Lundi 29 avril 2024

Économie

Marché de Cotebu : les travaux de finissage en cours

Plus d’une année après l’incendie du marché central de Bujumbura, le marché de Cotebu est sur le point d’ouvrir. La cellule de crise n’attende que la clôture des travaux de finissage pour fixer les critères de sélection pour avoir un stand.

A l’intérieur du marché de Cotebu, les ouvriers sont en plein travaux de finissage ©Iwacu
A l’intérieur du marché de Cotebu, les ouvriers sont en plein travaux de finissage ©Iwacu

La ruelle autour du marché de Cotebu est déjà achevée. A l’intérieur, les constructions sont presque terminées. Des ouvriers sont en train d’assembler des tôles pour les souder et fabriquer des gouttières. Les compartiments pour les commerçants sont déjà délimités et numérotés. Les petites voies entre les hangars sont pavées pour faciliter la circulation.

« Nous sommes en plein travaux de finissage », affirme Candide Kazatsa, porte-parole de la mairie. Le marquage au sol pour délimiter les stands, la fabrication des gouttières, l’installation des bacs à ordures et les guérites pour les militaires en charge de la sécurité. « Dès la fin des travaux, nous allons ouvrir le marché, mais nous ne pouvons pas préciser le jour exact », fait savoir Mme Kazatsa. Elle explique que les travaux de finissage ont été retardés parce que le marché n’était pas encore alimenté en électricité pour certains travaux. De plus, la mairie a été obligée de demander à la Mutec (microfinance) un crédit de 100 millions de Fbu pour les travaux de finissage. « Cette somme n’était pas prévue dans notre budget », note-t-elle. Et d’ajouter aussitôt : « Aujourd’hui, le marché est fourni en courant électrique. Nous sommes persuadés que les travaux vont se terminer très vite. » Les places disponibles atteignent les 2.500.

Melchior Simbaruhije, porte-parole à la 2ème Vice-présidence, indique que les commerçants recensés au marché central de Bujumbura étaient au nombre de 5600. En 1994, rappelle-t-il, le marché comptait un peu plus de 2000 commerçants. L’argent utilisé s’élève à plus ou moins 1 milliard et demi. Cette somme est venue des partenaires, de l’Etat et de la population. Signalons que le 2ème Vice-président est le président de la cellule de crise chargée de la gestion et du suivi de tous les travaux. Ceux-ci ont commencé un mois après l’incendie du marché central de Bujumbura, qui s’est déclaré le 27 janvier 2013. M. Simbaruhije signale que les critères de sélection seront établis après les travaux par la cellule de crise.

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. QASSIM

    … « Le marquage au sol pour délimiter les stands…. », ntimumbwire ko bazorekura abantu bakubaka des stands en bois ou meme des kiosk!! uko koba ari ugusubiza mw’ihumbi abantu kuko avec des kiosks en bois bamwe baturira amasoko baba boroherejwe. Ni nde yombwira ko isoko yo mu Ruvumera ikingiwe bihagije?? Constructions modernes au contours, des stands et kioks en bois à l’intérieur!!!!!!!!! Abazokorera kuri cotbebu, baraba barasenga hakiri kare.

  2. kazoza

    Mwubake hanyuma musubire muturire kubera kutamenya icarico respect et protection de la chose publique. Aho wosanga isoko yahiye ata leçon nimwe de sécurité mwakuyemwo.

    • KABADUGARITSE

      Kazoza we! C’est vraiment trop bas pour un nom qui incarne l’avenir! D’un nom « Kazoza », on aurait dû attendre mieux dont espoirs et encouragements.

  3. Sam

    Nibahez ningoga kuva aho bahendey abantu ngo barahejej. Isoko bari bavuzeko izokwubakwa muri 3mois ubu hakaba haheze 1.5ans c’est une honte pour notre pays pour ca manque d’organisation

  4. KABADUGARITSE

    Espérons qu’il ouvrira bientôt.

    A chaque matin que je quittais mon lit pour aller en ville, je me disais que j’allais croiser des commerçants et ceux qui vont faire leurs achats au « Marché-COTEBU »! Enfin, cette fois le rêve va se réaliser.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le Burundi confronté à une question de survie

Quatre enfants sont morts dans l’ effondrement d’une maison dans la zone Ntamba, commune Musigati, un enfant de trois ans est mort, plus de 300 maisons détruites  après un éboulement sur la colline Gabaniro, commune Muhuta, plus de cinq cents (…)

Online Users

Total 3 391 users online