Mardi 23 avril 2024

Les billets d'Antoine Kaburahe

Billet – La solitude du chef

25/08/2021 42
Billet – La solitude du chef
Le Président Evariste Ndayishimiye. ©NtareHouse

Lors de sa rencontre avec la magistrature burundaise, le président Ndayishimiye a prononcé un discours quasiment historique. Submergé par l’émotion, réelle, il a dit tout le mal qu’il pensait de la justice burundaise. Il a fustigé l’incurie et la corruption qui gangrènent le corps judiciaire. Je passe sur les critiques de ceux qui disent qu’un chef d’Etat n’a pas droit à l’émotion, qu’il doit être « froid ». Non, un président peut être touché, bouleversé, il peut pleurer comme vous et moi. Bref, c’est d’abord un humain. Seulement , contrairement au simple quidam que nous sommes, il est le chef de l’Etat. Le magistrat suprême. Il a le pouvoir. Et pas n’importe lequel : celui de peser sur les événements, de changer le cours de l’histoire. Pleurer ? Oui, c’est humain. Mais après il peut et – c’est toute la différence – il doit agir.

Sinon, sur l’appareil judiciaire burundais, le Président a dit haut ce que nous disons, ce que nous vivons depuis si longtemps. Ses larmes sont nos larmes. Il a pleuré ce que terrorisés par cette « justice » nous pleurons depuis des années : ces arrestations sans mandat suivies de disparitions, ces dossiers judiciaires enfouis, poussiéreux, ces détenus « oubliés » dans les geôles du désespoir, ces crimes jamais poursuivis, ces procès tronqués, bâclés, trafiqués. Dans notre pays ,comme disait le poète Pablo Neruda, « le soldat commande au juge ».

Le Président a pris le peuple burundais à témoin. Pour nous (re) dire sa solitude face à ce terrible héritage, cet amas de « casseroles » long comme le jour d’un chômeur burundais. Monsieur le Président, si cela peut vous consoler un peu, ce que vous vivez est le lot de tout chef. Depuis la nuit des temps. Ne vous en étonnez pas, pensez à César apercevant Brutus,  parmi les conjurés : « Tu quoque fili ». « Toi aussi mon fils », s’écria-t-il alors que les dagues s’enfoncent dans son coeur. En vous attaquant à cette justice corrompue, c’est tout un « système » bien rodé, huilé, mafieux que vous secouez. Vous avez déjà vos conjurés. Ils sont à l’affût, car vous avez touché à leur outil de terreur.

Mais c’est ainsi, Monsieur le Président. Hier ou demain, un chef est toujours seul. Jusqu’au sacrifice. Désespérément seul, pour les grandes décisions. Mais séchez donc vos larmes.

La Constitution burundaise vous donne un grand pouvoir. Utilisez-le. Agissez. Frappez. Vos larmes sont les nôtres. Ne pleurez plus donc, « Neva ». Never. Vous n’êtes pas seul. 12 millions de Burundais sont avec vous !

Forum des lecteurs d'Iwacu

42 réactions
  1. khashoggi

    Uti: « La solitude du chef » Muri make rero ico kibazo UMUKURU wa RETA MVYEYI nu wa RETA NKOZI hamwe n´Ibicocoro vy´ABAJENERO ntibakibona kumwe? Nay´ahandi ho le magistrat suprême ntiyarikuza kuturirira. Canke ariko agira BACEMWO nkuko bakunze kubikora? Ubuheruka namwumvise abwira abarundi ko umuti wo kugwanya igiturire ari ukucakira/kukirya, uka cubakamwo amashure, nibindi. None dufate iki muvyo avuga koko? Asigaye none ari BARATABARATORA?

  2. Muco

    A partir de 2015 combien de gens sont morts pour avoir dit moins d’un dixième de ce que le Président vient de dire ?
    La seule chose qu’il y aurait à déplorer c’est le fait qu’il usurpe plusieurs fonctions à la fois:
    -Il devient l’opposition la plus virulente
    -Il remplace la presse dans le dénonciation de ce qui ne va pas
    -Il joue le rôle de droit de l’hommiste
    tout cela est très bien, il reste à espérer que c’est une brèche ouverte et que la presse va s’y engoufrer, que l’opposition va lui emboîter le pas et que les droit de l’hommiste vont travailler librement.
    Rares sont qui pourront le dépasser dans la séverité qu’il a affiché à l’égard des magistrats.
    mais puisqu’on en est à dénoncer ce qui ne va pas et que l’Exécutif a violemment crititqué le pouvoir judiciaire, il faudrait à son tour que le judiciaire critique l’exécutif. Comme cela les burundais commenceraient à s’habituer à la séparation de pouvoirs

  3. Balame

    Le journal Iwacu, pourriez vous confirmer ouu infirmer les affirmations de matore?
    Nous, écrivons de l’étranger et avons acces à Iwacu

    • REPONSE DU JOURNAL IWACU
      Le site officiel http://www.iwacu-Burundi.org est inaccessible, nous avons demandé le déblocage en vain.
      C’est le seul site d’un média burundais inacessible depuis le Burundi
      Depuis le Burundi, il faut passer par un site miroir, mis en place par RSF
      https://iwacu.global.ssl.fastly.net/

      • Balame

        Thank you Dear Kaburahe.
        Anyway, all burundian dignitaries read our comments.

  4. Bellum

    @Stan Siyomana « … pourquoi est-ce que jusqu’à maintenant aucun groupe (issu du parti politique au pouvoir, des partis politiques de l’opposition ou de la société civique) ne déclare publiquement qu’il soutient ce que le président …essaie de faire? »
    La question qui se pose est celle de la légitimité. Si les élections avaient été libres et équitables, une houle d’enthousiasme aurait soulevé la nation pour des lendemains meilleurs. Les réfugiés auraient pris le premier avion ou bus et le pays aurait pu décoller. Les Burundais qui ne manquent pas d’humour affirment qu’un voleur de chèvre attrapé pleure sa chevre qu’on lui ravit; Ese impene yanje!!. Nous pleurons un pouvoir ravi aux autres et les larmes de crocodiles n’impressionnent que les crédules.
    Parlons des pleurs justement.
    1. Les pleurs du président Kaunda. Kaunda pleurait pour un oui ou un non. Avec son célèbre mouchoir blanc. Il pleurait pour son peuple buveur comme des Burundais…pardon des Polonais. Un rédacteur en chef kenyan dépêcha un reporter recueillir une interview de Kaunda et lui intima l’ordre de ne pas revenir sans l’avoir pas fait pleurer et pris en photo en larmes. L’interview se passa bien et le journaliste conclut: Mr le président avant de conclure, nous savons que vous avez perdu un fils emporté par le SIDA, quel souvenir gardez-vous de lui? Le président Kaunda se mit à pleurer sous les flashs du photographe. Comme quoi les journalistes, sauf ceux d’Iwacu, peuvent etre méchants juste pour un scoop.
    2. Les pleurs de Jean-Paul 1er. Le pape qui ne régna que 33 jours ne voulait pas être pape et passa les premiers jours à pleurer. Il tomba raide mort sur son bureau. Le coeur de ce pape souriant et grand ami du Burundi n’a pas résisté au stress. Lors des funérailles, pris d’émotion, le cardinal de Dakar Hyacinthe Thiandoum tomba en syncope au moment il se baissait pour embrasser le cercueil.
    3. Les pleurs de Micombero. Porté au pouvoir par les révolutionnaires tombeurs de la monarchie le 28 novembre 1966, il pleurera à chaudes larmes et sera incapable de prononcer le discours de prise de pouvoir. Le stress du pouvoir ne le quittera plus jamais et noiera sa dépression dans l’alcool. Comme Bongo que je voyais dans les conférences internationales ivres morts, porté par ses garde-corps marocains. Le président Kennedy, lui, noyait le stress dans le sexe. Churchill dans l’alcool. Staline aussi. Le président camerounais, Ahidjo, lui a fini par démissionner car, malade de stress, il céda le pouvoir à Biya, président depuis 40 ans, pour le grand malheur du Cameroun.

    • Stan Siyomana

      @Bellum
      La situation (politique?)au Burundi ne sera jamais idéale et même telle qu’elle est aujourd’hui, elle n’est pas du tout la pire à travers le monde.
      Il faudrait être pragmatique en essayant de profiter de toute opportunité qui se présente.
      « Quand la vie vous donne des citrons, faites de la citronnade (en anglais : « when life gives you lemons, make lemonade ») est une expression proverbiale utilisée pour encourager une attitude optimiste face à l’adversité ou le malheur… »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Quand_la_vie_vous_donne_des_citrons,_faites_de_la_citronnade

  5. Ncuti

    Nous sommes déjà à 24 réactions. C’est dire combien ce que Kaburahe et Sire Ndayishimiye ont dit est terriblement vrai et d’une importance vitale.
    La particularité de ces réactions n impanuro sans faux fuyant. Jewe ndi Président noshira ku mutima ivya vuzwe ngaha.
    Ces discours ne sont pas des cajoleries ou auto glorifications du genre de nos fameux porte paroles (Karerwa, Nyamitwe, Prosper, etc…) .
    Je noterais aussi que tous ceux qui ont réagis (Quelquefois véhemment) au discours de son excellence ont confiance en lui.
    Nous lui demandons d’utiliser quelque solutions proposées ici pour redresser une situation catastrophique.
    Tous les intervenants ont dit que 12 millions sont derriere vous, sire.
    Courage.
    Le Burundi, le monde vous regardent

  6. JIGOU MATORE

    Oh que c’est beau de lire les commentaires des lecteurs!! Des vérités connues de tout le monde, mais que le pouvoir CNDD-FDD fait tout pour opprimer. Pour preuve, le site « Iwacu » n’est pas accessible sur le territoire burundais! Parce que sans doute le débat intellectuel de la plupart des commentateurs dérange le pouvoir.
    J’ai trois choses à dire.

    1. Un Chef ne pleure pas devant le peuple, il agit.

    Ceux qui ont eu la chance de visiter l’Ecole de Saint-Cyr, ont sans doute vu cette citation célèbre qui interpelle la responsabilité du Chef. La citation parle du « chef militaire », mais elle parle de « Never ». N’est-il pas Chef des Armées, Magistrat Supreme?? Cette citation l’interpelle.

    SOUVIENS-TOI CHEF

    Si tu ralentis, ils s’arrêtent,
    Si tu faiblis, ils flanchent,
    Si tu t’assieds, ils se couchent,
    Si tu doutes, ils désespèrent,
    Si tu critiques, ils démolissent,
    Si tu marches devant, ils te dépasseront,
    Si tu donnes la main, ils donneront leur peau,
    Si tu pries… alors ils seront des saints.

    Le Président pleure, et nous le peuple qu’est ce qu’il veut qu’on fasse??!!! Il n’a qu’à marcher devant et nous suivrons.

    2. Le Président est la Nième victime du système DD qui mange ses enfants.

    Le Président est issu du CNDD-FDD, il en a d’ailleurs été président. Il connait toutes les réalités du système, les intrigues internes, l’absence de la parole libre, l’absence d’un débat sincère et contradictoire, la corruption et le clientélisme du système, … C’est vrai il a sans doute la volonté de changer les choses positivement mais il semble avoir les mains liées par le système qui l’a mis où il est maintenant. Ainsi il devient « la nième proie » du système qui le mange et l’empêche d’agir.

    3. Tant de contradictions dans les différents propos du Président.

    Tenez, juste quelques exemples:
    – Durant 15 ans, le système corrompu a été mis en place par une personnalité bien connue, mais qui n’est plus. Mais cette personnalité « sogo » est copié et vénéré par le Président « Never ». Du royaume des morts où il se trouve, le Président NKURUNZIZA veille encore sur sa Patrie, il l’inspire et la guide !
    – Une justice intègre, libre, indépendante et souveraine ne peut pas servir les intérêts du système. Lorsque ceux-ci ne sont pas conformes à la légalité ou à la constitution, le système a besoin d’une justice qu’il manipule pour servir ses intérêts. Réformer la justice dans le bon sens, c’est prendre le risque de voir cette justice te dire « Niet » à certains de tes intérêts. Si « Neva » est prêt à prendre ce risque, il aura fait preuve d’un bon leader et on ne peut que l’applaudir et l’encourager.
    – On proclame la promotion des droits et libertés publics mais on bloque l’accès des lecteurs au site d’informations « Iwacu »;
    – On dit lutter contre la corruption, mais les corrompus sont connus de tous et se la coulent douce sans aucune crainte; etc.

    Tant de contradictions qui nous font douter de la capacité du Président-malgré les signes de bonne volonté- à faire des réformes salutaires pour la Partie.

  7. ntare

    Une fois n’est pas coutume, les pro-cndd n’ont rien trouvé pour défendre leur samuragwa.
    J’ai de la pitié pour notre président, il est entouré par des crocodiles mafieux nabonye « cavunye » mais qui sont les vrais dépositaires du pouvoir.

  8. Jereve

    Cette liberté de parole dont le Président a usé pour dire les maux qui minent le pays a été depuis longtemps interdite dans les rues de Bujumbura, Gitega et sur les collines. Il fallait être téméraire si pas suicidaire pour dire en termes clairs les gros problèmes du pays, et se faire traiter d’ennemi, traitre ou vendu. Ou même risquer sa peau. Le silence est devenu la règle, la parole (critique) l’exception. Résultat, le mot d’ordre était « tout va très bien » alors que le pays se désintègre inexorablement. Sommes-nous en train d’assister à une ouverture salutaire?

    • Stan Siyomana

      @Jereve
      1. « Sommes-nous en train d’assister à une ouverture salutaire? »
      2. Mon commentaire
      Le cas du Burundi pourrait être simulaire à celui de la Chine qui s’est développé grâce aux réformes effectuées sous le leadership de Deng Xiaoping.
      « Deng Xiaoping, né le 22 août 1904 et mort le 19 février 1997, est le secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) de 1956 à 1967 et plus tard le numéro 1 de la république populaire de Chine de décembre 1978 à 1992.
      Deng Xiaoping est généralement considéré comme étant à l’origine du développement économique de la Chine actuelle3. Il est largement connu comme « l’architecte en chef de la réforme et ouverture » »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Deng_Xiaoping
      https://www.youtube.com/watch?v=vkjqMjRvP18&t=5921s

  9. Allan Chang

    Mais , pourquoi pleurer devant le peuple. Qu’ il chasse les ministres sans oublier tous les officiers militaires corrompus.

  10. Stan Siyomana

    1.Si les Burundais veulent eux aussi contribuer au changement pour un meilleur avenir du pays, pourquoi est-ce que jusqu’à maintenant aucun groupe (issu du parti politique au pouvoir, des partis politiques de l’opposition ou de la société civique) ne déclare publiquement qu’il soutient ce que le président Evariste Ndayishimiye essaie de faire?
    2.LE PEUPLE BURUNDAIS DEVRAIT MONTRER QU’IL EST DERRIERE LUI/kumutera intege aho ariko aragerageza kurwanya abadashaka iterambere ry’Uburundi.

    • H

      L’opposition, le peuple marqueront leur lorsque enfin les paroles seront suives d’acte fort de la part du chef de l’état, ainsi que tous les membres du pouvoir qui mettront fin, pour une grosse majorité, à la tyrannie, l’instrumentalisation, le vol et l’usurpation
      Comme la constitution le prévoit ils devront rendre des comptes et remettre à qui le droit l’état de leurs biens et la manière dont ils les ont acquis
      Alors seulement les paroles prononcées récemment pourront être prises en considération

  11. Bellum

    Bravo à Francis Gihugu. C’est exactement ce que j’avais voulu exprimer jusqu’à l’expression « larmes de crocodiles » mais j’ai eu peur de la censure. Hélas le magistral billet de Francis est plein de coquilles comme le font beaucoup y compris moi car il semble que l’écran provoque une petite mort cérébrale. Même le grand écrivain Kaburahe cite mal César : Tu quoque fili ? au lieu de TU QUOQUE FILI MI. Parmi les actions que Francis Gihugu propose j’ajouterai : Mettre fin immédiatement à cette religiosité de pacotille qui est anticonstitutionnelle et respecter scrupuleusement la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le général de Gaulle qui était profondément catholique refusait de communier en public pour ne pas déroger à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le président Mitterrand refusa le chapelet que lui donnait en cadeau le grand pape Jean-Paul II et demanda à son ministre Védrine « prenez-le ma soeur ».
    Réponse d’Antoine Kaburahe
    Je ne cite pas mal César, faites une petite recherche via Google par exemple.
    « Tu quoque mi fili ou bien Tu quoque fili ou encore Tu quoque fili mi (en français : « Toi aussi, mon fils ! ») est une célèbre locution latine, que la tradition attribue à Jules César : ce dernier l’aurait adressée, en guise de dernier souffle, à Brutus. (Voir Wikipedia)
    D’ailleurs quelques historiens contestent la véracité de cette phrase, mais cela est une autre histoire, ceci pour vous dire qu’il fallait vérifier avant de conclure que je me suis trompé -)
    Mais ce n’est pas grave. Excellente journée

  12. Gacece

    On ne peut pas apporter une solution à un problème qu’on ne peut pas identifier. Voici une des solutions possibles pour le suivi des cas en justice… et ailleurs : Une gestion centralisée/décentralisée des cas.

    Touts les chefs-lieux des provinces disposent maintenant d’électricité (à confirmer) et quasiment toutes les communes du pays sont à moins de 2 heures (à moto ou en voiture) du chef-lieu de leur province. Disons que chaque ministère qui doit rendre des services aux citoyens devrait avoir un système centralisé de suivi des demandes des citoyens, que ce soit pour un document, un passeport, une lettre, un relevé de salaire, une cause en justice, etc…. La demande serait logée localement au bureau de la commune. Chaque semaine, la commune devrait acheminer au bureau provincial, toutes les demandes reçues ainsi qu’une compilation des décisions et des délais sur les demandes résolues ou encore pendantes. La province à son tour saisirait les données dans le système de contrôle et de suivi.

    Avec un sytème bien rodé de métadonnées (dates de dépôt, de prise charge, de solution, types de demande, délai alloué au traitement selon le type de demande, responsable assigné au traitement,…) et du personnel dévoué, on pourrait planter des jalons qui devraient conduire à une lutte efficace contre la corruption partout.

    Mais cette solution devrait s’accompagner de certaines conditions : Le personnel communal dédié aux services aux citoyens devrait uniquement dépendre du bureau provincial et ne devrait avoir que des tâches uniquement en lien avec la gestion des demandes des citoyens. Idem pour le personnel provincial : dépendance uniquement du bureau national. Les gouvernements, les administrateurs ou autres autorités locales (élus locaux ou députés) ne devraient avoir aucune autorité sur les employés dédiés à la gestion des demandes des citoyens. Par contre, ils pourraient recevoir les rapports et statistiques concernant leur territoire, chacun selon le niveau de sa responsabilité, pour des interventions ciblées afin de corriger ce qui ne va pas. Le demandeur ou toute autre personne impliquée dans la demande devraient également avoir un moyen de suivre l’évolution de leur demande : c’est carrément angoissant de déposer une demande d’un document et de ne pas savoir quand revenir le récupérer, ni dans quel délai la demande est supposée avoir été réglée.

    S’il faut créer un ministère pour cela… À BON ENTENDEUR!

    Des systèmes de gestion intégrée de services existent et ne coûtent pas trop chers pour un pays : il faut juste se demander si leur coût vaut l’investissement si on considère ce qu’on perd à travers la corruption et l’inaction des services gouvernementaux, qui sont censés servir les citoyens. Et ce ne sont pas des informaticiens et des expertises qui manquent au Burundi ou à l’extérieur si c’est là où il faut les chercher… et les trouver.

    Ce n’était qu’une idée.

    • Visit Burundi

      Bonjour Gacece

      Le problème c les mentalités , le ‘’comment faire’’ j ai tt confiance dans les Burundi, peuple laborieux et courageux

    • Gacece

      @Visit Burundi
      Merci du commentaire.
      Et je suis d’accord avec vous. Mais justement, il y a des processus qui, une fois mis en place, forcent les gens à changer de mentalité. Je donne un exemple :

      Supposons qu’un citoyen a besoin de déposer une demande d’un document qui requiert le déboursement d’un frais. Il fait sa demande par Internet, par téléphone, par télécopieur, par courriel ou tout autre moyen le lui permettant sans devoir passer par un préposé qui va lui demander de payer un pot-de-vin. La demande est automatiquement créée dans un système de gestion des demandes, avec la date et le type de demande, un numéro unique de paiement ou de facture et d’autres détails. Le numéro unique de paiement et le montant sont notés par le demandeur et automatiquement distribués à toutes les banques et coopératives. Le demandeur n’aura qu’à se présenter à n’importe quelle banque ou coopérative avec son numéro pour payer les frais. Une fois le paiement effectué, le dossier du demandeur dans le système est mis à jour comme complet. À partir de ce moment, le système peut assigner un délai pour le traitement de la demande et la gestion et le suivi de la demande sont assurés par l’administration. Une fois le traitement de la demande terminé, le document est envoyé au bureau de poste local du citoyen pour récupération.

      Ce processus peut se dérouler sans qu’il y ait eu une seule possibilité de corruption, et le meilleur dans tout cela, c’est que n’importe quel agent de services du gouvernement pourra prendre en charge toute demande, sans nécessairement connaître la personne qui a fait la demande, peu importe le lieu de residence du demandeur. Les patrons et superviseurs pourront suivre de près le respect des délais et pouvoir remettre des rapports à leurs supérieurs. Certes il faut prendre en considération certaines contraintes pratiques, mais c’est sûr que les gens vont commencer à changer et à s’adapter.

      Il faut LUI donner les moyens de SES ambitions.

  13. Yaga

    Mbega burya twoba dufise office nationale contre la corruption canke National Crime Authority?
    Nimba bitariho, nibaza ko bigiheho hari icohinduka. Mbega ho hoba hariho amategeko akingira whistle blowers?

  14. Mpebentwenge

    Cette corruption, cette descente aux enfers yabaye hatwara nde?
    Au dessus de cette magistrature il y a eu différents minisres qui rendaient un rapport au Guide suprême du patriotisme.
    Notre président devrait avoir le courage d’accuser tous les responsables.
    Madame Nkurunziza eut même le courage de parler des gens « barundarunda » lors d’une de ces homélies.
    La justice burundaise est corrompue, on en disconvient. Mais elle a aussi les mains lies.
    C’est quand même extraordinaire qu’on n’accuse plus abakoloni, ba muri, etc…

  15. Francis Gihugu

    Les larmes de crocodiles😏😏😏

    Never est un ténor du CNDD-FDD qui a refusé même la révolution interne en 2015. Il était le trés bras droit du feu président Nkurunziza. Il était son chef de cabinet quand on a voulu changé la constitution issue d-Arusha. Never était le chef de délégation dans les pourparlers Arusha II. Certaines indiscrétions disent qu’il a lui même court-circicuité ses accords en négociant avec la Tanzanie sa mise en échec. Le plus important, Never était le chef du parti de l’aigle quand les imbonerakure(protégés par le parti) ont été artisants dans la répression aveugle en 2015. Quand il était chef du parti, Never s’illustre avec vurlence en insultant tous ceux qui essayaient d’aider les Burundais, surtout les occidentaux. Il a même qualifié son homologue Rwandais. Il a dit que Dieu nous a donné un mauvais « Voisin » en parlant le Rwanda. Des milliers des Burundais en exil en Tanzanie sont réprimés sous son règne sans intervenir. Never était un président du parti présidentiel qui a accepté qu’on mette fin aux accords d’Arusha. Ce président qui feint de pleurer a refusé que le corps président qui s’est sacrifié pour l’unité, la Paix et la démocratie puisse reposer dans son pays qu’il a tant servi. Never sait pertinemment que cette Justice qu’il charge de tous les maux est le même qui a été instrumentalisée pour condamner, dans une parodie la plus absurde du monde le Président initiateur de l’unité nationale. Never sait que Buyoya n’a pas été condamné dans un procès équitable, c’était un simulacre pour essayer d’effacer l’histoire d’avant. C’est d’ailleurs pourquoi il ne s’arrête pas à dire que Le Burundi n’existait pas avant le CNDD-FDD. Le corps du Président Buyoya repose au Mali où personne ne comprend comment on peut être cynique et rancunier jusqu’à refuser une demeure à un mort. Le Président Never, sait qu’il n’a pas été élu dans les élections équitables, transparentes et justes. Il sait pertinemment que c’est cette justice dont il parle qui lui a déroulé un tapis et la fauteuil qui mériterait peu être quelqu’un d’autre.
    Il n’y a pas une semaine, Never s’en est pris au journaliste Esidras Ndikumana le taxant de tous les noms pour avoir oser rapporter les informations collectées dans les services de l’état sur le COVID-19. Never était nerveux, virulent, en disant que le journaliste n’aime pas le pays. Il insinuait que Esidras voulait ternir l’image du pays pour empêcher ceux qui voudraient investir. Aujourd’hui c’est le même Never qui dit que la justice empêchent les investisseurs de venir dans ce pays. En cherchant à comprendre la cohérence des propos de Never, il faut être fort dans le jeux du puzzle. Il est difficile de retrouver le fil de raisonnement. Son mentor « Sogo » répétait à tous ceux qui veulent l’entendre que Dieu est témoin. Never dit que Dieu va venir châtier sérieusement ceux qui font mal au peuple. Mais, Never sait que Nkurunziza avait fait rédiger une constitution qui lui donne tous les pouvoirs pour agir au profit du peuple Burundais, selon la terminologie du pouvoir du CNDD-FDD. Mais, que vient faire Dieu dans tous ça? Tenez je suis très chrétien, mais je refuse cette diversion de mélanger le pouvoir qu’il a avec le pouvoir magique de Dieu. Les Burundais ne veulent pas un président qui parlent des pleurs à longueurs des journées au lieu d’agir. Le peuple Burundais est fatigué d’être manipulé tout le temps.
    Mais, comment il dit qu’il est chrétien c’est possible qu’il peut avoir changer cette nuit, pas hier parce que hier il aurait déjà fait un signe de bonne foi…Donnons lui en peu de bénéfice de doute. Voici les signes qui pourraient nous convaincre de sa conversion en MUKIRISU MUSHASHA.

    1) Ne plus diviser les Burundais entre ceux qui aiment le Burundi et ceux qui ne l’aiment pas.
    2) Collaborer directement avec la société civile responsable et indépendante pour pouvoir faire la mise à jour des dossiers de justice et des malversations économiques
    3) Changer radicalement Le système et éjecter tous les responsables susceptibles d’avoir tremplé dans les crimes de sang et économiques.
    4) Renouer avec les institutions internationales comme la CPI et collaborer avec celle ci
    5) Demander pardon officiellement, au nom de l’état, au peuple Burundais victimes des atrocités du CNDD-FDD.
    6) Mettre à l’état de nuire les Imbonerakure
    7) Restaurer l’accord d’Arusha
    8) Libeller les prisonniers politiques
    ……

    • Novat Nintunze

      Bravo F Gihugu. Effectivement le président a très peu de crédibilité. Il viole le premier la constitution: il n’a pas déclaré ses biens à son entrée dans ses fonctions. C’est ça aussi la justice et le respect des lois.

    • Vous avez raison pour ce qui est de la responsabilité de Neva dans la situation actuelle, surtout avec son parcours dans le CNDD et sa proximité avec Imboneza yamaho. Quand à ton chagrin vis à vis du sort réservé à ton chouchou je crois que c’est mérité étant donné sa responsabilité dans la situation décrite par Ndayishimiye.

    • Stan Siyomana

      @Francis Gihugu
      1. Vous écrivez: »Le corps du Président Buyoya repose au Mali où personne ne comprend comment on peut être cynique et rancunier jusqu’à refuser une demeure à un mort… »
      2. Mon commentaire
      « Dans l’émission de répondre aux questions(Ikiyago) que Gen Maj Evariste Ndayishimiye a donné à la population ce 30 décembre 2020 à travers les médias, sur la question de savoir pourquoi le gouvernement du Burundi a gardé le silence sur la mort d’un ancien chef de l’État qu’était Major Buyoya, il a répondu que ce dernier ne jouissait plus de liberté politique suite à sa condamnation par la justice mais qu’il avait droit d’être enterré sur la terre de ses ancêtres… »
      https://itaraburundi.com/actualite-burundi-politique/

  16. Shavura

    Le président a dit e: none ngire gute?? » »Il peut démissionner! !C’est autorisé par la constitution!!

  17. Rukara

    C’est tout simple un president se choisit l’exécutif qui est en mesure d’appliquer sa politique.
    En plus de ça les lois en vigueur lui accorde beaucoup de pouvoir de decisions.
    Il n’a qu’a faire ce qu’il a a faire.
    Si notre héros national n’avait fait que pleurer devant les problèmes qui se posaient en face de lui pour l’indépendance du pays, on ne l’aurait jamais eue.
    Alors cher president cesser de pleurer, mais agit comme un vrai leader qui prend les décisions qui s’imposent comme la constitution vous en donne le pouvoir

  18. Alexis

    Dans toute équipe sportive …. le Manager (cette fois ci Évariste N. est en même temps Capitaine ) montre les directives à suivre .

    En cas de désobéissance , il a le plein droit de changer les membres.
    Mais si le Manager/Capitaine lui-même n’obéit pas ces règles du jeu …..ses brebis ne se sentiront certainement pas coupables .

    Ndayishimiye ne veut que montrer faussement qu’il a de bonnes intentions et les corrompus / criminels le savent très , tous se moquent de la population qui vit dans la pauvreté

  19. Ndumundi

    Mr le president turashimy msg yanyu constitution uguha uburenganzira KO uwukurijije wemerew gukoresha ikaramu

  20. Barezi

    Igihugu umupolisi asaba icupa ry’urwarwa kiba kitakivayo. Igihugu umuntu agura permi de conduire ataricara no mumodoka ; muyandi ma services ya Leta Nkozi hoho vyarayangaye donc Président nareke kurira igihugu carapfuye.

    • Balame

      Muraraba honyene les marchés publics ingene zisigaye zitangwa.
      Un analphete peut gagner des marchés de construction ou de rénovation des routes alors que des Ingénieurs ayant réussi avec des mentions en Belgique, France ou Chine (La crème) ntibabe meme alignés. Il suffit juste savoir quel montant déposer à la permance du parti de l’aigle.
      Ce sont les faiblesses criantes que Pr Ndikumana et autres ont pudiquement relevé.

  21. Bellum

    Il y a pleurer et pleurer. Je penser humblement que seules des instances démocratiquement élues peuvent avoir la légitimité de sauver la nation. Nous n’avons pas pleuré lorsque les élections ont été tronquées. Nous n’avons pas pleuré lorsque la Cour constitutionnelle a violé le secret du délibéré et vendu la décision du troisième mandat à coup de poste juteux à la Brarudi, d’après le journaliste néerlandais Olivier van Beem, plongeant le pays dans les affres de crimes contre l’humanité et des centaines de milliers d’exilés. Les pays dit-on ont les dirigeants qu’ils méritent. Ils ont également les juges qu’ils méritent.

    • alal

      Aho tugeze, ingene batorwa, ingene yatowe sivyo bituraje ishinga. Nagombe abe avuye mu kindi gihugu, canke kuyindi si, uwoza adutabara abarundi twomwakirana yose (murambabarira ndivugiye). Ibiba mu gihugu biteye ubwoba n’agahinda. Ngomba ntange uburorero butatu jewe nabonye aho ngeza.

      PAFE :
      Birababaje caaane, imirongo nabonye mu kigo ca Pafe, haraho nibaza nti mbega umukuru wa pafe ayibonye nta agahinda agira. Aho rero baza baragucako utonze iyo mirongo. Ugize imana ugashikirwa, barakuzungangiza ngo kugira wibwire. « Genda muri 104, subira muri 121, genda muri 104, subira muri 121 », oya nukuri ivyo nabonye ni ibara ryo kumutemeri. Aho naho udasanze mu bureau ata muntu ariyo.

      Umuntu azova mu Cankuzo kuronka passport, bizomugora kabisa, n ukuri birababaje. Kandi rero ni haba ahantu batangira passport hazoguma ari harya hamwe tuzi, iki kibazo kizogora gutorerwa umuti. Batangisha ibiturire kuko bigoye kuyironka, hoba décentralisation vyogabanuka kweri, aho ntumbereye passport tuyisaba muri Komine.

      AEROPORT:

      Ivyo nabonye biteye agahinda. Guhera kuri test covid, kuronka resultats biteye ubwoba, udatanze barabidabadanyana. bakakurungikira ibidakenewe, washika aho babikorera (INSP), inyishu baguha zirababaje, bwa bwitonzi bwaranga umurundi n umurundikazi ni ukwibagire!! mu nyishu batanga urumva harimwo vyinshi!!
      Aeroport basigaje gusaba carte de bapteme.

      AMATONGO:
      Ibi vyo ngira murabizi, mvuga ivyo nabonye, induru ziri kajaga ziteye ubwoba, aho abenegihugu bagumurwa na bamwe mubafise amapete akomeye, nabo bagashigikirana, ubu n’abagore babo ba généraux, basigaye babiri mwo caane, hari icegeranyo kiriko kirategurwa, kizoshikirizwa vuba. Ikibabaje nuko abo bagumura abo bene gihugu bataboneka, mugabobaramenyekana kuko abo bene gihugu nibo bongera bakabavuga. Ni ukuri abo ba généraux boja muri caserne, hanyuma bamwe mubagore babo bakagabanya kuduza umutwe, nukuri mworaba ibibazo vy amatongo cane cane aha i Bujumbura vyogabanuka. Ivyo mu kajaga na ministre araba ivyamatongo yarananiwe kandi ariwe ayajejwe, kubera iki, kubera ibintu vy amapete. Birateye agahinda!

  22. Le changement de comportement devrait commencer dans le parti CND-FDD. La majorité des fonctionnaires sont de ce parti. tous les secteurs sont corrompus. Si vous allez à l’aéroport, pour tout petit service, vous devez payer le pot-de-vin. Le parti doit éduquer son peuple, à partir de là, le parti aura les bonnes personnes qui feront le travail correctement. le président a le pouvoir, accordé par la constitution, de punir quiconque se conduit mal au lieu de se lamenter devant ces personnes qui se mettent au-dessus de la Loi . il devrait utiliser ce pouvoir pour décourager ceux qui ternissent l’image du pays.

    • BarekeBavuge

      Question qu’on répete comme une litanie.
      Pourquoi les dignitaires ne déclarent pas leurs biens avant l’entrée en fonction?
      C est écrit noir sur blanc dans la constitution burundaise.
      Ne tapez pas sur les doigts des seuls magistrats

    • Stan Siyomana

      @ John Nzobandora
      Quand Barack Hussein Obama était encore président des Etats-Unis d’Amérique, il a déclaré à Accra devant le parlement ghanéen:

      « Africa doesn’t need strongmen, it needs strong institutions. (Applause.)  »
      https://obamawhitehouse.archives.gov/the-press-office/remarks-president-ghanaian-parliament

  23. Ndambi

    Encore une fois, merci Kaburahe
    Un éditorial écrit dans un français incisisif et frisant la perfection. Et en plus plein de bonté
    Oui. Notre président pleure comme nous devant tant de corruption et de mauvaise gouvernance qui font de notre mère patrie le pays le plus corrompu et le plus pauvre au monde.
    Mais cher Président, tenez debout. 12 millions sont derrière vous et attendent le salut de vous.
    Il y a des présidents qui ont commencé avec des passings plus lourds.
    Copiez (seulement les bonnes choses) le voisin du Nord.
    Twagutoye guko tuzi woshobora kuturongora

    • ndambi

      Je voulais dire : « passifs plus lourds ».
      Merci

  24. Bob

    Honnêtement, je ne crois pas ko har’ikintu kizohinduka!

    Hose muma domaines yose agize igihugu haraboze gose, haranuka.
    Gushika no muma ambassades, abahicaye ntiworaba imvygo n’imitwarire yabo.

    Niyumvirako; umugambwe CNDD-FDD ariwo ukwiye kubanza guhinduka. Evariste yarawutwaye, araziko ivyo bibazo vyose bitangurira, bigahereza muriwo.

    Ko imigenzo yabakorera leta n’abarundi ihinduka, vyose bizowuvamwo; « mucezo wandani » mais cette fois-ci; positivement!!!!

    Gira amahoro!!!

    • Balame

      C’est un travail d Hercule. Oui.
      Mugabo d autres pays ont été sauvés presque par une seule personne avec un coeur et une vision.
      Suivez mon doigt: Singapour, Botswana, etc..
      Tenez bien Mutama Ndayishimiye

      • Jewe ndafise amakenga! Bien qu’il y’ait la volonté du magistrat suprême; il est à la tête d’un système dont ses derives zitakivugwa gusa nabamwe bita abansi b’i gihugu! Affronter une situation pareille, le risque peut être prévisible ! Toute opinion converge sur le fait que S.E Neva a les mains propres et quant à son entourage et plus précisément même sa famille politique ?
        Umwigisha umwe yatwigishije, inararibonye y’imyaka irenga 80, yatubwiyeko gutwara un ministère le plus moins stratégique d’un pays africain est plus complexe qu’être à tête des Notions unies! Et son argument m’a semblé convaincant, les enjeux qui se jouent au UN peuvent être aussi dangereux sauf l’élimination à sans froid et le classement sans suite du dossier!

        Je ne fais que souhaiter bon courage kuri Nyakubahwa ariko le terrain est hyper glissant !

        • Yan

          « yatubwiyeko gutwara un ministère le plus moins stratégique d’un pays africain est plus complexe qu’être à tête des Notions unies! »

          None mwaravyemeye? Vous avez été naïfs car les nations unies ne sont pas plus compliquées à diriger que la Grande Bretagne ou l’Italie. Car là-bas c’est la loi de la jungle qui s’applique.Et celle-là, c’est la plus facile à gérer car il ne s’agit que de la loi de celui qui peut cogner le plus fort.

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