de la République. Le ministre des Finances affirme mordicus qu’il n’y a pas eu de violation de la loi. Selon lui, il y a eu des données qui n’étaient pas prises en compte dans le premier draft.