Mercredi 09 octobre 2024

Économie

La BRB pour le développement des secteurs porteurs de croissance

09/11/2018 Commentaires fermés sur La BRB pour le développement des secteurs porteurs de croissance
La BRB pour le développement des secteurs porteurs de croissance
Jean Ciza : «Avec la nouvelle politique, le taux d’intérêt sera plus attractif et incitatif»

La Banque centrale envisage de procéder à la réduction du taux d’intérêt pour les banques commerciales afin qu’elles fassent à leur tour de même pour leurs clients.

Le constat est que les particuliers contractent moins de crédits ces dernières années. Les banques commerciales financent l’Etat au lieu du secteur privé. C’est la conséquence du gel de la coopération par les partenaires depuis la crise de 2015.

Booster la production et, par ricochet, la croissance économique. Telle est la préoccupation de la BRB selon Jean Ciza, gouverneur de cette Banque centrale.

«Nous le ferons à travers une réduction des taux d’intérêt sur les crédits accordés aux investisseurs dans le secteur agro-pastoral», a-t-il souligné ce jeudi 8 novembre. C’était au cours d’un atelier de réflexion sur les nouvelles orientations de la politique monétaire.

Le taux d’intérêt moyen auprès des établissements bancaires atteint aujourd’hui 16%. «Avec la nouvelle politique, il sera plus attractif et incitatif», a fait savoir M. Ciza sans plus de précision.

Ceux qui exercent dans ce secteur n’accèdent pas désormais aux crédits. «Il y a de gros agriculteurs et éleveurs qui n’arrivent pas à s’auto-développer suite au manque d’un cadre de soutien». Pourtant l’agriculture, l’élevage et l’industrialisation sont les vrais moteurs de la croissance économique.

Le gouverneur de la Banque centrale assure que ces secteurs ont été à l’origine de la croissance dans les années 1984. Depuis, l’Etat s’est désengagé au profit de la libéralisation. Celle-ci a abouti à la valorisation du secteur des services au détriment des investissements productifs : «Nous voulons pallier ce défi».

En plus, la nouvelle politique va remédier à la réticence des opérateurs économiques qui voudraient investir dans le domaine agro-pastoral. Ces derniers craignent de contracter des crédits à des taux élevés. C’est au moment où les aléas climatiques peuvent plomber la production. Du coup, le développement se retrouve hypothéqué.

BRB

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La tolérance n’est pas une faiblesse

Le processus électoral est en cours. À quelques mois des élections de 2025, le Code électoral, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses antennes sont en place bien que critiqués par certains acteurs politiques et de la (…)

Online Users

Total 4 701 users online