Vendredi 11 octobre 2024

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Au sommaire de l’édition de ce vendredi 4 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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04/11/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce vendredi 4 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

u•Le correspondant de la radio Isanganiro à Karuzi n’a pas été entendu par la police judiciaire comme cela était prévu ce vendredi 4 novembre. Il lui a été signifié qu’il sera convoqué si cela s’avère nécessaire.

A part ces tracasseries, l’exercice du métier de journalisme est de plus ne plus dur. Ces derniers mois, certains administratifs et certains agents n’ont pas facilité la tâche aux reporters envoyés sur terrain. Certains journalistes ont été arrêtés, d’autres se sont retrouvés interdits de faire leur reportage.

Pour l’OPB (Observatoire de la presse au Burundi), c’est clair que les journalistes burundais sont intimidés voire persécutés ces derniers jours. «C’est parce que certaines autorités veulent cacher leurs abus, ou la vérité sur ce qui se passe au Burundi », souligne Innocent Muhozi président de cet organe. Il demande que la liberté de presse soit respectée.

Le CNC (Conseil national de communication) exhorte toutes les parties de se faciliter la tâche en respectant la loi. Pour Karenga Ramadhan, président de cet organe, personne n’a le droit d’empêcher un journaliste régulier d’exercer son métier.

•La CNIDH (Commission nationale indépendante des droits de l’homme) indique qu’une grande partie du contenu du Rapport des experts des Nations Unies qui affirme que la violation des droits de l’Homme au Burundi est une réalité.

Dans une conférence de presse animée ce vendredi 4 novembre, le président de la CNIDH Jean Baptiste Baribonekeza a également affirmé que son organe est préoccupé par la radiation définitive de certaines organisations de la société civile burundaise. Il appelle le gouvernement burundais à revoir sa décision.

•Les étudiants du camp des réfugiés burundais de Lusenda à l’est de la RDC réclament de retourner dans les auditoires. Ils demandent à la représentante de la Maison Shalom, Margueritte Barankitse de faire flèche de tout bois afin qu’ils reprennent les études.
«On est environ 200 étudiants, nous appelons Maggy de la Maison Shalom à penser à nous comme elle l’a fait pour les étudiants réfugiés au Rwanda. Nous avons essayé de la joindre via les réseaux sociaux mais elle a rétorqué qu’il est difficile de venir à Lusenda au vu de l’insécurité. Il faut qu’elle trouve d’autres moyens pour nous sortir de ce pétrin», lance Marie-Charles Nininahazwe, le représentant de ces étudiants.

Il se dit opposé à toute idée de retourner au Campus Mutanga : «Pour l’instant je n’y pense même pas, les raisons qui nous ont poussé à partir sont toujours là ».

•La radio Ngoma ya Amani (Tam-tam de la paix) émettant depuis Baraka à l’est de la RDC ouvre ce samedi 5 novembre une antenne dans le camp des réfugiés burundais de Lusenda à une cinquantaine de kilomètres d’Uvira.

Elle va couvrir la plaine de l’Imbo et sera capté à Rumonge, même à Bujumbura. Elle sera animée par une équipe de Burundais et de Congolais. Objectif : «Il a déjà quelques couacs entre ces réfugiés et la population locale. C’est surtout lié aux conflits fonciers, les réfugiés sont à tort ou à raison accusés de couper les arbres pour en faire du charbon de bois qu’ils vendent», indique Biobe Malenga, directeur de cette radio.

Ce n’est pas tout, poursuit-il, les femmes congolaises accusent les burundaises du camp de prendre leurs maris. «Il nous faut apaiser les tensions, calmer les esprits et créer des cadres de rencontre et d’échange».

Pas de crainte que cette radio soit mal vue par le gouvernement burundais? «Nous avons l’expérience de notre confrère d’Uvira avec la radio ’’Le Messager du Peuple’’ que Bujumbura a mal vue. Nous pensons que nous ne serons pas mal perçus parce que nos programmes sont orientés vers la pacification », a-t-il promis.

«Nous sommes une radio apolitique. Nous ne parlerons pas des décisions liées au conflit burundais. La radio est une arme à double tranchant, il suffit de trébucher. On connaît tous l’histoire de la radio ’’Milles Collines’’ », rappelle-t-il.

«Nous avons une ligne éditoriale et nous nous efforcerons pour qu’il n’y ait pas de problèmes dans notre radio», souhaite Biobe Malenga, directeur de la Radio Ngoma ya Amani.

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