La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) du Burundi est une fois de plus sous les feux de la rampe. Appelé aujourd’hui à gérer les conflits fonciers et d’autres biens spoliés, une mission initialement dévolue à la Commission Nationale Terres et autres Biens (CNTB), cet organe par la voix de son président se dit confiant face à cette tâche particulièrement complexe, en plus de son cahier des charges initial.
Depuis des années, les vendeurs de lapins dans la ville de Gitega sont obligés de résister à la chaleur et à la pluie. La seule place leur réservée pour écouler leurs produits est la route. Ils doivent alors rester sur leur garde au passage des véhicules, des motos et des vélos. D’après eux, l’accès limité aux circuits formels de vente les empêche de toucher une clientèle beaucoup plus large.
Les intervenants dans le secteur agricole et les administratifs affirment que les intrants agricoles peinent à arriver sur le terrain à travers tout le pays. L’usine Fomi promet de résoudre rapidement le problème tandis que le Premier ministre exige que tout soit fait pour que les agriculteurs ne soient pas victimes de l’incompétence des uns et des autres.
Dans la commune Gitega, les personnes dont les propriétés seront affectées par le traçage d’un chemin de fer en perspective s’impatientent pour n’avoir pas encore touché leurs indemnités. Les prêteurs d’argent en profitent pour distribuer des crédits à qui veulent les prendre moyennant un taux d’intérêts exorbitant.
Dans la ville de Gitega, il est facile d’acheter une tasse de thé, de bouillie de sorgho ou de maïs dans la rue. Pendant la journée, les vendeurs ambulants prennent position sur les bifurcations pour être plus près des clients. La population redoute des contaminations éventuelles par suite du manque d’hygiènes des produits servis.
Les boutiques proposent diverses variétés. La population se demande s’il n’y a pas d’escroquerie dans ce nouveau commerce très florissant.
Dans une semaine seulement, un kilo de viande de bœuf sans os qui était à 15 000 FBu est aujourd’hui à 20 000 FBu. Une augmentation donc de 5 000 FBu. Celui de la viande avec os qui coûtait auparavant 12 000 FBu arrive à 15 000 FBu. Les bouchers soulignent que les vaches sont trop chères et qu’ils ne veulent pas vendre à perte tandis que les consommateurs observent sans rien changer du tout.
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, celui de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage et celle de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaines et du Genre appellent la population à ne pas mentir dans le Recensement Général de la Population, de l’Habitat de l’Agriculture et de l’Élevage prévu sous peu.
La ville de Gitega ne dispose pas de beaucoup de centres d’encadrement des jeunes pendant les vacances. Les parents indiquent que le peu qui existe les aides énormément dans la lutte contre l’oisiveté. Les enfants quant à eux soulignent que ces centres sont leur deuxième école.
Au chef-lieu de la province de Gitega et dans ses environs, les petits billets notamment de 100 FBu deviennent de plus en plus rares. Ceux qui restent dans la circulation sont vieux. Selon certains acheteurs, les commerçants en profitent pour vendre beaucoup puisque les consommateurs achètent ce qu’ils n’avaient pas prévu.
Depuis un certain temps, une piste menant vers l’exportation légale des avocats prend de l’épaisseur chez les agriculteurs. Les ministères qui ont l’agriculture et le commerce dans leurs attributions ainsi que le parti CNDD-FDD appellent à la réglementation de l’exportation. Un comité national de la filière avocat vient d’être mis en place.
Dans la ville de la nouvelle capitale politique du Burundi, les maisons à louer ne sont pas très nombreuses dans différents quartiers. Les locataires éprouvent de plus en plus des difficultés devant les propriétaires gourmands qui exigent des sommes faramineuses.