Pour les élections collinaires prévues dans quelques jours, le parti au pouvoir, CNDD-FDD, s’avance sur un terrain conquis. Mais, dans les quartiers et les collines, une partie de ses militants et de la population rejette la méthode d’imposer des candidats déjà désignés. Ils parlent du mépris total du choix du peuple.
Il ne se passe pas une seule nuit sans qu’on n’attende que telle ou telle autre personne a été dépouillée de ses biens parfois avec violence. Beaucoup accusent les gaillards qui se déplacent à moto se faisant passer pour des moto-taximen qui travaillent la nuit.
Le Dr Diomède Kabura, médecin à l’hôpital régional de Gitega, a été condamné par le tribunal de grande instance de Gitega à trois ans de prison ferme. Il devra également s’acquitter d’une amende et verser une indemnisation à la famille de la victime. Il est accusé de non-assistance à personne en danger, en l’occurrence un enfant de neuf ans. Malheureusement, ce drame n’est pas un cas isolé. À Rugombo, dans l’ancienne province de Cibitoke, un autre décès survenu dans des circonstances troubles suscite également l’indignation.
A Gitega, la vie tourne au ralenti. Les gares routières sont désertes, les files d’attente aux stations-service s’allongent. Les motos ont remplacé les bus. Officiellement, il n’y a pas de grève. Mais, dans les faits, tout est à l’arrêt. Les transporteurs dénoncent une crise profonde.
Il est 8 h du matin au marché dit Philippe Ntahiraja à Shatanya III. Ici, les menuisiers s’activent à construire des étals et des tables. Là, dans les échoppes, on installe des étagères. Les commerçants déjà installés, á majorité vendeurs (…)
Les robinets sont à sec dans plusieurs quartiers. Face à l’absence d’eau potable, la population se rabat sur des sources douteuses, à des prix exorbitants. Alors que la Regideso évoque une panne technique, la colère gronde, alimentée par des soupçons d’injustice dans la distribution.
Malgré ses richesses naturelles et culturelles uniques, la région de Buhumuza reste marginalisée dans les politiques touristiques du pays. Entre colère et espoir, habitants et experts plaident pour sa mise en valeur urgente.
Dans la capitale politique du Burundi, une drogue appelée booster fait des ravages. Au-delà de ses effets dévastateurs sur la santé des consommateurs, elle déchire le tissu socio-familial et appauvrit les communautés. Récit d’une tragédie moderne qui gangrène la communauté.
Réunis à Gitega sous la présidence du Chef de l’Exécutif burundais, les acteurs politiques, les membres de la CENI, les anciens chefs d’État et quelques délégués de la société civile ont évalué le processus électoral du 5 juin. Même si la CENI défend la régularité des scrutins, l’opposition dénonce toujours des « irrégularités majeures ». Des voix sages en appellent à l’apaisement et à la responsabilité.
Dans les marchés de Gitega, vaches et chèvres changent aujourd’hui de mains à des prix jamais vus depuis des années. Une baisse soudaine de prix déroute les commerçants, les éleveurs et les commerçants. Derrière cette « anomalie économique » se cachent une logique saisonnière et un paradoxe qui intrigue.
Neuf jours après la tenue des élections législatives et communales marquées par une large victoire du CNDD-FDD, le Chef de l’Etat s’est exprimé ce samedi 14 juin lors d’une conférence publique tenue dans la capitale politique du Burundi. Sans pour autant mettre en cause la victoire de son parti, il a promis de tendre l’oreille à toutes les doléances.
Après que la Brarudi et l’administration aient fixé les prix de vente des bières pour éviter les abus, la réalité sur le terrain est tout autre. Les tarifs flambent dans presque tous les bars de Gitega, sans contrôle ni réaction. Dans un contexte présentement de pénurie, les clients acceptent la hausse des prix parfois absurde.