Un lock-out silencieux des transporteurs suite à une note du Ministère de l’intérieur fixant les tarifs des transports en commun en date du 9 septembre 2024. Au parking de Musaga, au parking du marché dit Cotebu, c’était une journée inédite. Des parkings déserts, des chauffeurs exaspérés, une situation traduisant un mécontentement face à la nouvelle politique tarifaire.
Ce qui devait être une simple réunion syndicale s’est transformé en véritable champ de bataille, marqué par des affrontements violents et la répression brutale des journalistes venus couvrir l’événement, témoignant ainsi des tensions extrêmes au sein du SYVBU.
Le 15 septembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de la démocratie. C’est l’occasion de revenir sur l’histoire, l’état, les défis et les solutions concernant ce système politique, notamment pour le Burundi. Le Burundi, comme beaucoup d’autres nations, s’efforce d’instaurer une démocratie stable et fonctionnelle. Pourtant, son histoire politique, marquée par des périodes de monopartisme, de coups d’État et de guerres civiles, témoigne d’une trajectoire semée d’embûches.
Le 13 septembre, l’ambassade du Maroc au Burundi a accueilli des étudiants burundais bénéficiaires de bourses d’études, ils partiront bientôt pour poursuivre leur formation dans diverses universités marocaines. Ces étudiants bénéficieront d’une bourse mensuelle, de la gratuité des frais académiques, ainsi que du logement.
Sur les 313 institutions étatiques et paraétatiques concernées, seules 43 ont soumis leurs comptes à la Cour, soit un maigre taux de 13,7 %.
Depuis 2012, un avion MA60 de Burundi Airlines reste inutilisé, un autre est stationné à Madrid en Espagne, malgré les 500 millions de francs burundais alloués chaque année à son entretien. Cette situation a soulevé de nombreuses questions parmi les députés burundais, particulièrement sur l’efficacité de cette dépense et le sort des autres avions promis par le gouvernement chinois.
Ces derniers jours, le Burundi a signé des mémorandums avec des partenaires internationaux afin de permettre l’exportation directe du café burundais. Cependant, les producteurs se plaignent depuis longtemps des faibles revenus qu’ils perçoivent, malgré leur dur labeur.
Le transfert de la gestion des enseignants aux administrateurs communaux inquiète profondément certains syndicats et les enseignants. Une réforme controversée qui risque de bouleverser le paysage éducatif burundais.
Le ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche Scientifique a annoncé le 2 septembre 2024 la note minimale pour accéder au post-fondamental. C’est 32 % pour accéder au post-fondamental externe et 50,5 % pour l’internat. Ces notes ont suscité de vives réactions de la part de certains syndicats des enseignants. Des parents déplorant la baisse de la qualité de l’enseignement au Burundi.
Le 29 août 2024, 39 organisations internationales, nationales et africaines ont lancé un appel urgent auprès des Nations Unies pour renouveler le mandat du Rapporteur spécial sur le Burundi. Ces organisations considèrent ce mandat essentiel, surtout à l’approche des élections de 2025 et 2027. Elles estiment que le pays est marqué par des violations persistantes des droits humains et une impunité généralisée.
À partir du 16 septembre, la loi régissant le cadre des confessions religieuses entrera en vigueur. Cette loi impose, entre autres, le niveau du baccalauréat pour les dirigeants, la gestion des financements des Églises ainsi que la distanciation entre les (…)
Le ministère de l’Énergie et des Mines a annoncé une réforme pour lutter contre le trafic de carburant dans la ville de Bujumbura. Dès le 3 septembre 2024, la distribution de carburant dans la ville sera entièrement digitalisée pour les bus, mini-bus et taxis. Cependant, la société civile ainsi que les conducteurs de bus estiment que la meilleure solution serait de rendre le carburant disponible.