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Mgr Joachim Ntahondereye : « La paix est un fruit très délicieux cueilli sur l’arbre de la justice. »

16/09/2024 1
Mgr Joachim Ntahondereye : « La paix est un fruit très délicieux cueilli sur l’arbre de la justice. »
Mgr Joachim Ntahondereye « Nous demandons que chacun de nous dans son domaine d’être des leaders exemplaires en incitant les autres au dialogue et l’entraide. »

Le Conseil Interconfessionnel du Burundi (CICB) et Catholic Relief Services (CRS) ont organisé, ce 13 septembre 2024, une conférence de presse relative à la Journée internationale de la paix qui est célébrée le 21 septembre de chaque année. Le thème de cette année est : « Promotion de la culture de la paix au Burundi. » A partir de ce 16 septembre 2024, toute la semaine sera dédiée à la paix et une série d’activités est prévue pour que ce jour de la célébration trouve le peuple burundais dans le bain de la consolidation de la paix.

« La paix est le pilier du développement, et c’est pourquoi nous devons la préserver, la renforcer et la transmettre à nos descendants, afin qu’elle puisse continuer à être cultivée même dans les générations futures », a indiqué Monseigneur Joachim Ntahondereye, président du Conseil Interconfessionnel du Burundi (CICB) lors de la conférence de la conférence de presse.

Cette dernière a vu la participation du représentant du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, du représentant Résident du CRS, des membres du Forum des partis politiques (FDP), des représentants des confessions religieuses et de la société civile, du représentant de l’Ombudsman, …

D’après, Monseigneur Joachim Ntahondereye, le CICB et CRS souhaitent s’unir avec le monde entier pour célébrer la Journée internationale de la paix. « Toute cette semaine, nous aurons à sensibiliser à travers les médias de notre pays par des conférences de presse, des débats, des émissions comme NINDE, des messages de paix sur les réseaux sociaux, etc. »

Et d’ajouter : « Nous demandons que chacun de nous dans son domaine, que ce soient les leaders religieux, les administratifs, les acteurs politiques et les représentants de la société civile, d’être des leaders exemplaires dans la communauté en incitant les autres au dialogue et l’entraide, qui sont la voie de sortie et de la résolution pacifique des conflits. »

A l’approche des élections, Monseigneur Joachim Ntahondereye fait savoir que CICB et CRS sont en train de donner leur petite contribution. « Dans notre projet « Dukire Tubane » de renforcement de la cohésion sociale, nous avons ciblé des groupes que nous estimons déterminants dans l’édification et la promotion des élections libres, pacifiques et transparentes. Il y a les leaders politiques et nous sommes descendus jusqu’aux échelons inférieurs dans 37 communes éparpillés dans toutes les provinces du pays. Nous essayons de faire de notre mieux afin de pouvoir contribuer à garantir ce calme lors des élections qui approchent. »

Le représentant du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a remercié les organisations CICB et CRS pour leur travail de réconcilier les Burundais en dispensant des enseignements qui prônent la cohésion sociale.

La cohésion sociale au cœur du Projet « Dukire Tubane »

« Depuis les années de l’indépendance du Burundi, des conflits cycliques basés sur les différences d’opinions, de race, d’origine ethnique, régionales et surtout pendant les périodes électorales se sont intensifiés. Ces conflits ont handicapé le développement du pays en termes de relations sociales et de croissance économique, car il y a eu des destructions des infrastructures publiques et privés et la paix s’est brisée », a souligné Mgr Ntahondereye.

Selon lui, certains Burundais ont fui le pays et d’autres ont perdu la vie, cela a poussé les Burundais à perdre espoir en leur avenir d’où la pauvreté qui a fait que le Burundi soit l’un des pays les moins développés de la planète. « Repenser à ces moments de violences cycliques ne devrait pas provoquer de la colère chez certaines personnes. Cela devrait plutôt nous inciter à réfléchir à ce qui peut être fait pour mettre un terme à ce cycle et une fois réconcilié, unir nos forces et construire une société meilleure basée sur la cohésion sociale. »

D’où la naissance du projet « Dukire Tubane » depuis 4 ans. Un projet qui porte sur la promotion de la cohésion sociale et qui est mis en œuvre par CRS et CICB avec l’assistance financière de USAID.

D’après Mgr Ntahondereye, des enseignements faisant la promotion de dialogue et de cohésion sociale ont été dispensés à 649 leaders religieux de toutes les provinces, 1376 acteurs politiques de toutes les provinces, 520 autorités administratives de toutes les provinces et 37 communes, 77 représentants du secteur sécuritaire et judiciaire et 158 représentants des organisations de la société civile.

« Ces enseignements visent à changer de comportement en fonction du positif en chacun de nous, puis à pouvoir changer les autres membres du groupe. Pour tous les groupes qui ont changé, de s’unir pour construire une communauté sans discrimination, à la façon dont vivaient les Burundais depuis l’Antiquité, car ils partageaient la culture, ils travaillaient ensemble, ce qui leur donnait le sentiment d’être des citoyens à part entière. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. peuple

    Les institutions religieuses doivent jouer leur rôle prophétique et surtout approcher les autorités étatiques pour assouplir la douleurs de la population qui sont des sans voix ( l’on voit que les prix montent, les denrées manquent, mais les prélats ne disent rien, peut être parce qu’ils ne sont pas affectés. quand le prix du sucre triplent, quand les prix du transport grimpent, quand le riz coute 5000 le kg, qu’est ce qui nous reste sauf la résignation. la paix sans pain n’en est pas une. donnez nous à manger et soignez nous, la politique c’est pour vous le grands. donnez nous la paix, celle quie est véritable qui est positive.

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