568 détenus dont 58 membres du MSD arrêtés le 8 mars 2014 et des manifestants contre le 3ème mandat, incarcérés pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, ont été libérés ce lundi 23 janvier de la prison centrale de Mpimba. Ils font partie des 2.500 prisonniers ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Sa mise en application a été lancée par la ministre de la Justice, Aimée-Laurentine Kanyana. Cette opération s’est également déroulée dans d’autres prisons que compte le pays.
«Vous avez perdu votre combat, la paix règne pour le moment sur tout le territoire national. Tenez-vous loin de ceux qui peuvent encore une fois vous appeler à l’insurrection », a martelé la ministre Kanyana.
«Nous saluons cette mesure présidentielle, nous sommes contents mais nous demandons la libération de nos frères arrêtés injustement dans différentes circonstances ici et là », a lâché un des prisonniers après son élargissement.
Et d’exprimer un vœu : «Nous appelons le président de la République à libérer tous les prisonniers politiques pour qu’ensemble avec ceux qui sont poursuivis et ceux qui ont fui le pays, nous puissions reconstruire notre pays».
Interrogé sur cette grâce présidentielle, Pierre-Claver Mbonimpa, défenseur des droits de l’Homme, estime que malgré ce geste certes louable, plusieurs prisonniers politiques restent derrière les barreaux. Il demande leur libération ainsi que l’élargissement d’autres détenus poursuivis pour de simples délits pour le désengorgement des prisons.
Sénateur Célestin Ndayizeye a été nommé ce lundi 23 janvier pour remplacer feu Emmanuel Niyonkuru, assassiné dans la nuit de la Saint Sylvestre. Nommé par le décret n°100 du 23 janvier 2017, Célestin Ndayizeye est le nouveau ministre de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. Tout comme son prédécesseur, il est originaire de Muramvya, Tutsi et membre du parti au pouvoir.
«Le champ solaire à implanter sur notre colline Mirama, zone Mubuga, va changer notre vie», lancent des habitants de cette localité de la commune Gitega. Ils se disent satisfaits de ce projet de Gigawatt Global. C’est un promoteur hollandais à capital américain.
Son coût global est évalué à 14 millions de dollars américains. Sa capacité estimée à 7,5 MW ajoutera environ 15 % à la capacité de production électrique disponible au Burundi.
«Finies les bougies à la nuit tombée pour réviser les cours et préparer les interrogations, nous aurons désormais de l’électricité », lâche un élève, enthousiaste pour ce projet solaire.
«Les salons de coiffures vont foisonner de même que d’autres petits métiers générateurs de revenus », se réjouit un autre habitant de Mirama.
«On aura plus à faire le déplacement jusqu’à Mubuga pour chercher un moulin», indique une jeune maman, tenant sur sa tête en équilibre un petit sac de manioc sec à faire moudre.
Satisfecit également pour le ministre de l’Energie, Côme Manirakiza : «Nous nous réjouissons énormément du début de chantier du champ solaire Gigawatt au Burundi».
