Class, le préservatif le moins cher et le plus commercialisé, devient une denrée rare à Bujumbura. Au grand dam des citadins « moyens », contraints parfois de s’en se passer.
Inès Niyera, 19 ans, fait parler d’elle sur les scènes de karaoké de Bujumbura. Rencontre avec cette étoile qui se fait une place de choix dans le concert live burundais.
Bujumbura a vibré, la semaine dernière, au rythme du festival du slam, le premier au Burundi. A l’honneur de cet art de l’expression, la femme burundaise.
A 25 ans, Belyse Niyubahwe, étudiante, reste la première Burundaise qui se lance dans la fabrication des mèches. Le sisal, sa seule matière première. Zoom sur cette jeune créatrice.
Plus de 70 mille Burundais rapatriés, pour l’heure. 60% n’ont pas de maison et 23% n’ont pas de terre. Ainsi détaille le rapport du HCR datant du 30 mai dernier.
Des latrines « Ecologic sanitation » (assainissent écologique) ont été construites au profit d’une trentaine de ménages de la province Gitega. Comprenant deux trous séparés, des cendres à côté pour éviter les mauvaises odeurs, cette latrine stocke les urines dans un bidon (…)
Bouts de matelas, tissus, feuilles de banane… en guise de serviettes hygiéniques. Certaines filles/femmes, en désespoir de cause, y ont recours, faute de moyens. Au grand péril de leur santé.
«Le ministère n’est pas satisfait de la façon dont vous faites le travail », a déclaré le ministre des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, Martin Nivyabandi, à l’endroit des ONG étrangères, locales et le système (…)
Gloriose Niyonsaba a fui son foyer, menacée de mort par sa belle-famille à Makamba. Ne donner naissance qu’à des filles, voilà son grand tort. Elle se retrouve aujourd’hui à Karusi avec ses trois filles dans une misère noire.
Pour la première fois, le Burundi a célébré la journée internationale de l’hygiène menstruelle, jeudi 13 juin, normalement célébrée tous les 28 mai depuis 2014.
Le Burundi a célébré la journée mondiale de la sage-femme le 17 mai dernier. Une célébration sous de fâcheux auspices : une grande partie des « donneurs de vie » restent sans emploi.
Le 28 mai de chaque année, le mode célèbre la journée dédiée à l’hygiène menstruelle. Au Burundi, cette journée a été célébrée à Kirundo, sous le thème «Ubutinyanka ni agateka »en français « Avoir les menstruations, c’est un honneur».