• En ce 18ème jour d’incarcération des 4 reporters du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur, l’Olucome appelle les autorités burundaises à les libérer dans l’immédiat et sans condition.
Dans un communiqué sorti ce 8 novembre 2019, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, fait savoir que ’’ces journalistes arrêtés et écroués injustement à la prison de Bubanza étaient en train d’exercer leur métier’’.
L’Olucome rappelle que la liberté de la presse et le droit à l’information doivent être respectés par les autorités burundaises. Gabriel Rufyiri, son président fait remarquer que «les journalistes des médias burundais travaillent dans des conditions extrêmement difficiles et prennent des risques pour le but ultime d’informer la population».
• Le CNC s’est encore une fois exprimé sur le cas de ces 4 journalistes d’Iwacu et leur chauffeur incarcérés. Nestor Bankumukunzi, président de cet organe, réitère son leitmotiv : «Le CNC n’a pas de prérogative pour s’ingérer dans les affaires de la justice ».
Mais il apporte aujourd’hui une petite nuance : «Seulement nous regrettons qu’il y ait des journalistes qui soient incarcérés et nous espérons que le droit va être dit pour que ces journalistes soient élargis si la justice trouve qu’ils n’ont pas commis de faute».
• Lambert Bibonimana, fils de Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu, serait dans les cachots du BSR. Cet étudiant à l’Université des Grands Lacs a été enlevé à Kiriri ce jeudi par des inconnus au moment où il s’apprêtait à rentrer.
Il lui est reproché d’avoir organisé des réunions à la résidence familiale visant l’élimination du chef de zone Muyira en commune Kanyosha assassiné dernièrement.
Son père, M. Léonce Ngendakumana, parle de mobiles politiques. Il condamne cet enlèvement. C’est inadmissible dans un Etat de droit. Il demande la libération de son fils.